Lecontrat de travail temporaire, communĂ©ment appelĂ© contrat d’intĂ©rim, est un contrat de travail conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT) et un salariĂ© dont l'objectif est la mise Ă  disposition du salariĂ© Ă  une entreprise tierce, nommĂ© “entreprise utilisatrice”, pour la rĂ©alisation d’une mission prĂ©cise et temporaire pour les
Une agence intĂ©rim peut proposer une contrat de gestion ou un contrat de dĂ©lĂ©gation. Cependant, la diffĂ©rence entre les deux n’est pas toujours claire. L’agence d’intĂ©rim donne la possibilitĂ© aux entreprises d’embaucher un intĂ©rimaire pour un besoin de recrutement temporaire mais pas seulement. L’agence intĂ©rimaire offre aussi la possibilitĂ© d’assurer le contrat de gestion en intĂ©rim et le contrat de dĂ©lĂ©gation intĂ©rimaire. Adaptel vous explique ces deux contrats et leurs diffĂ©rences. Point sur le contrat intĂ©rimaire Le contrat en intĂ©rim est un des contrats les plus privilĂ©giĂ©s en France, au mĂȘme titre que le CDD et le CDI. Les entreprises ont de plus en plus recours aux agences intĂ©rimaires quel que soit leur domaine d’activitĂ©. L’agence intĂ©rim permet de trouver de bons candidats. Ceux avec des profils spĂ©cifiques, des compĂ©tences adaptĂ©es et des qualifications ajustĂ©es au poste Ă  pourvoir. Au-delĂ  du recrutement, l’agence intĂ©rim prend en charge la gestion administrative. L’entreprise utilisatrice signe un contrat de mise Ă  disposition avec l’agence intĂ©rim. Sur ce dernier, on mentionne le motif du recrutement, la durĂ©e du contrat et de la mission, la rĂ©munĂ©ration, et le poste de travail. L’agence conclut, quant Ă  elle, un contrat de travail ou contrat de mission avec l’intĂ©rimaire. Ce contrat contient tous les renseignements nĂ©cessaires et mentions obligatoires mission prĂ©cise, durĂ©e de la mission d’intĂ©rim, durĂ©e minimale de la pĂ©riode d’essai, type de poste, rĂ©munĂ©ration
. Chaque entreprise peut avoir recours Ă  une agence de travail temporaire remplacement d’un salariĂ© absent, accroissement temporaire de l’activitĂ© de l’entreprise, recrutement temporaire en attente d’une embauche en CDI
 La gestion intĂ©rim est un service que proposent les agences intĂ©rimaires, mais trĂšs peu connu auprĂšs des entreprises. Les sociĂ©tĂ©s peuvent utiliser ce service si elles connaissent dĂ©jĂ  le salariĂ© qu’elles souhaitent embaucher temporairement et qui n’ont pas envie de prendre en charge la gestion administrative et ces alĂ©as. L’agence d’intĂ©rim s’occupe donc seulement du versement de la paie, de la visite mĂ©dicale et des autres obligations d’employeur. L’agence ne s’occupe pas de la partie recrutement dans ce cas. En effet, les entreprises peuvent contacter du personnel intĂ©rimaire avec qui elles ont dĂ©jĂ  travaillĂ© auparavant et dĂ©cider de les embaucher une nouvelle fois en intĂ©rim. Cette offre garantit aux entreprises un maintien de leur productivitĂ© et des postes toujours pourvus. Le recrutement n’étant pas Ă  gĂ©rer par l’entreprise de travail temporaire, le coĂ»t de cette offre baisse. Pour l’entreprise, le contrat de gestion permet de proposer son propre candidat mais de dĂ©lĂ©guer la partie gestion Ă  l’agence. Le contrat de dĂ©lĂ©gation Le contrat de dĂ©lĂ©gation intĂ©rim implique que l’entreprise ait recours Ă  une agence intĂ©rimaire pour trouver un candidat Ă  un poste spĂ©cifique et temporaire. L’agence intĂ©rim recherche le meilleur candidat possible pour le poste Ă  pourvoir au sein de l’entreprise qui souhaite un intĂ©rimaire ayant des compĂ©tences adaptĂ©es Ă  la mission demandĂ©e. Si l’agence ne parvient pas Ă  trouver le candidat idĂ©al parmi son panel d’intĂ©rimaires, elle va Ă©largir sa recherche grĂące Ă  tous les moyens technologiques possibles mis Ă  sa disposition. L’entreprise pourra ensuite choisir le candidat qu’elle souhaite parmi les diffĂ©rentes personnes proposĂ©es. Lorsque le candidat est sĂ©lectionnĂ©, l’entreprise intĂ©rimaire devient l’employeur du candidat. Elle prend en charge toute la partie administrative, du bulletin de paie au paiement des indemnitĂ©s de fin de mission et des congĂ©s payĂ©s. Cette prestation de dĂ©lĂ©gation intĂ©rim est facturĂ©e aux entreprises utilisatrices. Selon le salaire des intĂ©rimaires, le montant de la facture peut augmenter ou baisser. L’agence appliquera alors, sur ce salaire, un coefficient de facturation adĂ©quat. C’est l’agence qui dĂ©termine le coefficient en fonction des compĂ©tences, des qualifications et du profil du candidat sĂ©lectionnĂ©. Pour l’entreprise, le contrat de dĂ©lĂ©gation permet de dĂ©lĂ©guer la partie recrutement d’un candidat mais aussi la partie gestion administrative. De ce fait, cette offre est plus onĂ©reuse que le contrat de gestion intĂ©rim. Les diffĂ©rences entre contrat de gestion et contrat de dĂ©lĂ©gation en intĂ©rim sont majoritairement prĂ©sentes dans la partie recrutement et se ressentent dans le gain de temps. Selon l’offre de contrat choisie et grĂące Ă  cette relation tripartite, -entreprise, agence et salariĂ© intĂ©rimaire-, efficace, avoir recours Ă  une agence intĂ©rimaire permet un gain de temps considĂ©rable et, de ce fait, un gain d’argent pour l’entreprise.
Lecontrat de mise Ă  disposition doit ĂȘtre conclu par Ă©crit, avec des mentions obligatoires, au plus tard dans les deux jours ouvrables qui suivent la mise Ă  disposition. A dĂ©faut, le contrat de mise Ă  disposition est nul. En outre, l'ETT et l'EU sont passibles de sanctions pĂ©nales. L’ordonnance Macron du 22 septembre 2017 autorise les
Le travail temporaire consiste pour une Entreprise de Travail Temporaire ETT Ă  mettre Ă  disposition de maniĂšre temporaire, auprĂšs d’une entreprise utilisatrice EU, un salariĂ© intĂ©rimaire qu’elle recrute et rĂ©munĂšre en fonction d’une qualification l’ETT et l’entreprise utilisatrice, un contrat commercial appelĂ© contrat de mise Ă  disposition est conclu. Le salariĂ© intĂ©rimaire et l’agence d'emploi ETT concluent un contrat de est donc le seul employeur du salariĂ© intĂ©rimaire. Trouvez toutes les informations dĂ©taillĂ©es ici ! Pources contrats, Inserim vous apporte son appui et son accompagnement par : des recrutements adaptĂ©s Ă  vos prĂ©-requis : vous prĂ©senter des intĂ©rimaires motivĂ©s, sĂ©rieux et dĂ©sireux de progresser ; la mise Ă  disposition d’une Ă©quipe de professionnels rĂ©actifs pour assurer le suivi des missions et vous conseiller dans le domaine de Le contrat de travail temporaire CTT Le CTT est le frĂšre jumeau du CDD En substance En France, le travail intĂ©rimaire, Ă©galement connu sous le nom de Contrat de Travail Temporaire CTT ou mission d’intĂ©rim, reprĂ©sente 3% de l’emploi salariĂ© global. A la diffĂ©rence des autres contrats, le CTT a la particularitĂ© de mettre en relation 3 parties distinctes le travailleur, l’agence d’intĂ©rim et l’entreprise ayant besoin de ressources. Le contrat de travail temporaire CTT sert Ă  recruter un intĂ©rimaire pour une tĂąche prĂ©cise et temporaire ex remplacement de salariĂ©, mission saisonniĂšre. Le CTT se compose d’un contrat de mise Ă  disposition entre une entreprise de travail temporaire ETT et l’entreprise qui emploie l’intĂ©rimaire ainsi qu’un contrat de mission entre l’ETT et l’intĂ©rimaire. C’est un CONTRAT DEUX EN UN ! Le Contrat de Travail Temporaire CTT est par consĂ©quent la combinaison de deux contrats le contrat de mission et le contrat de mise Ă  disposition. Le contrat de mise Ă  disposition est conclu entre l’agence d’intĂ©rim et l’entreprise oĂč l’intĂ©rimaire effectue sa mission ; Le contrat de mission est, quant Ă  lui, conclu entre l’entreprise de travail temporaire et le salariĂ© intĂ©rimaire. La pĂ©riode d’essai est facultative et la durĂ©e de la mission peut ĂȘtre fixĂ©e Ă  l’avance ou dĂ©pendre d’une condition retour du salariĂ© absent, fin de saison. Le contrat de travail temporaire peut dĂ©boucher sur une embauche en CDD ou en CDI. PrĂ©ambule La conclusion d’un contrat de travail temporaire n’est possible que pour l’exĂ©cution d’une tĂąche prĂ©cise et temporaire, dĂ©nommĂ©e mission, et seulement dans les cas Ă©numĂ©rĂ©s par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise utilisatrice. Le contrat de travail se fait en deux temps Un contrat de mise Ă  disposition entre l’ETT et l’entreprise utilisatrice ; Un contrat de mission entre l’ETT et le salariĂ©. Conclu en dehors du cadre lĂ©gal fixĂ© par le code du travail ou les conventions ou accords de branche Ă©tendus le cas Ă©chĂ©ant applicables, le contrat peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. i Sur la dĂ©finition du CTT Le contrat de travail temporaire CTT est un contrat de travail qui concerne une ETT entreprise de travail temporaire, soit une agence d’intĂ©rim qui recrute un candidat pour une entreprise utilisatrice. Le futur employĂ© travaillera dans cette entreprise pour une durĂ©e limitĂ©e et un travail prĂ©cis. Il sera rĂ©munĂ©rĂ© par l’ETT. ii Sur le contrat de mise Ă  disposition entre ETT et entreprise utilisatrice Le contrat de mise Ă  disposition est conclu entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice. Il est obligatoirement rĂ©digĂ© Ă  l’écrit et signĂ© par les deux parties. C’est un contrat commercial oĂč l’ETT s’engage Ă  recruter un salariĂ© pour une entreprise utilisatrice. L’ETT gĂšre le salariĂ© du recrutement Ă  la rĂ©munĂ©ration. L’entreprise utilisatrice, elle, bĂ©nĂ©ficie d’un gain de temps pas de gestion RH. iii Sur le contrat de mission entre ETT et le salariĂ© Le contrat de mission est conclu entre l’ETT et le salariĂ©. Il est obligatoirement rĂ©digĂ© Ă  l’écrit et signĂ© par les deux parties. Dans ce contrat, l’ETT est l’employeur du salariĂ©, et non l’entreprise utilisatrice. Il est adressĂ© au salariĂ© au plus tard dans les 2 jours aprĂšs son Ă©laboration. iv Sur les rĂšgles de mise Ă  disposition Un salariĂ© sous contrat de travail temporaire Ă©galement appelĂ© intĂ©rimaire est un salariĂ© embauchĂ© et rĂ©munĂ©rĂ© par une Entreprise de Travail Temporaire ETT qui le met Ă  la disposition d’une entreprise utilisatrice pour une durĂ©e limitĂ©e, dĂ©nommĂ©e mission. Chaque mission donne lieu Ă  la conclusion D’un contrat de mise Ă  disposition entre l’entreprise de travail temporaire et le client utilisateur, dit entreprise utilisatrice » ; D’un contrat de travail, dit contrat de mission », entre le salariĂ© temporaire et son employeur, l’entreprise de travail temporaire. Le contrat de mission, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise utilisatrice. La mission prend fin Ă  la date fixĂ©e ou, en cas de terme imprĂ©cis, lorsque se rĂ©alise l’objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu retour du salariĂ© remplacĂ©, fin de la saison
. L’utilisateur auprĂšs duquel est mis Ă  disposition un salariĂ© temporaire peut ĂȘtre une personne morale de droit public État, collectivitĂ©s territoriales, etc.. Dans ce cas, les dispositions du code du travail relatives au contrat de travail conclu avec une entreprise de travail temporaire s’appliquent, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres cas de recours, situation Ă  l’issue de la mission, etc. figurant aux articles L. 1251-60 Ă  L. 1251-63 du Code du travail. Le terme de la mission peut ĂȘtre amĂ©nagĂ© lorsque le contrat de mise Ă  disposition et le contrat de mission le prĂ©voient. Il peut ĂȘtre avancĂ© ou reportĂ© Ă  raison d’un jour pour cinq jours de travail sans pouvoir rĂ©duire la durĂ©e de la mission de plus de dix jours ou dĂ©passer la durĂ©e maximale autorisĂ©e fixĂ©e par convention ou accord de branche Ă©tendu ou, Ă  dĂ©faut, par les dispositions du code du travail. Pour les missions infĂ©rieures Ă  dix jours de travail, le terme peut ĂȘtre avancĂ© ou reportĂ© de deux jours. Lorsque l’utilisateur continue Ă  faire travailler l’intĂ©rimaire aprĂšs la fin de la mission sans avoir conclu avec lui un contrat de travail ou sans un nouveau contrat de mise Ă  disposition, cet intĂ©rimaire est rĂ©putĂ© liĂ© Ă  l’utilisateur par un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. CrĂ©ation DĂ©cembre 2020 – MAJ /
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Vousavez pris la dĂ©cision de recourir Ă  un intĂ©rimaire. Attention, le contrat de mise Ă  disposition d’un intĂ©rimaire n’est pas un contrat de travail comme les autres ! Il est en effet rĂ©gi par des rĂšgles trĂšs prĂ©cises quant Ă  son contenu, ce qui rĂ©duit les marges de nĂ©gociation de l’entreprise de travail temporaire (ETT) et de l’entreprise utilisatrice Le contrat de mise Ă  disposition d'un intĂ©rimaire - GĂ©rer le personnel - Editions Tissot -p-GĂ©rer le personnelRĂ©fĂ©rence contrat de mise Ă  disposition est un contrat conclu entre une entreprise de travail temporaire ETT et une entreprise utilisatrice, pour la mise Ă  disposition d'un salariĂ© dit salariĂ© est rĂ©munĂ©rĂ© par l'entreprise de travail temporaire qui le met Ă  la disposition de l'entreprise utilisatrice pour une durĂ©e travail temporaire implique la signature de deux contrats le contrat de mise Ă  disposition, entre l'ETT et l'entreprise utilisatrice ;le contrat de mission temporaire ou CDI intĂ©rimaire, entre l'ETT et l' contrat de mise Ă  disposition doit ĂȘtre Ă©crit, et comporter les clauses et mentions obligatoires listĂ©es par le Code du travail. À dĂ©faut, le contrat sera nul. Ces rĂšgles rĂ©duisent les marges de nĂ©gociation que vous pouvez avoir vis-Ă -vis de l'entreprise de travail temporaire ETT... mais ne les annule pas. Il est donc important de connaĂźtre les paramĂštres sur lesquels il est possible d' bonne mĂ©thode 1 - DĂ©terminer les Ă©lĂ©ments du contrat de mise Ă  disposition qui peuvent ĂȘtre nĂ©gociĂ©sPlusieurs Ă©lĂ©ments du contrat de mise Ă  disposition peuvent faire l'objet d'une nĂ©gociation. Le principal portera logiquement sur le coefficient de facturation. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les Ă©lĂ©ments comportant un coĂ»t qui pourra ĂȘtre refacturĂ© Ă  l'ETT, seront nĂ©gociĂ©s. On peut notamment citer les services Ă©ventuels proposĂ©s par l'agence pilotage financier, prĂ©recrutement, voire externalisation administrative, alerte sur les risques juridiques, donnĂ©es statistiques, etc. ;les Ă©quipements de protection individuelle dont le coĂ»t est d'ordinaire Ă  la charge de l'entreprise utilisatrice, par exemple capucins, casque, gants, blouses, harnais, protections auditives, lunettes, les caractĂ©ristiques du poste, doivent notamment ĂȘtre indiquĂ©s les facteurs de risques professionnels auxquels l'intĂ©rimaire est Ă©ventuellement exposĂ©, au vu des conditions habituelles de travail dans l'entreprise utilisatrice, apprĂ©ciĂ©es en moyenne sur l' informations fournies par l'entreprise utilisatrice doivent permettre Ă  l'entreprise de travail temporaire d'effectuer la dĂ©claration annuelle d'exposition Ă  certains facteurs de risques professionnels pour les travailleurs qu'elle met Ă  disposition. Un avenant au contrat rectifie, le cas Ă©chĂ©ant, les informations les erreursLe rĂŽle des RPLes sanctions possiblesNotre conseilQuestions rĂ©ponsesVous ĂȘtes sur une version de dĂ©monstrationRĂ©volutionnez votre quotidien avec l’offre ACTIV. Conçue pour vous accompagner de l'embauche jusqu’au dĂ©part des salariĂ©s, la solution GĂ©rer le personnel ACTIV allie l'information synthĂ©tique des fiches pratiques Ă  l'interactivitĂ© des procĂ©dures Lumio pour vous permettre de trouver rapidement des rĂ©ponses adaptĂ©es et personnalisĂ©es Ă  votre dĂ©couvre l'offreModĂšles Ă  tĂ©lĂ©chargerIntĂ©rim contrat de missionContrat de mise Ă  disposition conditions contractuellesIntĂ©rim contrat de mise Ă  dispositionFiches associĂ©esTextes officielsC. trav., art. L. 1251-6 Ă  L. 1251-59 et R. 1251-4 Ă  R. 1251-10 rĂ©gime et modalitĂ©s de recours au travail temporaire, L. 1251-39 Ă  L. 1251-41 sanctions, L. 2313-5 droit de consultation des contrats de mise Ă  disposition des intĂ©rimairesCirc. DRT du 30 octobre 1990 et du 29 aoĂ»t 1992 relatives au contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e et au travail temporaireCirculaire ACOSS n° 2015-34 du 6 juillet 2015 frais de dĂ©placement des salariĂ©s intĂ©rimaires des ETT ou en mission des sociĂ©tĂ©s d'ingĂ©nierie informatique
Lecontrat d’intĂ©rim est un type de contrat de travail qui permet Ă  un employeur de recruter un salariĂ© pour une mission prĂ©cise et temporaire. La particularitĂ© du contrat d’’intĂ©rim est qu’il fait intervenir 3 acteurs. Ainsi,

LE CONTRAT DE MISE À DISPOSITION C’est le contrat commercial passĂ© entre l’entreprise de travail tem-poraire ETT et l’entreprise utilisatrice. _ Il est Ă©tabli par Ă©crit, pour chaque salariĂ©-e, dans les deux jours ouvrables qui suivent la mise Ă  disposition. _ L’absence d’écrit entraĂźne la nullitĂ© absolue du contrat et le/la sala-riĂ©-e en mission peut ĂȘtre considĂ©rĂ©-e comme liĂ© Ă  l’utilisateur par un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. _ Ce contrat comporte un certain nombre de mentions obligatoires, notamment des informations qui justifient le recours par l’utilisateur au travail temporaire. _ Ainsi, pour des travaux urgents nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©-curitĂ©, il convient d’indiquer la nature de ces travaux et de justifier l’urgence par exemple, la rĂ©paration de la toiture de l’usine. _ S’il est fait appel Ă  un intĂ©rimaire pour remplacer un-e salariĂ©-e, il faut indiquer le nom et la qualification du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e. CONTRAT DE MISSION Doivent Ă©galement ĂȘtre portĂ©s au contrat - le terme de la mission et les souplesses » s’il en est fait usage ; - les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail Ă  pourvoir par exemple horaires en 2 x 8, port de charges, produits employĂ©s, situation de l’atelier, etc. et l’indication, le cas Ă©chĂ©ant, que ce poste figure sur la liste des postes de travail prĂ©sentant des risques particuliers pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des intĂ©rimaires, qui est Ă©tablie par le chef d’établissement ; - la qualification professionnelle exigĂ©e, le lieu de la mission et l’horaire ; - le montant de la rĂ©munĂ©ration avec ses diffĂ©rentes composantes, y compris les Ă©ventuelles primes et accessoires de salaires, qui serait perçu aprĂšs pĂ©riode d’essai par un-e salariĂ©-e de l’entreÂŹprise utilisatrice ayant une qualification Ă©quivalente et occupant le mĂȘme poste de travail ; - la nature des Ă©quipements de protection individuelle que le/la sa-lariĂ©-e doit utiliser et le cas Ă©chĂ©ant, l’indication des Ă©quipements personnalisĂ©s casques et chaussures de sĂ©curitĂ© qui sont fournis par l’ETT. En revanche, toute clause tendant Ă  interdire l’embauchage par l’utilisateur du/de la salariĂ©-e temporaire Ă  l’issue de sa mission est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. [*CAS DE RECOURS*] _ Le recours au travail temporaire doit rĂ©pondre Ă  l’obligation d’effectuer des tĂąches non durables dĂ©nommĂ©es missions, et ne doit pas permettre de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale de l’entreprise. Les cas de recours limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par la loi sont les suivants Code du travail, art L. 1251-6. _ Remplacement en cas - d’absence d’un-e salariĂ©-e de l’entreprise utilisatrice. Ce motif est utilisĂ© pour remplacer le/la salariĂ©-e temporairement absent-e arrĂȘt maladie, congĂ©s payĂ©s, congĂ© maternitĂ©, formation,
 indiÂŹcation obligatoire du nom et de la qualification du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ; - de suspension de son contrat de travail ; - de dĂ©part dĂ©finitif prĂ©cĂ©dant la suppression de son poste de travail ; - d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e par contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e appelĂ© Ă  le remplacer. Dans le cas de remplacement d’un-e salariĂ©-e absent-e ou dont le contrat de travail est suspendu, le contrat peut prendre effet avant l’absence de salariĂ©-e. En outre, le terme de la mission peut ĂȘtre reportĂ© jusqu’au surlendemain du jour oĂč le/la salariĂ©-e de l’entreprise utilisatrice reprend son emploi art. Accroissement temporaire d’activitĂ© en cas d’augmentation temporaire de l’activitĂ© habituelle de l’entreprise utilisatrice. Une entreprise peut faire appel Ă  des salariĂ©-e-s intĂ©rimaires lors-qu’elle doit faire face Ă  un accroissement temporaire d’activitĂ© ou surcroĂźt temporaire d’activitĂ©. Ce recours peut rĂ©pondre aux situations suivantes - survenance dans l’entreprise, qu’il s’agisse de l’entrepreneur principal ou d’un sous-traitant, d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en oeuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l’entreprise utilise ordinairement, cette possibilitĂ© Ă©tant subordonnĂ©e Ă  la consultation prĂ©alable du ComitĂ© d’Entreprise ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel ; - exĂ©cution d’une tĂąche occasionnelle prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie et non durable, c’est-Ă -dire d’une tĂąche ponctuelle qui ne relĂšve pas de l’activitĂ© principale de l’entreprise mais qui peut se reproduire informatisation d’un service, action de formation d’une catĂ©gorie de salariĂ©-e-s, audit
 ; - travaux urgents dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents, rĂ©parer les insuffisances du matĂ©-riel, des installations ou des bĂątiments de l’entreprise prĂ©sentant un danger pour les personnes, organiser les mesures de sauvetage
 **Travaux temporaires par nature ** emplois saisonniers ou pour lesquels il est d’usage constant de ne pas recourir au CDI. _ Ils sont normalement appelĂ©s Ă  se rĂ©pĂ©ter chaque annĂ©e, Ă  date Ă  peu prĂšs fixe en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectives et qui sont effectuĂ©s pour le compte d’une entreprise exerçant des activitĂ©s obĂ©issant aux mĂȘmes variations. _ Les branches d’activitĂ©s oĂč certains travaux ont un caractĂšre saisonnier sont surtout l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme. Dans l’agriculture et les industries agro-alimentaires, il s’agit des travaux liĂ©s Ă  la rĂ©colte. Le tourisme, les travaux saisonniers liĂ©s aux saisons, centres de loisirs, les stations touristiques, hĂŽtellerie, restauration
. Cas particuliers de recours autorisĂ©s Outre les cas prĂ©vus Ă  l’article L. 1251-6, la mise Ă  disposition d’un-e salariĂ©-e temporaire auprĂšs d’une entreprise utilisatrice peut intervenir - 1- Lorsque la mission de travail temporaire vise, en application de dispositions lĂ©gales ou d’un accord de branche Ă©tendu, Ă  favoriser le recrutement de personnes sans emploi rencontrant des difficultĂ©s sociales et professionnelles particuliĂšres ; - 2 - Lorsque l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice s’engagent, pour une durĂ©e et dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret ou par accord de branche Ă©tendu, Ă  assurer un complĂ©ment de formation professionnelle au/Ă  la [* Cas de recours interdits*] -*Remplacement d’un-e salariĂ©-e en grĂšve ; - pour pourvoir un poste concernĂ© auparavant par un licenciement Ă©conomique ou pour un motif de commande exceptionnelle Ă  l’exportation consultation prĂ©alable obligatoire du comitĂ© d’entreprise, Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel. Dans les six mois suivant un licenciement pour motif Ă©conomique, il est interdit de faire appel Ă  un-e salariĂ©-e temporaire au titre d’un accroissement temporaire de l’activitĂ©, y compris pour l’exĂ©cution d’une tĂąche occasionnelle, prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie et non durable, ne relevant pas de l’activitĂ© normale de l’entreprise utilisatrice. L. 1251-9. Cette interdiction porte sur les postes concernĂ©s par le licenciement dans l’établissement. L’interdiction ne s’applique pas - 1 - Lorsque la durĂ©e du contrat de mission n’est pas susceptible de renouvellement et n’excĂšde pas trois mois ; - 2 - Lorsque le contrat est liĂ© Ă  la survenance dans l’entreprise, qu’il s’agisse de celle de l’entrepreneur principal ou de celle d’un sous-traitant, d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en Ɠuvre de moyens quantitativeÂŹment ou qualitativement exorbitants de ceux que l’entreprise utilise ordinairement. Cette possibilitĂ© de recrutement est subordonnĂ©e Ă  l’information et Ă  la consultation prĂ©alables du comitĂ© d’entreprise, ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel, s’il en existe. Les dĂ©rogations prĂ©vues au 1° et 2° n’exonĂšrent pas l’employeur de respecter la prioritĂ© de rĂ©embauche prĂ©vue Ă  l’article L. [*TRÈS IMPORTANT*] _ Le respect de cette interdiction s’impose au niveau de l’établissement et non de l’entreprise ; - cette interdiction s’applique pendant les six mois qui suivent le licenciement, le point de dĂ©part de cette pĂ©riode de six mois Ă©tant la date de notification du licenciement au/Ă  la salariĂ©-e concernĂ©-e ; - les postes auxquels s’applique cette interdiction sont les postes concernĂ©s par le le poste qu’occupaient le ou les salariĂ©-e-s licenciĂ©s ne peut ĂȘtre isolĂ©, il y a lieu d’admettre que sont ainsi visĂ©s les postes nĂ©cessitant la mĂȘme qualification professionnelle dans l’unitĂ© de travail Ă  laquelle Ă©tait affectĂ© le ou les salariĂ©-e-s licenciĂ©-e-s atelier, chantier, service, bureau. Pour effectuer certains travaux particuliĂšrement dangereux figurant sur une liste Ă©tablie par voie rĂ©glementaire, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 4154-1. DURÉE Le contrat d’intĂ©rim conclu de date Ă  date comporte une durĂ©e maximale de - dix-huit mois renouvellement inclus la durĂ©e maximale de dix-huit mois s’applique en cas d’accroissement temporaire d’activitĂ© un seul renouvellement est autorisĂ©, remplacement d’un-e salariĂ©-e absent ou dont le contrat est suspendu et pour les emplois Ă  caractĂšre saisonnier ; - neuf mois en cas d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e par contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou pour la rĂ©alisation de travaux urgents, nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©curitĂ© ; - vingt-quatre mois en cas de mission exĂ©cutĂ©e Ă  l’étranger ou de survenance d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation. TrĂšs important dans ce dernier cas, le contrat ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  six mois. La succession de contrats pour cas de recours surcroĂźt d’activitĂ© », est interdite. _ Contrat de quatorze jours et plus entre deux contrats, le poste de travail ne doit pas ĂȘtre occupĂ© ni par un intĂ©rimaire, ni par un CDD pendant le 1/3 temps de la durĂ©e du contrat et son renouvellement, s’il y a lieu. _ Contrat de moins de quatorze jours entre deux contrats, le poste de travail ne doit pas ĂȘtre occupĂ© ni par un intĂ©rimaire, ni par un CDD pendant la moitiĂ© de la durĂ©e du contrat et son renouvelleÂŹment, s’il y a lieu. _ Pour l’apprĂ©ciation du dĂ©lai devant sĂ©parer les deux contrats, il est fait rĂ©fĂ©rence aux jours d’ouverture de l’entreprise ou de l’établisÂŹsement concernĂ©e. LES CONTRATS SANS TERME PRÉCIS Le contrat de travail temporaire n’est soumis Ă  aucune durĂ©e maximale lorsqu’il est conclu sans terme prĂ©cis. Il doit simplement comporter une durĂ©e minimale qui est librement fixĂ©e par les parties. Exemple Si un contrat de travail temporaire est conclu sans terme prĂ©cis pour le motif de remplacement d’un-e salariĂ©-e en CDI, CDD absent, le contrat doit comporter une durĂ©e minimale et il a alors pour terme la fin de l’absence du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e, quelle que soit la durĂ©e de celle-ci. Par dĂ©rogation Ă  ce principe, et conformĂ©ment Ă  l’accord du 24 mars 1990, un contrat de travail temporaire qui est conclu, sans terme prĂ©cis, dans l’attente de l’arrivĂ©e d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e en CDI, ne peut avoir une durĂ©e supĂ©rieure Ă  neuf mois. L’expiration du contrat sans terme prĂ©cis En principe, lorsque le contrat comporte un terme prĂ©cis, il cesse de plein droit Ă  l’échĂ©ance de ce terme, sous rĂ©serve, pour ce qui concerne le contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, des dispositions applicables aux salariĂ©-e-s victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle et aux reprĂ©sentants du personnel. Le contrat sans terme prĂ©cis cesse en principe au jour de la fin de l’absence du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ou de la rĂ©alisation de l’objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu. En cas de retour du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ou de rĂ©alisation de l’objet du contrat avant l’expiration de la durĂ©e minimale, le contrat a pour terme le dernier jour de la durĂ©e minimale. Au cours des 48 heures de dĂ©but de mission, un contrat Ă©crit doit obligatoirement ĂȘtre adressĂ© Ă  l’intĂ©rimaire art. L. 1251-17, il doit ĂȘtre signĂ© par le/la salariĂ©-e en mission. Si le contrat de mission ne vous est pas remis dans ce dĂ©lais de 48 heures, vous ĂȘtes en droit de rĂ©clamer la requalification dans l’entreprise utilisatrice. Lorsque vous signez votre contrat, indiquez prĂ©cisĂ©ment Ă  cotĂ© de votre signature la date oĂč vous signez. Celui-ci indique notamment - la qualification du/de la salariĂ©-e ; - le salaire de rĂ©fĂ©rence, en dĂ©taillant les primes et accessoires divers ; - le motif de recours Ă  un ou une salariĂ©-e temporaire en cas de remplacement d’un-e salariĂ©-e absent-e, le nom de celui-ci et sa qualification ; - les dates exactes de dĂ©but et de fin de mission ; - les caractĂ©ristiques prĂ©cises du poste de travail ainsi que les horaires ; - le lieu de travail ; - la nature des Ă©quipements individuels de protection EPI que l’intĂ©rimaire doit utiliser. Il doit prĂ©ciser si ceux-ci sont le cas Ă©chĂ©ant, fournis par l’ETT ; - le nom et l’adresse de la Caisse de Retraite ComplĂ©mentaire et de l’organisme de prĂ©voyance auxquels cotise l’ETT ; - une clause de rapatriement du/de la salariĂ©-e Ă  la charge de l’ETT lorsque la mission s’effectue hors du territoire mĂ©tropolitain. [*Attention *] cette clause devient caduque en cas de rupture du contrat Ă  l’initiative du/de la salariĂ©-e. Les indications portĂ©es sur le contrat constituent autant de garanties pour l’intĂ©rimaire quant Ă  la qualification, son salaire, la durĂ©e minimum de sa mission. [*TRÈS IMPORTANT*] _ À chaque poste de travail correspond une qualification, un salaire, des conditions prĂ©cises de sĂ©curitĂ©. Si un changement de poste de travail survient en cours de mission, un nouveau contrat doit prĂ©alablement ĂȘtre Ă©tabli. _ En cas d’accident de travail dans une situation irrĂ©guliĂšre, la responsabilitĂ© de l’intĂ©rimaire peut se trouver engagĂ©e. Sanctions contre l’employeur _ Des sanctions pĂ©nales sont prĂ©vues en cas de non remise ou non signature, dans les deux jours suivant le recrutement du/de la salariĂ©-e intĂ©rimaire, d’un contrat Ă©crit comportant la dĂ©finition prĂ©cise de son motif et lorsque le contrat de travail temporaire ou contrat de mission ne mentionne pas l’ensemble des Ă©lĂ©ments de rĂ©munĂ©ration exigĂ©s par la loi. Idem en cas de violation du principe d’égalitĂ© de rĂ©munĂ©ration entre les salariĂ©-e-s permanent-e-s de l’entreprise. [*Le lieu de la mission*] En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il correspond Ă  l’adresse oĂč se situe l’entreprise utilisatrice. Cependant, il peut changer en cours de mission. Dans ce cas, un avenant au contrat de mission doit ĂȘtre Ă©tabli. C’est notamment le cas, lorsque l’on travaille sur diffĂ©rents chantiers. Si vous ĂȘtes amenĂ©s Ă  travailler Ă  plusieurs endroits, le contrat doit comporter le lieu de travail principal ainsi que les possibilitĂ©s de dĂ©placement et les indemnitĂ©s s’il y a lieu. LA PÉRIODE D’ESSAI La pĂ©riode d’essai permet au/Ă  la salariĂ©-e de s’assurer que le poste proposĂ© correspond Ă  ses attentes. Elle permet Ă©galement Ă  l’employeur de s’assurer que le/la salariĂ©-e qu’il embauche conviendra ou non pour le poste qu’il lui propose. Le contrat d’intĂ©rim peut comporter une pĂ©riode d’essai - contrat infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  un mois deux jours ; - contrat entre un et deux mois trois jours ; - contrat de plus de deux mois cinq jours. Les jours d’essai se comptent en jours ouvrĂ©s, c’est-Ă -dire en jours effectivement travaillĂ©s. Au cours de la pĂ©riode d’essai, l’intĂ©rimaire peut immĂ©diatement interrompre sa mission, de mĂȘme que l’entreprise utilisatrice. Si le salariĂ© a dĂ©jĂ  effectuĂ© une mission dans une entreprise Ă  un poste donnĂ©, et qu’il est rĂ©embauchĂ© ultĂ©rieurement sur le mĂȘme poste ou son contrat fait l’objet d’un renouvellement, la pĂ©riode d’essai ne peut ĂȘtre rĂ©itĂ©rĂ©e. En cas de transformation d’un contrat de travail temporaire en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, la durĂ©e de la mission effectuĂ©e chez l’utilisateur au cours des trois mois prĂ©cĂ©dant l’embauche doit ĂȘtre dĂ©duite de la pĂ©riode d’essai et ĂȘtre prise en compte dans le calcul de l’anciennetĂ©, cette durĂ©e peut ĂȘtre augmentĂ©e si accord des parties. [* RĂ©munĂ©ration de la pĂ©riode d’essai*] _ La rĂ©munĂ©ration correspondant Ă  la pĂ©riode d’essai ne peut ĂȘtre diffĂ©rente de celle qui est prĂ©vue par le contrat de mission. RUPTURE ANTICIPÉE DU CONTRAT Rompre avant son terme le contrat de travail d’un intĂ©rimaire est interdit sauf pour faute grave. L’ETT qui rompt le contrat de travail du/de la salariĂ©-e intĂ©rimaire avant le terme prĂ©vu au contrat doit proposer Ă  celui-ci, un nouveau contrat de travail prenant effet dans un dĂ©lai maximum de trois jours ouvrables - qui sont rĂ©munĂ©rĂ©s - et d’une durĂ©e au moins Ă©quivalente Ă  celle qui restait Ă  courir du contrat prĂ©cĂ©dent. La nouvelle mission proposĂ©e ne peut comporter de modifications en ce qui concerne la rĂ©munĂ©ration, qualification, horaire de travail et temps de transport. Sinon le salaire est dĂ» jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnitĂ© de fin de mission. A dĂ©faut, ou si le nouveau contrat est d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  celle restant Ă  courir du contrat prĂ©cĂ©dent, l’ETT doit assurer au/Ă  la salariĂ©-e une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente Ă  celle qu’il aurait perçue jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnitĂ© de fin de mission. [*Attention *] _ Les ETT tentent rĂ©guliĂšrement de vous faire signer un avenant au contrat afin de se dĂ©gager de cette obligation, ne signez rien sans consulter vos dĂ©lĂ©guĂ©-e-s CGT. Si l’intĂ©rimaire rompt son contrat de mission prĂ©maturĂ©ment sauf rupture en pĂ©riode d’essai, il risque d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  verser Ă  l’ETT des dommages-intĂ©rĂȘts correspondant au prĂ©judice subi et se voit privĂ© d’indemnitĂ© de fin de mission. [*Rupture du contrat pour force majeure*] _ En cas de rupture anticipĂ©e du contrat de mission en raison d’un sinistre relevant d’un cas de force majeure, le/la salariĂ©-e a droit Ă  une indemnitĂ© compensatrice correspondant au moins Ă  la rĂ©munĂ©ration qu’il aurait perçue jusqu’au terme de son contrat circulaire DRT n° 2002-08 du 2 mai 2002. [*Attention au chĂŽmage partiel*] _ Il est Ă  noter qu’un certain nombre d’entreprises tentent de se dĂ©barrasser des intĂ©rimaires, avant la fin de la mission, en les intĂ©grant dans les dispositifs de chĂŽmage partiel. _ Une pĂ©riode de chĂŽmage partiel ne peut ĂȘtre imposĂ©e aux salariĂ©-e-s intĂ©rimaires. Cette argutie, recommandĂ©e par le gouvernement sarkozyste mais non prĂ©vue par la loi, cherche Ă  contourner le droit du travail et soutenir les employeurs pour leur Ă©viter de payer les rĂ©munĂ©rations restant Ă  verser dans le cadre de la mission initialement prĂ©vue. Le Code du Travail prĂ©voit que tout intĂ©rimaire victime d’une rupture anticipĂ©e de contrat, dĂ©cidĂ©e soit par l’entreprise utilisatrice soit par l’agence d’intĂ©rim, doit ĂȘtre payĂ© Ă  100 %, primes et indemnitĂ©s comprises, jusqu’au terme prĂ©vu de sa mission. La recommandation ministĂ©rielle ne peut se substituer au Code du Travail. Ce n’est qu’une incitation faite aux patrons pour leur permettre de se dĂ©barrasser, au moindre coĂ»t, des salariĂ©-e-s intĂ©rimaires et dĂ©molir ainsi les quelques protections qui existent dans le travail temporaire. RUPTURE ANTICIPÉE DU CONTRAT EN CAS D’EMBAUCHE À DURÉE INDÉTERMINÉE Un-e salariĂ©-e intĂ©rimaire peut valablement rompre son contrat de mission, dĂšs lors qu’il a pu se faire embaucher dans une autre entreprise en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. _ Un justificatif de la rĂ©alitĂ© de l’embauche prĂ©vue doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l’employeur, telle une lettre d’engagement comportant une date de l’embauche ou un contrat de travail, si la durĂ©e indĂ©terminĂ©e de l’engagement y figure. La rĂ©alitĂ© de l’intention d’embauche s’apprĂ©cie au moment oĂč le/la salariĂ©-e dĂ©cide de rompre son contrat prĂ©caire. _ L’employeur ne peut donc invoquer un prĂ©judice, si l’embauche ne se rĂ©alise finalement pas. _ Le/la salariĂ©-e notifie par Ă©crit la rupture anticipĂ©e de sa mission Ă  l’ETT, elle-mĂȘme chargĂ©e d’en aviser l’entreprise utilisatrice, en lui prĂ©cisant la date de fin du prĂ©avis. [*Obligation de prĂ©avis*] _ À dĂ©faut d’accord entre les parties, le/la salariĂ©-e devra respecter une pĂ©riode de prĂ©avis dont la durĂ©e est calculĂ©e sur la base d’un jour par semaine compte tenu de la durĂ©e totale du contrat, reÂŹnouvellement inclus. La durĂ©e maximale du prĂ©avis ne peut dĂ©passer deux semaines. _ La durĂ©e du prĂ©avis est exprimĂ©e en jours ouvrĂ©s, c’est-Ă -dire en jours travaillĂ©s. _ L’indemnitĂ© de fin de mission IFM n’est pas versĂ©e dans cette hypothĂšse, dans la mesure oĂč le contrat est rompu Ă  l’initiative du/de la ANCIENNETÉ EN CAS D’EMBAUCHE Lorsqu’à la fin de la mission, l’entreprise utilisatrice dĂ©cide d’embaucher le/la salariĂ©-e intĂ©rimaire, la durĂ©e des missions effectuĂ©es dans cette entreprise par l’intĂ©rimaire au cours des trois mois prĂ©cĂ©dents l’embauche est prise en compte pour le calcul de l’anciennetĂ© du/de la salariĂ©-e. REQUALIFICATION DE CONTRAT Le Code du Travail interdit l’entreprise utilisatrice de recourir au contrat d’intĂ©rim pour pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise ». Il n’est pas rare de constater que dans un grand nombre d’entreprises utilisatrices, les intĂ©rimaires en poste totalisent parfois plusieurs annĂ©es de prĂ©sence en continu. En pleine pĂ©riode de crise, les sala-riĂ©-e-s intĂ©rimaires sont les premiers Ă  ĂȘtre brutalement remerciĂ©s ». En effet, l’entreprise utilisatrice procĂšde au licenciement » de l’intĂ©rimaire par le non-renouvellement du dernier contrat de mission. Cependant, le Code du travail et la jurisprudence prĂ©voient un moyen de protection efficace pour le/la salariĂ©-e intĂ©rimaire la requalification en CDI contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Ce/cette dernier-e peut exiger une indemnisation devant le Conseil de Prud’hommes. [**Quelques cas de requalification de contrat*] _ [*SurcroĂźt ou accroissement temporaire d’activitĂ©*] _ Un-e salariĂ©-e qui travaille durant une longue pĂ©riode sous contrats d’intĂ©rim successifs, pour occuper un poste qui pourrait devrait ĂȘtre pourvu par un-e salariĂ©-e en CDI. La durĂ©e maximale d’un contrat de mission, ou de l’ensemble des contrats successifs, ne peut dĂ©passer dix-huit mois. _ [*Remplacement*] _ Un-e salariĂ©-e qui est recrutĂ©-e pour remplacer de maniĂšre systĂ©matique et durant plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es, les salariĂ©-e-s absent-e-s dans l’entreprise maladie, congĂ©s payĂ©s, etc.. _ [*Non transmission de contrat*] _ Le dĂ©faut de transmission du contrat dans les deux jours ouvrables qui suivent l’embauche. _ [*Occupation irrĂ©guliĂšre Ă  l’issue de la mission*] _ Lorsqu’à l’expiration de sa mission, l’intĂ©rimaire continue Ă  travailler dans l’entreprise utilisatrice, sans que cette derniĂšre ait conclu un contrat de travail avec lui ou un contrat de mise Ă  disposition avec une ETT, il est rĂ©putĂ© liĂ© Ă  l’utilisateur par un CDI. Le fait de continuer Ă  travailler aprĂšs la fin du contrat, sur ordre verbale de l’employeur, ne serait-ce que quelques jours, transforme immĂ©diatement la relation de travail en CDI. _ [*Motif autre que le cas de recours utilisĂ©*] _ Recrutement d’un intĂ©rimaire pour remplacer un grĂ©viste. [*TRÈS IMPORTANT*] _ Il est prĂ©fĂ©rable d’engager une Ă©ventuelle action juridique Ă  l’issue de la mission. La requalification de contrat dĂ©pend essentiellement de la qualitĂ© des preuves apportĂ©es devant le Conseil des Prud’hommes. Vous devrez par consĂ©quent conserver l’ensemble des documents justifiant de votre prĂ©sence chez l’utilisateur contrats de mission, bulletins de paie, arrĂȘts maladie, certificats de travail, attestations PĂŽle emploi, plannings, carnet d’heures rempli par vous-mĂȘme ou feuilles de pointage, photocopie de badge d’accĂšs, tĂ©moignages, etc. Vous disposez d’un dĂ©lai maximum de cinq ans suivant la date de la fin du contrat, pour rĂ©clamer vos jamais tout seul. Essayez de vous regrouper et prenez contact avec l’Union Syndicale de l’IntĂ©rim CGT qui vous aiguillera vers les structures locales de la CGT afin de vous aider Ă  constituer votre dossier.

QuellesresponsabilitĂ©s en embauchant en intĂ©rim ? En ayant recours Ă  un intĂ©rimaire, vous serez responsable de la rĂ©alitĂ© des mentions du contrat de mise Ă  disposition et des conditions d’exĂ©cution du travail. Vous serez Ă©galement dans l'obligation d'Ă©tablir une liste des postes Ă  risques, en lien avec le CHSCT et le MĂ©decin du IntĂ©rim & Mise Ă  disposition pour Professionnels - Associations - CollectivitĂ©s BTP - Industrie - Tertiaire - HĂŽtellerie - Manutention - Logistique - Espaces verts - Nettoyage - ... Profitez de la souplesse de nos dispositifs ! Vos 5 bonnes raisons d'avoir recours Ă  DEFISservicesGĂ©rer l’imprĂ©visible besoins non-planifiĂ©s de main d’oeuvreGagner du temps recrutement, administratif, gestion RH
Recruter sereinement souplesse des contratsLimiter sa masse salariale pas de comptabilisation dans l’effectifDiminuer les risques lĂ©gislation / droit du travail / conventions collectives Les atouts de notre structure d'insertion ETTIAccueil et intĂ©gration des salariĂ©s en missionAccompagnement socioprofessionnel / trĂšs bonne connaissance des salariĂ©sRĂ©fĂ©rent santĂ© et sĂ©curitĂ© au travailFormation en milieu professionnelSuivi en entreprise avant, pendant et aprĂšs les missionsIngĂ©nierie et coordination de projetMobilisation d’un rĂ©seau de partenaires social, Ă©conomique, territorial RĂ©sultat de vos missions et notre accompagnement 86% des personnes ont accĂ©dĂ© Ă  un emploi ou une formation CACES, ADVF, APH, ouvrier d’entretien des espaces verts, conduite d’engins agricoles Depuis 12 ans DEFIS services est aussi Agence d'IntĂ©rim de proximitĂ© rĂ©activitĂ© pour rĂ©pondre Ă  vos attentes, simplicitĂ© dans vos dĂ©marches, sĂ©lection prĂ©alable des candidats, suivi des partir de nos agences de Dax, Soustons et Montfort-en-chalosse, nos Ă©quipes de professionnels vous Ă©coutent et vous conseillent pour dĂ©finir ensemble une formule adaptĂ©e Ă  votre avez besoin d'un renfort ponctuel un surcroĂźt d'activitĂ©, un remplacement d'un salariĂ© de votre entreprise, dans le cadre de clauses d'insertion ou en vue de recruter du personnel, DEFIS services met Ă  votre disposition des salariĂ©s dynamiques formĂ©s et encadrĂ©s. Ils nous font confianceMASSY & fils - Aquitaine PlĂątrerie LESCA - DL Aquitaine - NGE Guintoli - NGE GĂ©ni-Civil - SO RE BAT - BAUTIAA TP - NEVES Manuel - MAS BTP - BCV Carrelages - COLAS - BAMA Services - BEVER - SociĂ©tĂ© MORETTI - DESSE DĂ©mĂ©nagement - LIDEA Services Demande d'information

Lecontrat d’intĂ©rim doit ĂȘtre conclu pour une durĂ©e limitĂ©e. Le salariĂ© devra accomplir une mission prĂ©cise dans une entreprise qui l’utilise. Chaque mission doit ĂȘtre notifiĂ© sur deux documents : un contrat de

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2 La vie du contrat de mise à disposition. a) La suspension du contrat liée aux absences du salarié. b) La rupture du contrat de mise à disposition avant son terme. c/ La succession de contrats de mise à disposition. d/ Les litiges relatifs à une mission d'intérim au sein de l'administration. V/ La situation du salarié intérimaire
Le contrat de travail temporaire est un contrat qui est Ă©tabli entre l’ETT et le salariĂ© intĂ©rimaire. Il doit ĂȘtre adressĂ© au salariĂ© intĂ©rimaire dans les 2 jours ouvrables qui suivent sa mise Ă  disposition sinon le salariĂ© intĂ©rimaire est requalifiĂ© en CDI. La durĂ©e maximale d’un CTT, en prenant en compte des renouvellements est de 18 mois. Si l’ETT rompt un contrat hors faute grave ou cas de force majeure, elle se doit de proposer un nouveau contrat Ă  l’intĂ©rimaire dans un dĂ©lai de 3 jours ouvrables. Si l’ETT et l’EU ne suivent pas les dispositions lĂ©gales, elles encourent des sanctions pĂ©nales. contrat A/Mentions obligatoires du contrat Le CTT doit comporter les mentions suivantes CT Celles qui figurent sur le contrat de mise Ă  disposition notamment motif, terme, caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste, lieu, horaire, nature des EPI, rĂ©munĂ©ration de la mission ; La qualification professionnelle ainsi que le statut cadre» du salariĂ© intĂ©rimaire et du permanent en cas de remplacement mars 2007, n° ; Les modalitĂ©s de la rĂ©munĂ©ration due au salariĂ© salaire de base, primes, IFM, ICCP, frais professionnels ; Une clause de rapatriement du salariĂ© Ă  la charge de l’ETT, si la mission est exĂ©cutĂ©e hors mĂ©tropole. Cette clause devient caduque lorsque le salariĂ© rompt le CTT ; Le nom et l’adresse de la caisse de retraite complĂ©mentaire et de l’organisme de prĂ©voyance ; La mention selon laquelle l’embauche du salariĂ© par l’EU Ă  l’issue de la mission n’est pas interdite ». En cas de non respect de ces formalitĂ©s par l’ETT, le CTT se transforme en CDI car il ne fait plus parti de la lĂ©gislation du travail temporaire. B/Mentions facultatives du contrat Les mentions facultatives Ă  notifier par exemple La pĂ©riode d’essai ; La possibilitĂ© pour le salariĂ© de se faire livrer une attestation PĂŽle emploi ; L’URSSAF auprĂšs de laquelle est adressĂ©e la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche DPAE ». C/Signature du contrat L’ETT peut envoyer le CTT par mail si elle souhaite garder un preuve supplĂ©mentaire mais il est prĂ©fĂ©rable qu’un contrat au format papier soit aussi envoyĂ© car la jurisprudence impose la signature du CTT par le salariĂ© intĂ©rimaire ». Si le contrat n’est pas signĂ©, le salariĂ© intĂ©rimaire peut demander Ă  ĂȘtre requalifiĂ© en CDI. en pratique de contrat A/DĂ©but du contrat Lorsque le CTT a pour but de remplacer un salariĂ© absent ou si un contrat a Ă©tĂ© suspendu, le CTT peut prendre effet avant l’absence de la personne remplacĂ©e afin de lui communiquer certaines consignes. B/PĂ©riode d’essai La pĂ©riode d’essai d’un CTT ne peut dĂ©passer 2 jours pour un contrat infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 mois ; 3 jours pour un contrat compris entre 1 et 2 mois ; 5 jours pour un contrat supĂ©rieur Ă  2 mois ; Lorsqu’un CTT est conclu sans terme prĂ©cis, la pĂ©riode d’essai est calculĂ©e sur la durĂ©e minimale fixĂ©e dans le contrat ». Les jours d’essai sont comptĂ©s en jour ouvrĂ©s donc travaillĂ©s et rĂ©munĂ©rĂ©s. C/Report du terme Lorsqu’un salariĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ© ou dont le contrat a Ă©tĂ© suspendu, le terme du contrat peut ĂȘtre reportĂ© jusqu’au surlendemain du retour du salariĂ© qui a Ă©tĂ© absent afin que le salariĂ© intĂ©rimaire puisse communiquer toutes les consignes nĂ©cessaires pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Cette clause doit ĂȘtre notifiĂ©e dans le contrat de mise Ă  disposition et le CTT ou dans les avenants de renouvellement. Le salariĂ© intĂ©rimaire Ă  la fin de sa mission a droit Ă  une IFM Ă©gale Ă  10% de sa rĂ©munĂ©ration totale brute. Ă  terme prĂ©cis A/DurĂ©e du contrat La durĂ©e maximale du contrat est de 18 mois ou renouvelĂ©e deux fois maximum. Cette durĂ©e maximale ne s’applique pas Ă  certains recours qui ont des durĂ©es diffĂ©rentes 3 mois, en cas de conclusion d’un CTT pour accroissement temporaire d’activitĂ© ATA sur des postes de travail concernĂ©s par un licenciement Ă©conomique dans un Ă©tablissement. 8 mois, en cas d’emploi Ă  caractĂšre saisonnier ; 9 mois, en cas d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un salariĂ© recrutĂ© par CDI pour la rĂ©alisation de travaux urgents nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©curitĂ© ; 24 mois, en cas de mission exĂ©cutĂ©e Ă  l’étranger en cas de remplacement d’un salariĂ© dont le dĂ©part dĂ©finitif prĂ©cĂšde la suppression de son poste ; en cas de survenance d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en Ɠuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l’EU utilise ordinairement. Dans ce cas, la durĂ©e minimale du CTT est de 6 mois ». Les conditions de renouvellement doivent ĂȘtre stipulĂ©es dans le contrat. Le salariĂ© a le droit de refuser le ou les renouvellements. L’IFM est due sauf si les modalitĂ©s du renouvellement ont Ă©tĂ© notifiĂ©es dans le contrat. B/La souplesse La souplesse doit ĂȘtre prĂ©vue dans le contrat de mise Ă  disposition et le CTT ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans son avenant de renouvellement ». art. CT. Si la souplesse est prĂ©vue dans le contrat et que le salariĂ© intĂ©rimaire rompt son contrat durant la pĂ©riode de souplesse, c’est une rupture anticipĂ©e du contrat et l’IFM n’est pas due. Ă  terme imprĂ©cis ou Ă  durĂ©e minimale » A/DurĂ©e du contrat Un CTT Ă  terme imprĂ©cis peut ĂȘtre conclu dans les cas suivants art. CT Remplacement d’un salariĂ© absent ou dont le contrat de travail est suspendu ; Attente de l’entrĂ©e en service effective d’un salariĂ© recrutĂ© par CDI 9 mois maximum ; Emplois Ă  caractĂšre saisonnier ou d’usage constant ; Remplacement du chef d’entreprise ». Une durĂ©e minimale doit ĂȘtre notifiĂ©e dans un contrat Ă  terme imprĂ©cis. Le CTT prend fin lorsque le motif pour lequel le contrat a Ă©tĂ© conclu prend fin. Par exemple, lorsque la personne qui devait ĂȘtre remplacĂ©e reprend son poste. B/La souplesse Il n’y a pas de pĂ©riode de souplesse pour les contrats Ă  terme imprĂ©cis. Lors d’un remplacement, il est possible de reporter le terme jusqu’au surlendemain du jour du retour de la personne remplacĂ©e pour les CTT conclus Ă  terme imprĂ©cis. des contrats Au terme d’un CTT ou d’un CDD, le salariĂ© intĂ©rimaire ne peut travailler pour un mĂȘme poste avant l’expiration d’un dĂ©lai de carence. Le dĂ©lai de carence s’applique uniquement si les successions de contrats portent sur le mĂȘme poste de travail. Le changement de motif, de qualifification ou de lieu de travail ne permet pas d’ĂȘtre dispensĂ© d’un dĂ©lai de carence ». Calcul du dĂ©lai de carence DurĂ©e totale du CDD renouvellements inclus DurĂ©e du dĂ©lai de carence < Ă  14 jours la moitiĂ© de la durĂ©e du CDD Ă  partir de 14 jours 1/3 de la durĂ©e du CDD Le non respect du dĂ©lai de carence peut entraĂźner une amende de 3 750€ Ă  la charge de l’EU art. L1255-9 CT d’un contrat A/Rupture du contrat par l’ETT Hors pĂ©riode d’essai ou de souplesse, l’ETT ne peut pas rompre le CTT avant le terme prĂ©vu, sauf faute grave ou lourde du salariĂ©, ou force majeure » art. CT. Force majeure La force majeure est un Ă©vĂšnement Ă  la fois imprĂ©visible, irrĂ©sistible insurmontable, et extĂ©rieur aux personnes concernĂ©es elles ne sont responsables. La maladie du salariĂ©, l’ouverture d’une procĂ©dure collective dans l’entreprise, la rupture d’un contrat de mise Ă  disposition ainsi que les difficultĂ©s Ă©conomiques rencontrĂ©es par l’EU ne sont pas considĂ©rĂ©es comme un cas de force majeure. Faute grave et lourde En cas de rupture du contrat pour faute grave ou lourde du salariĂ©, l’ETT doit respecter la procĂ©dure disciplinaire. Celle-ci consiste Ă  convoquer le salariĂ© intĂ©rimaire Ă  un entretien prĂ©alable et de notifier la rupture anticipĂ©e pour faute grave. La notification de la rupture anticipĂ©e ne peut intervenir moins de deux jours ouvrables aprĂšs le jour de l’entretien. Le salariĂ© intĂ©rimaire ne peut se faire assister d’un conseiller extĂ©rieur Ă  l’ETT car la rupture n’est pas un licenciement. Autres causes de rupture La rupture anticipĂ©e du contrat entraĂźne certaines obligations pour l’ETT telles qu’un nouveau contrat prenant effet dans un dĂ©lai maximum de 3 jours ouvrables, rĂ©munĂ©rĂ©s, et d’une durĂ©e au moins Ă©quivalente Ă  celle qui restait Ă  courir au titre du contrat prĂ©cĂ©dent art. L. 1251-26 CT ». Aucune modification ne doit ĂȘtre portĂ©e Ă  ce nouveau contrat concernant, la qualification, le salaire, les horaires de travail ou le temps de transport. B/Rupture du contrat par le salariĂ© intĂ©rimaire Le salariĂ© intĂ©rimaire peut rompre lĂ©gitimement son contrat de mission avant le terme prĂ©vu, s’il justifie d’une embauche en CDI art. CT ». La rupture Cette rupture de contrat par le salariĂ© doit ĂȘtre notifiĂ©e par Ă©crit. Le prĂ©avis Le prĂ©avis doit ĂȘtre effectuĂ© Ă  compter de la notification de la rupture du contrat. Pour les contrats de date Ă  date », le prĂ©avis est fixĂ© Ă  un jour par semaine. Pour les contrats sans terme prĂ©cis, la durĂ©e du contrat Ă  prendre en compte est celle relative Ă  la pĂ©riode de travail dĂ©jĂ  effectuĂ©e ». Le prĂ©avis d’un salariĂ© intĂ©rimaire ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un jour et supĂ©rieur Ă  deux semaines. L’IFM Lorsqu’un salariĂ© intĂ©rimaire rompt son contrat, l’IFM n’est pas due. L’abandon de poste Un abandon de poste ne caractĂ©rise pas une dĂ©mission. L’ETT peut sanctionner l’absence en notifiant une mise Ă  pied, un blĂąme, un avertissement
 ou en engageant une procĂ©dure de rupture anticipĂ©e de CTT pour faute grave. sanctions concernant la requalifacation en CDI L’ETT et l’EU sont liĂ©es concernant le CTT et encourent des sanctions civiles et pĂ©nales lors du non respect des contrats des salariĂ©s intĂ©rimaires.

Lecontrat de travail : L’intĂ©rimaire n’est salariĂ© de PolynĂ©sie IntĂ©rim que pendant la durĂ©e de la mission. La relation Ă©tant tripartite, chaque mission fait l’objet d’un « contrat de mission » (contrat de travail du salariĂ©) et d’un « contrat de mise Ă  disposition » qui lie PolynĂ©sie IntĂ©rim Ă  l’entreprise utilisatrice.

Contrats publics > Informations et actualitĂ©s des marchĂ©s publics MarchĂ©s publics d'intĂ©rim Publication de la circulaire du 3 aout 2010 relative aux modalitĂ©s de recours Ă  l’intĂ©rim dans la fonction publique La loi du 3 aoĂ»t 2009 relative Ă  la mobilitĂ© les trois fonctions publiques permet sous certaines conditions Ă  la fonction publique d'avoir recours au travail temporaire via des sociĂ©tĂ©s d'intĂ©rim. La circulaire a pour objet de prĂ©ciser le champ d’application des dispositions, les cas de recours Ă  l'intĂ©rim, les modalitĂ©s de sĂ©lection de l’entreprise de travail temporaire, le contenu du contrat et la situation du salariĂ© intĂ©rimaire au sein de l’administration. 8 septembre 2010 La loi du 3 aoĂ»t 2009 relative Ă  la mobilitĂ© et aux parcours professionnels dans la fonction publique, autorise pour les trois fonctions publiques le recourir au travail temporaire via des sociĂ©tĂ©s d’intĂ©rim. Une circulaire avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© publiĂ©e en novembre 2009 Circulaire du 19 novembre 2009 relative aux modalitĂ©s d’application de la Loi n° 2009-972 du 3 aoĂ»t 2009 relative Ă  la mobilitĂ© et aux parcours professionnels dans la fonction publique. Cette nouvelle circulaire Circulaire du 3 aoĂ»t 2010 relative aux modalitĂ©s de recours Ă  l’intĂ©rim dans la fonction publique - NOR MTSF1009518C a pour objet de prĂ©ciser le champ d’application des nouvelles dispositions I, les cas dans lesquels les administrations peuvent faire appel Ă  l'intĂ©rim II, les modalitĂ©s de sĂ©lection de l’entreprise de travail temporaire III, le contenu du contrat de mise Ă  disposition qui lie la personne publique et l’entreprise de travail temporaire IV ainsi que la situation du salariĂ© intĂ©rimaire au sein de l’administration V. La possibilitĂ© de recours Ă  l'intĂ©rim dans la fonction publique a Ă©tĂ© introduite par la loi n° 2009-972 du 3 aoĂ»t 2009 relative Ă  la mobilitĂ© et aux parcours professionnels dans la fonction publique LMPP. La circulaire rappelle que "Le recours Ă  une entreprise de travail intĂ©rimaire doit en effet viser Ă  satisfaire un besoin non durable et ne remet bien entendu pas en cause le principe de l’occupation des emplois permanents par des fonctionnaires prĂ©vu Ă  l’article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires." Elle comporte une annexe proposant des clauses du contrat de mission qui lie le salariĂ© intĂ©rimaire et l’entreprise de travail intĂ©rimaire. En matiĂšre de procĂ©dure, les services relevant de l’article 29 sont Ă©numĂ©rĂ©s limitativement par cet article. Compte tenu de cette liste exhaustive, le recours Ă  une entreprise de travail temporaire ne relĂšve pas de cet article mais de la procĂ©dure assouplie de l’article 30 du code des marchĂ©s publics, c'est-Ă -dire des marchĂ©s pour lesquels, une procĂ©dure adaptĂ©e peut ĂȘtre mise en oeuvre, quel que soit le montant du marchĂ©. Plan de la circulaire Sommaire I/ Le champ d’application II/ Les cas de recours Ă  l’intĂ©rim 1. La dĂ©finition juridique des cas de recours 2. IntĂ©rĂȘt et limites du recours Ă  l'intĂ©rim III/ Le choix de l'entreprise de travail temporaire IV/ La conclusion du contrat de mise Ă  disposition avec l'entreprise de travail temporaire 1/ Les clauses du contrat de mise Ă  disposition a Le motif du recours Ă  l'intĂ©rim b Le dĂ©but et le terme de la mission et leurs conditions d'amĂ©nagement c Les caractĂ©ristiques du poste Ă  pourvoir d La qualification professionnelle exigĂ©e e Le lieu de la mission et les horaires de travail f La nature des Ă©quipements de protection individuelle g Le montant de la rĂ©munĂ©ration avec ses diffĂ©rentes composantes h Le nom et l'adresse du garant de l'entreprise de travail temporaire 2/ La vie du contrat de mise Ă  disposition a La suspension du contrat liĂ©e aux absences du salariĂ© b La rupture du contrat de mise Ă  disposition avant son terme c/ La succession de contrats de mise Ă  disposition d/ Les litiges relatifs Ă  une mission d'intĂ©rim au sein de l'administration V/ La situation du salariĂ© intĂ©rimaire 1/ Droits et obligations 2/ Conditions de travail de l'intĂ©rimaire 3/ La reprĂ©sentation du salariĂ© intĂ©rimaire dans l'administration VI/ ModalitĂ©s de suivi du recours Ă  l'intĂ©rim dans la fonction publique Annexe Clauses du contrat de mission qui lie le salariĂ© intĂ©rimaire et l’entreprise de travail intĂ©rimaire ActualitĂ©s Les marchĂ©s publics d'intĂ©rim dans la fonction publique Depuis la publication de la loi du 3 aoĂ»t 2009 relative Ă  la mobilitĂ© les trois fonctions publiques peuvent avoir recours au travail temporaire via des sociĂ©tĂ©s d'intĂ©rim. Ces derniĂšres seront donc sollicitĂ©es via des marchĂ©s publics ce qui risquera de fragiliser les plus petites d'entre elles. 4 janvier 2010

Uncontrat de mise Ă  disposition est conclu entre l'entreprise de travail temporaire et l'entreprise oĂč l'intĂ©rimaire effectue sa mission. Le contrat de mission doit ĂȘtre Ă©crit et signĂ© par le salariĂ©. Le contrat est transmis au salariĂ© au plus tard dans les 2 . jours ouvrables suivant sa mise Ă  disposition. En quoi consiste le dĂ©lit de marchandage ? Comment est dĂ©finit le dĂ©lit de marchandage ? La loi prĂ©voit deux infractions liĂ©es Ă  la fourniture de main-d'Ɠuvre le dĂ©lit de main-d'Ɠuvre illicite et le dĂ©lit de marchandage. Ces deux notions dĂ©signent une forme de travail illĂ©gal et sont trĂšs proches. Souvent le dĂ©lit de marchandage est concomitant du prĂȘt de main d'Ɠuvre illicite. Pour rappel, le prĂȘt de main-d'Ɠuvre illicite est le fait qu'un employeur paie pour bĂ©nĂ©ficier des salariĂ©s d’un autre employeur. Et il arrive souvent dans cette situation, que les droits des salariĂ©s ne soient pas respectĂ©s. Le dĂ©lit de marchandage n’est caractĂ©risĂ© que lorsqu’un salariĂ© passe de l’autoritĂ© de son employeur Ă  celle du client de son employeur, d’une part, et qu’il en subit des consĂ©quences nĂ©gatives, d’autre part. DĂ©lit de marchandage, quelle prestation ? Le dĂ©lit de marchandage concerne uniquement des prestations de service Ă  but lucratif. Quels sont les Ă©lĂ©ments constitutifs du dĂ©lit de marchandage ?L’article 8231-1 du Code du travail dĂ©finit le dĂ©lit de marchandage comme “toute opĂ©ration Ă  but lucratif de fourniture de main-d'Ɠuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© qu’elle concerne.” Le juge retient la qualification du dĂ©lit de marchandage lorsqu’il note la prĂ©sence de plusieurs critĂšres Un transfert du lien de subordination ; Un intĂ©rĂȘt financier pour les deux entreprises parties au contrat ; La prĂ©sence de consĂ©quences nĂ©gatives sur les droits du salariĂ© concernĂ© et/ou le non-respect de la loi le prĂ©judice causĂ© au salariĂ© peut ĂȘtre caractĂ©risĂ© par une inĂ©galitĂ© salariale, une inĂ©galitĂ© d’avantages et/ou une perte d’avantage ; Bon Ă  savoir le dĂ©lit de marchandage peut ĂȘtre caractĂ©risĂ© si le juge relĂšve une non-application volontaire de la lĂ©gislation sociale Ă  l’encontre du salariĂ© mĂȘme si cette non-application de la loi ne porte pas de prĂ©judice direct au salariĂ©.

Lecontrat est transmis au salariĂ© au plus tard dans les 2 jours ouvrables: titleContent suivant sa mise Ă  disposition. Il doit contenir les informations suivantes : Reprise des mentions du contrat de mise Ă  disposition (conclu entre l'entreprise de travail temporaire et l'entreprise oĂč l'intĂ©rimaire effectue sa mission)

Un contrat d’intĂ©rim engage les parties d’une date de dĂ©part Ă  une date de fin. Mettre fin Ă  son contrat intĂ©rim avant son terme n’est pas possible. Cependant, le droit du travail a prĂ©vu des cas de rupture anticipĂ©e autorisĂ©s. Ainsi un contrat de travail temporaire CTT peut ĂȘtre rompu de la part du salariĂ© comme de l’entreprise utilisatrice sous des conditions bien dĂ©finies. 1 Le contrat d’intĂ©rim Pour comprendre les modalitĂ©s de rupture il faut comprendre les modalitĂ©s du contrat d’intĂ©rim. 1-1 Une relation tripartie Le contrat intĂ©rim se distingue des autres contrats temporaires CDD, saisonnier
 car il engage 3 parties. Un contrat est signĂ© entre l’entreprise utilisatrice et l’agence d’intĂ©rim que l’on appelle contrat de mise Ă  disposition. SimultanĂ©ment un contrat est signĂ© entre l’agence d’intĂ©rim et l’intĂ©rimaire, que l’on appelle contrat de mission. Deux contrats sont signĂ©s reliant 3 parties. 1-1-1 Un contrat de mise Ă  disposition L’entreprise utilisatrice spĂ©cifie son besoin Ă  l’agence de travail temporaire pour la mise Ă  disposition d’un intĂ©rimaire. A cet effet, l’entreprise utilisatrice signe avec l’agence de travail temporaire un contrat de mise Ă  disposition. Le contrat de mise Ă  disposition prĂ©cise les conditions de travail, le type de poste, la durĂ©e de la mission, la rĂ©munĂ©ration, le cas de recours, le taux de facturation, les donnĂ©es administratives de l’intĂ©rimaire etc
. 1-1-2 Un contrat de mission L’agence d’intĂ©rim signe un contrat de mission avec l’intĂ©rimaire. Ce contrat spĂ©cifiera Ă©galement les conditions de travail, le type de poste, la durĂ©e de la mission, la rĂ©munĂ©ration, le cas de recours, les donnĂ©es administratives de l’intĂ©rimaire etc
. 1-2 Le terme d’un contrat intĂ©rim A la diffĂ©rence d’un autre contrat, le contrat d’intĂ©rim peut comporter une date de fin prĂ©cise, ou non, selon le cas de recours employĂ© par de l’entreprise utilisatrice. 1-2-1 Mission Ă  terme prĂ©cis La date de la fin du contrat est expressĂ©ment Ă©crite dans le contrat de mise Ă  disposition ainsi que le contrat de mission. Le contrat prĂ©voit une date d’échĂ©ance ferme. Le contrat est appelĂ© contrat de date Ă  date. La pĂ©riode est ainsi prĂ©cise et dĂ©terminĂ©e. 1-2-2 Mission Ă  terme imprĂ©cis Un contrat Ă  terme imprĂ©cis signifie que le contrat indique une durĂ©e minimale, qu’il faut respecter. NĂ©anmoins ce contrat Ă  terme imprĂ©cis nous donne la possibilitĂ© d’avoir un terme corrĂ©lĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement futur dans une limite de durĂ©e imposĂ©e. En effet, les cas prĂ©vus Ă  l’article L. 1251-11, permettent ainsi de recourir Ă  ce type d contrat pour le remplacement par exemple d’un salariĂ© pour absence maladie dont on ne connait pas prĂ©cisĂ©ment le terme futur. 1-2-3 La souplesse Le contrat d’intĂ©rim Ă  terme prĂ©cis dispose d’une particularitĂ© unique l’amĂ©nagement du terme par une pĂ©riode de souplesse. Attention seule l’entreprise utilisatrice peut y avoir recours. Cette clause lui donne le droit d’allonger ou de rĂ©duire la durĂ©e du contrat de mission selon ses besoins sans avoir besoin de faire un avenant. L’intĂ©rimaire ne peut pas, en revanche, utiliser cet amĂ©nagement rĂ©servĂ© uniquement Ă  l’entreprise utilisatrice. 2- Les cas de rupture 2-1 La pĂ©riode d’essai Dans ce contrat tripartite, chacun des signataires peut mettre fin sans justification au contrat signĂ© pendant la pĂ©riode d’essai. Nous vous invitons Ă  lire notre article dĂ©taillĂ© sur les durĂ©es de pĂ©riode d’essai. 2-2 Le cas de force majeur La force majeure est un Ă©vĂ©nement exceptionnel, imprĂ©visible et irrĂ©sistible justifiant de s’exonĂ©rer d’un engagement. Par exemple on peut citer un cyclone ou un incendie entraĂźnant la destruction totale de l’entreprise sans possibilitĂ© de reprise de l’activitĂ©, ou encore le dĂ©cĂšs du salarié  Si nous sommes dans ces conditions alors le contrat peut ĂȘtre dĂ©noncĂ© par anticipation. Le cas de la crise sanitaire du COVID 19 ne permet pas d’évoquer le cas de force majeure pour rompre un contrat d’intĂ©rim 2-3 La faute grave La faute grave est d’une telle gravitĂ© que l’employeur ne peut pas maintenir le salariĂ© dans l’entreprise, mĂȘme temporairement. Le ou les faits fautifs doivent ĂȘtre directement imputables au salariĂ©. La faute grave entraĂźne le dĂ©part immĂ©diat du salariĂ© et le salariĂ© encours des poursuites. 2-4 L’intĂ©rimaire signe un CDI La loi prĂ©voit que si l’intĂ©rimaire signe un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e avec un autre employeur, qu’il peut justifier, il peut alors dĂ©noncer son contrat d’intĂ©rim en cours. Il se soumettra aux rĂšgles de prĂ©avis Ă  respecter. PrĂ©cisons d’ailleurs que la signature d’un contrat CDI peut ĂȘtre Ă©galement signĂ© avec l’entreprise utilisatrice mais aprĂšs l’exĂ©cution totale du contrat d intĂ©rim. En conclusion La loi encadre le travail temporaire. Les cas de rupture d’un contrat d’intĂ©rim sont possibles mais fortement encadrĂ©s sous peine de pĂ©nalitĂ©s et poursuites. 8BpxI0.
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