Testobjectif du leurre Keitech Easy Shiner. Le prix de la pochette variant de 9.6 euros pour les 3’’ (vendus par 10) Ă  9.9 euros pour les 5” (vendus par 5), l'Easy Shiner se rĂ©vĂšle ĂȘtre un peu cher, d’autant plus qu’il ne survivra que peu de temps du fait de sa fragilitĂ©. Vous ĂȘtes sĂ»rement Ă  la recherche de votre futur achat et vous vous demandez peut-ĂȘtre quels types de cannes, de ligne, de moulinets, ou quel hameçon choisir. De plus, de nombreuses marques de canne Ă  pĂȘche se sont retrouvĂ©es au fil des annĂ©es sur le marchĂ© de notre passion commune, on commence Ă  s’y perdre, c’est normal. Faisons un tour d’horizon des diffĂ©rentes marques de pĂȘche et de ce qu’elles proposent aujourd’hui en termes d’équipement spĂ©cialisĂ© et plus prĂ©cisĂ©ment leur collection de cannes Ă  pĂȘche. Que vous soyez Ă  la recherche d’une canne Ă  pĂȘche spĂ©cifique, en fibre de carbone ou en fibre de verre, il est important dans un premier temps de connaĂźtre les diffĂ©rences entre les cannes spinning et les cannes casting elles ne rĂ©pondent pas Ă  la mĂȘme fonction. En effet, le matĂ©riel casting permet une puissance et une rĂ©sistance accrues grĂące Ă  une canne plus courte, plus raide et un nombre d’anneaux supĂ©rieur, permettant de faire face Ă  un poisson coriace. Le matĂ©riel de pĂȘche spinning va permettre un lancer de petits leurres plus efficace et Ă  une distance plus longue. Elles seront Ă©galement plus agiles facilitant l’animation de ces derniers. Nous vous proposons une sĂ©lection de marques de canne Ă  pĂȘche offrant un matĂ©riel Ă  la pointe pour tout type de pĂȘcheurs, tels que Les marques incontournables continuent de nous proposer ce qu’il se fait de mieux en matiĂšre de matĂ©riel de pĂȘche, que vous ayez l’intention de pĂȘcher Ă  la ligne Ă  partir d’un bateau ou du bord d’un lac. Les marques incontournables Comme on dit, rien ne vaut les classiques, et c’est ce que nous allons rĂ©viser aujourd’hui. Notre sĂ©lection n’est bien entendu pas exhaustive, de plus, chaque pĂȘcheur apprĂ©ciera son choix plutĂŽt qu’un autre. Nous avons sĂ©lectionnĂ© des marques, ayant fait leurs preuves, validĂ©es par la communautĂ© et innovantes. Les marques incontournables sont une valeur sĂ»re pour toutes les utilisations et prĂ©sentent chacune des avantages significatifs. Shimano, l’exigence Ă  la japonaise Commençons par la marque la plus utilisĂ©e et la plus reconnue. LongĂ©vitĂ©, qualitĂ© et prĂ©cision sont les valeurs que le groupe japonais tant Ă  respecter pour chaque modĂšle qu’elle produit. Vous pouvez en ĂȘtre certain, la est Ă  la hauteur de sa rĂ©putation. L'excellence de Shimano est reconnue pour ses moulinets. Ils jouissent d’un savoir-faire unique permettant de rarement dĂ©passer les 150 g pour les casting et de sortir facilement des poissons de plusieurs kilos. Mais Ă©galement pour leurs cannes en fibre de verre ou en fibre de carbone qui rĂ©ussissent avec brio les utilisations les plus exigeantes. Si vous ne voulez pas vous prendre la tĂȘte, Shimano est la marque qu’il vous faut. Daiwa, la qualitĂ© Ă  tout prix La deuxiĂšme marque de notre sĂ©lection est l’incontournable . Depuis 1958, elle reste l’une des rĂ©fĂ©rences en termes d’innovation et de qualitĂ©, vĂ©ritable leader du monde de la pĂȘche. L’avantage de cette derniĂšre est qu’elle propose une panoplie plus accessible en parallĂšle des sĂ©ries haut de gamme. Les dirigeants de Daiwa permettent Ă  tous d’accĂ©der Ă  l’expertise d’une marque de renommĂ©e mondiale et de conception japonaise. Un autre avantage de la marque est la grande diversitĂ© de modĂšle qu’elle propose ainsi que son service aprĂšs-vente, qui est sĂ»rement le plus sĂ©rieux de tous. Illex, la marque française japonisante Il s’agit de l’une des marques les plus connues en France, et ce n’est pas pour rien. La incarne une conduite jeune et moderne qui donne un bol d’air frais au secteur de la pĂȘche. Trois grandes familles de cannes sont prĂ©sentĂ©es. Toute plus qualitative les unes que les autres. Vous trouverez chez Illex votre bonheur, pour chaque usage une solution. De la sĂ©rie gĂ©nĂ©raliste aux sĂ©ries plus spĂ©cifiques, la qualitĂ© prime sur la quantitĂ©. Illex est une marque complĂšte qui aborde tout type de pĂȘche, de plus elle vend accessoires et leurres tout aussi efficaces. Mitchell, de l’horlogerie Ă  la pĂȘche Ancienne entreprise de fabrication de montre, Mitchell est une entreprise française qui aujourd’hui, confectionne du matĂ©riel destinĂ© Ă  notre passion. Fort de sa notoriĂ©tĂ© internationale liĂ© au moulinet Mitchell 300, cette marque reste aujourd’hui une rĂ©fĂ©rence pour tous. La devise de la est la suivante la simplicitĂ© au service de l’efficacitĂ©. C'est en effet, ce qui guide l’élaboration de ses produits. Que vous soyez un pĂȘcheur chevronnĂ©, un dĂ©butant exigeant ou n’importe quel autre profil vous l’aurez compris, ces marques incontournables s’adressent Ă  tous, vous trouverez entiĂšre satisfaction Ă  utiliser les cannes Ă  pĂȘche Shimano, Daiwa, Illex et Mitchell. Les marques de cannes casting Vous ĂȘtes Ă  la recherche de carnassiers, brochets, ou mĂȘme d’une truite, le matĂ©riel casting est un indispensable. Musthave qui nous vient tout droit des États-Unis, ce matĂ©riel est devenu trĂšs populaire ces derniĂšres annĂ©es. Son succĂšs est dĂ» Ă  de nombreux avantages que seul ce type de canne est Ă  mĂȘme de nous proposer, tel qu’un nombre Ă©levĂ© d’anneaux. PrĂ©cision, puissance de rĂ©cupĂ©ration, les cannes casting vous apporteront bonheur en facilitant grandement vos sessions. Crankbaits et spinnerbaits ne fatigueront plus vos moulinets de par leur rĂ©sistance accrue. AlliĂ© de taille, votre matĂ©riel casting ne vous feront pas faux bond quand il s’agira de lancer des leurres de proportion importante. Autrefois, ce matĂ©riel Ă©tait justement rĂ©servĂ© Ă  ces derniers, mais grĂące aux progrĂšs de la technologie ce n’est plus d’actualitĂ©. En effet, certains modĂšles de moulinets et de cannes casting sont fabriquĂ©s spĂ©cialement pour le bait finesse, permettant le lancer de leurres de petite taille dĂ©diĂ©s Ă  la truite par exemple. St Croix, une rĂ©fĂ©rence depuis deux siĂšcles St Croix est une des rĂ©fĂ©rences de la pĂȘche en casting. Il s’agit d’une marque lĂ©gendaire amĂ©ricaine qui propose du matĂ©riel d’eau douce, mais aussi d’eau de mer. Les produits casting, plus prĂ©cisĂ©ment , jouissent tous d’une qualitĂ© et d’une innovation sans prĂ©cĂ©dent. Leurs proposition de gamme complĂšte vous permettra de trouver le matĂ©riel le plus adaptĂ© Ă  vos besoins. Tenryu, pour les pĂȘcheurs les plus exigeants Pour du matĂ©riel casting de qualitĂ©, vous pouvez Ă©galement vous rabattre sur la rĂ©fĂ©rence . La marque japonaise offre du matĂ©riel rĂ©putĂ© aux quatre coins du monde. De couleurs rouges, ces produits assureront une prĂ©cision et une robustesse Ă  toute Ă©preuve. La vraie force des produits Tenryu est qu’ils couvrent une rĂ©elle utilisation, inspirĂ©s des retours d’expĂ©riences des spĂ©cialistes du monde entier. Leurs diffĂ©rents produits ne sont pas seulement une dĂ©clinaison de longueurs et de puissances. Deps, la qualitĂ© sans concession Mythique entreprise japonaise, il s'agit de bien plus qu’une marque. c’est un style de vie. Son fondateur est le plus connu des spĂ©cimens hunter japonais Kazumasa Okumara. Cette marque rencontre de trĂšs grands succĂšs commerciaux et pour cause, leurs produits sont de pure qualitĂ©. Il faudra en contrepartie dĂ©bourser plus de 400 euros pour une canne. Leurs produits sont gage de performance et d’exception. Megabass, Yuki Ito tout simplement Cette marque a Ă©tĂ© créé dans un garage en 1986 par le cĂ©lĂšbre Yuki Ito. sont extrĂȘmement rĂ©putĂ©es dans le monde de la pĂȘche au leurre. Tous les produits distribuĂ©s en France jouissent de la finition et de la qualitĂ© de la firme japonaise. La marque a une rĂ©elle intention de ne pas simplement produire pour vendre, elle Ă©met une vraie inspiration. Cette marque rĂ©pond aux besoins des plus exigeants et les plus pointus d’entre nous. Tenryu, St Croix, Deps et Megabass sont des valeurs sĂ»res pour votre Ă©quipement de casting, mais Ă©galement en spinning, n’hĂ©sitez pas Ă  regarder l’ensemble de notre catalogue. Les marques de cannes spinning Si vous recherchez des produits spĂ©cialement Ă©tudiĂ©s pour le lancer et l’animation de leurres, une canne Ă  pĂȘche spinning est faite pour vous. De plus, c’est le type de pĂȘche le plus accessible pour les dĂ©butants. Vous trouverez un modĂšle adaptĂ© Ă  votre utilisation. Effectivement, le matĂ©riel spinning est divisĂ© en deux catĂ©gories, les modĂšles de bord et les modĂšles bateau. Leurs diffĂ©rences se traduisent principalement par leur longueur. Ce type de matĂ©riel permet une grande polyvalence avec une plage de puissance trĂšs variable, s’adaptant Ă  toute forme, de poissons et d’hameçon. Certaines sont Ă©tudiĂ©es en fonction du lancer et de l’animation de leurre que vous voulez effectuer. Ces cannes dites Ă  lancer sont toutes confectionnĂ©es pour ĂȘtre associĂ©es Ă  un moulinet de type spinning. Il fonctionne Ă  tambour fixe Ă  l’opposĂ© donc des moulinets casting, qui eux se rattachent Ă  la pĂȘche Ă  la traĂźne. Sakura, la conception française au service de la pĂȘche C'est une sociĂ©tĂ© française qui propose une panoplie complĂšte de produits spinning. Vous retrouverez au sein de , du matĂ©riel pour tous les budgets sans lĂ©siner sur la qualitĂ©. De par leur fabrication française, les produits sont totalement adaptĂ©s aux conditions de pĂȘche de notre beau pays ainsi qu’aux espĂšces de poisson que vous rencontrerez. Si vous recherchez des prix abordables, c’est la marque qu’il vous faut. Abu Garcia, quand prix et qualitĂ© sont maĂźtre mot C'est une rĂ©fĂ©rence aux États-Unis, mais Ă©galement partout dans le monde. AprĂšs avoir créé des moulinets de haute qualitĂ©, ils se sont intĂ©ressĂ©es Ă  la confection de cannes. C'est ainsi que sont sorties des . Le groupe suĂ©dois nous propose du matĂ©riel spinning de trĂšs bonne qualitĂ© grĂące Ă  leurs nombreuses annĂ©es d’expĂ©rience et Ă  prix abordable. Les produits proposĂ©s s’adaptent en correspondance des rĂ©gions du monde, ainsi vous aurez un outillage conçu spĂ©cialement pour vos conditions et votre maniĂšre de pĂȘcher. Spro, Ă  la pointe de l’innovation Il s’agit d’une marque hollandaise faisant partie Ă  part entiĂšre du groupe Gamakatsu. La structure Spro propose une large collection qui englobe tout l’univers de la pĂȘche. La marque a rĂ©ussi Ă  se crĂ©er une solide rĂ©putation de produit au rapport qualitĂ© prix imbattable. L’équipe qui conçoit sont des passionnĂ©s apportant une expertise des plus qualitative. C’est une marque qui est Ă  la pointe de l’innovation grĂące Ă  leurs concepts Spro Freestyle. Il propose ainsi des produits toujours plus modernes, s’intĂ©grant parfaitement dans toutes les pratiques. Hearty Rise, une Ă©volution 360° DerniĂšre sĂ©lection, conçue par le pĂȘcheur en mer Didier Courtois la . La marque fait constamment Ă©voluer ses produits pour les rendre toujours meilleurs. Chaque annĂ©e tout est revu, de l’esthĂ©tique Ă  la technique pour rĂ©pondre Ă  la demande de tous les passionnĂ©s. Vous retrouverez du matĂ©riel casting et autres de qualitĂ©, testĂ©s en condition rĂ©elle sur le terrain avant chaque commercialisation. Vous en savez dorĂ©navant beaucoup plus sur les marques qui composent les meilleures cannes du moment. Bien entendu, toutes les marques prĂ©sentent dans notre catalogue sont d’excellente qualitĂ©. Si vous avez des interrogations vis-Ă -vis de n’importe quel produit, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter, nos experts se feront un plaisir de vous conseiller. Pour complĂ©ter l’achat de votre canne, nous vous recommandons de regarder notre collection de moulinets. Vous pourriez aimer Comment choisir une canne Ă  pĂȘche ? Quelle canne Ă  pĂȘche pour le bar ? 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Leleurre et l’argent du leurre. PAR Le Grand Soir. in ECONOMIE. 0 0. 0. Partager Sur Facebook Partager Sur Twitter. ADVERTISEMENT. La surprise est totale, l’information inĂ©dite, le scoop incroyable : la fraude et l’évasion fiscales sĂ©viraient aux quatre coins de la planĂšte, via des paradis fiscaux. Il n’a pas fallu moins d’un consortium de 96 mĂ©dias internationaux et de 400
Fraichement arrivĂ© dans la team et Ă©tant un passionnĂ© de la pĂȘche de la truite au leurre, je tenais Ă  Ă©crire mon premier article pour la marque Smith Marryat Europe sur mon top 5 des leurres qui sont selon moi indispensables dans vos boĂźtes. Bien sĂ»r chacun a sa propre interprĂ©tation, cet article a pour but d’orienter au mieux un pĂȘcheur novice qui pourrait se perdre dans les diffĂ©rents modĂšles et coloris que nous proposons ou, confirmer un pĂȘcheur plus expĂ©rimentĂ© dans ses choix en fonction de ce qui se prĂ©sente devant Ă  lui au bord de l’eau. Une truite de LozĂšre avec une des multiples robes que l’on peut croiser. Je vais vous prĂ©senter 5 leurres qui seront dans mes boĂźtes le jour J et qui de toutes façons iront se promener autour des cailloux pour tenter de dĂ©loger une belle. Je vous donnerai aussi quelques astuces pour chacun d’eux afin de bien comprendre la diffĂ©rences entre chaque leurre et leur spĂ©cificitĂ© pour les utiliser au mieux au bord de l’eau. Top leurre numĂ©ro 1, le lĂ©gendaire D-contact. Depuis son arrivĂ©e en Europe en 2000, je pense que peu de pĂȘcheurs de truites n’ont pas eu l’occasion d’essayer le D-Contact. DĂ©clinĂ© en 5 tailles aujourd’hui, il s’adresse Ă  un grand nombre de pĂȘcheurs et de situations. Il ne faut pas se mentir c’est souvent lui qui sort son Ă©pingle du jeu quand on est sur une journĂ©e compliquĂ©e. Le D-CONTACT dans ses deux nouveaux coloris 2022, une bande fluo qui amĂšne un tag lumineux supplĂ©mentaire mais qui permet aussi de suivre plus facilement son leurre quand on Ă  la chance de pĂȘcher Ă  vue. Mais quand est il le plus efficace ? Le D-Contact a une grosse facultĂ© de tenir n’importe quel courant, il reste tout le temps pĂȘchant et accepte beaucoup d’animations. C’est clairement le 4×4 de la gamme aujourd’hui. Il est Ă  utiliser en prioritĂ© dans des courants soutenus et relativement profonds pour aller chercher les poissons qui sont souvent stationnaires dans la zone de calme sous la veine d’eau et qui dĂ©pensent peu d’énergie en dĂ©but de saison avec une eau fraiche pour s’alimenter. L’avantage de ce leurre rĂ©side en particulier dans sa capacitĂ© Ă  pĂȘcher dans plusieurs couches d’eau dans la mĂȘme coulĂ©e en utilisant simplement votre hauteur de canne. Plus vous animerez avec la canne haute, plus votre leurre pĂȘchera haut dans la couche d’eau et plus vous descendrez, plus il pĂȘchera creux. Cela permet de cibler rapidement le comportement, la rĂ©action et surtout la couche d’eau dans laquelle se nourrissent les poissons. Il suffit d’affiner en trouvant le coloris du moment pour dĂ©clencher les poissons. C’est un leurre trĂšs Ă©quilibrĂ© que vous arriverez Ă  lancer et Ă  guider, avec un peu de pratique, exactement lĂ  oĂč vous soupçonnez la prĂ©sence d’un poisson. Il rĂ©agit Ă  la moindre sollicitation de votre canne et vous arriverez Ă  le faire flasher » lĂ  oĂč vous voulez dĂ©clencher votre animation. Sur les moyennes riviĂšres que je pĂȘche le plus en dĂ©but de saison, le Lot, le Tarn et la TruyĂšre, j’utilise trois tailles surtout le 63, 72, et le 85. n’hĂ©sitez pas Ă  monter la taille de votre D-Contact si vous n’avez pas de rĂ©sultat sur le secteur que vous pĂȘchez. La truite est un poisson territorial et un D-Contact 85 ou mĂȘme 110 qui passe Ă  cĂŽtĂ© d’elle plusieurs fois pourrait bien finir par prendre un coup de dents. Niveau coloris il y a forcĂ©ment les grands classiques que tout le monde utilise, les 14, 23, 31, 33, T1, V1, V2 sont des valeurs sĂ»res mais je vous invite rĂ©ellement Ă  aller chez votre dĂ©taillant pour dĂ©couvrir d’autres teintes qui ne sont pas assez utilisĂ©es Ă  mon goĂ»t en fonction des conditions que l’on rencontre. Cela fera l’objet d’un autre article dans la saison, mais si je peux dĂ©jĂ  vous donner deux pistes, je vous invite Ă  jeter un oeil sur le coloris 38 pour vos coups du soir par exemple, et le 44 pour tous ceux qui pĂȘchent des eaux noires » comme la TruyĂšre chez moi. Ici une truite du Lot frĂŽlant la barre des 50 cm qui a craquĂ© pour un D-CONTACT 63 coloris L1 Top leurre numĂ©ro 2, l’incompris, le D-COAX. Le D-COAX est arrivĂ© au catalogue en France la saison derniĂšre. Disponible en deux tailles 51 mm et 65 mm, c’est un leurre que je vois souvent boudĂ© ou mal utilisĂ© par les pĂȘcheurs chez moi. Et pourtant
 DĂ©crit et annoncĂ© comme l’évolution du D-CONTACT, il est pour moi bien diffĂ©rent
 DĂ©jĂ  il est trĂšs lĂ©gĂšrement bruiteur, dĂ» Ă  son transfert de masse, premiĂšre grosse diffĂ©rence. Ne vous fiez pas Ă  son poids plus important que le leurre citĂ© plus haut, vous pourrez vous en servir pour traverser une veine d’eau plus facilement mais ce n’est pas pour ça qu’il pĂȘchera plus creux. Ensuite sa forme est diffĂ©rente, c’est un leurre avec un ventre plat par consĂ©quent il va planer dans les courants contrairement Ă  son cousin qui lui va creuser. Et la plus grosse diffĂ©rence d’utilisation entre les deux est bien lĂ . J’ai mis un peu de temps Ă  comprendre quelle serait la zone oĂč il se dĂ©marque. Lors d’une sortie sur le Tarn en dĂ©but de saison avec mon ami Christophe guide de pĂȘche en LozĂšre Leurres des sources » et son fils, nous avions trouvĂ© des poissons en chasse dans les radiers peu profonds. La plupart des leurres que nous avions fait passer, grattaient trop le fond oĂč alors se faisaient dĂ©gager trop rapidement par la vitesse du courant
 Un leurre complĂ©mentaire au D-CONTACT J’ai donc mis mon D-COAX et j’ai commencĂ© Ă  l’animer canne assez haute de maniĂšre Ă©nergique. Le ventre plat de ce leurre s’est avĂ©rĂ© efficace pour faire la diffĂ©rence avec les autres ! J’avais une nage propre et un leurre qui pĂȘchait en planant dans la couche d’eau que je voulais et surtout j’avais la possibilitĂ© de l’accĂ©lĂ©rer ou de le ralentir malgrĂ© le dĂ©bit d’eau. Sa sonoritĂ© sourde du transfert de masse Ă©tait aussi peut-ĂȘtre un atout pour aider les truites Ă  cibler le leurre au milieu des nombreux bruits naturels existant sous l’eau en riviĂšre. Gros plus sur ce leurre par rapport au D-CONTACT, si vous le relĂąchez en le retenant, celui-ci papillonne Ă  la descente, et autant vous dire que, sur les fins de dĂ©rive, sur des poissons suiveurs ou placĂ©s Ă  la sortie du radier, cet effet lĂ  est diabolique pour une truite. J’ai utilisĂ© ce leurre dans tous les biotopes similaires Ă  celui de jour-lĂ . Ça a toujours Ă©tĂ© le leurre qui s’est dĂ©marquĂ©, notamment l’étĂ© en pĂ©riode d’étiage avec le 51 mm dans les zones qui courent et peu profondes. Top leurre numĂ©ro 3, l’alternative, les ondulantes. J’utilise les ondulantes toute l’annĂ©e et partout, des ruisseaux aux moyennes riviĂšres de chez moi en passant par les lacs. Je vais vous parler des trois modĂšles que j’utilise le plus, la PURE, la DS-LINE, et la DROP-DIA. Une ondulante pour moi est une arme en dĂ©but de saison quand les poissons sont plaquĂ©s au fond et bougent trĂšs peu Ă  cause de la tempĂ©rature de l’eau, C’est un leurre qui, mĂȘme presque arrĂȘtĂ© et/ou posĂ© au fond, est pĂȘchant, trĂšs facile Ă  utiliser pour un dĂ©butant et surtout qui s’accroche peu grĂące Ă  l’hameçon simple. – La PURE, 4 versions, je vous conseille de ne pas faire attention Ă  la taille mais plus au poids de la cuillĂšre, en effet je trouve cette ondulante efficace lorsque vous trouvez le poids idĂ©al pour la faire flotter » juste au dessus du fond. J’utilise cette cuillĂšre pour battre du terrain dans les grands courants soutenus, je lance perpendiculairement ou 3/4 aval au courant et je laisse la PURE faire son travail toute seule ligne tendue. Si votre cuillĂšre racle le fond vous ĂȘtes trop lourd et si au contraire vous la voyez surfer vous ĂȘtes trop lĂ©ger. A vous de trouver le poids idĂ©al. Vous pouvez lui donner quelques impulsions du bout de la canne pour la faire vivre un peu plus mais c’est souvent inutile. Je rĂ©alise en gĂ©nĂ©ral cette animation quand la cuillĂšre passe au dessus et tombe derriĂšre un obstacle. Gare aux touches qui sont violentes avec cette technique, la truite a tendance Ă  se prendre seule et vĂ©rifiez bien votre frein du moulinet avant. Mes trois coloris de PURE indispensables chez moi. – La DS-LINE, je l’utilise de maniĂšre diffĂ©rente, elle est moins dense que la PURE. En moyenne riviĂšre, je vais l’utiliser en amont en la retenant simplement dans les veines d’eau que je vais pĂȘcher, elle virevolte lentement et la touche est souvent un arrĂȘt de la dĂ©rive. Sur le mĂȘme type de riviĂšre je vais l’utiliser sur les zones de calme car elle Ă©met de gros flashes qui se voient de loin. Les poids de 5 gr et 6,5 gr sont les plus adaptĂ©s pour moi pour ces utilisations. DS-Line 5 gr et 3 gr. L’ondulante est un leurre peu ou pas utilisĂ© dans les ruisseaux et mĂȘme les petits ruisseaux de montagne. Je pĂȘche les ruisseaux de la TruyĂšres ou mĂȘme de La Colagne chez moi avec les ondulantes. La DS-LINE en 3 gr et 4 gr est trĂšs prenante dans ces milieux qui regorgent de truites souvent trĂšs agressives quand une proie consĂ©quente se prĂ©sente Ă  elles. – La DROP-DIA, elle, a une nage plus serrĂ©e que les deux autres. C’est souvent mon Joker quand j’ai des suivis ou que j’ai manquĂ© un poisson au ferrage. J’utilise cette cuillĂšre principalement sur des pĂȘches Ă  vue. Soit en attaquant un poisson repĂ©rĂ©, soit un poste marquĂ© oĂč je n’ai pas eu de rĂ©sultat avec les autres leurres. En lac, c’est pour moi la meilleure ondulante que l’on propose. Drop-Dia en 3 gr et 4 gr avec son effet diamant ». Top leurre numĂ©ro 4, l’indispensable AR-S. Quelques fois zappĂ© Ă  cause de son prix, les pĂȘcheurs qui ont essayĂ© une AR-S de Smith ne regardent souvent plus Ă  la dĂ©pense comparĂ©e Ă  l’efficacitĂ© de cette cuillĂšre ! Quelques points techniques pour expliquer un peu son prix, un demi Ă©merillon baril directement fixĂ© sur l’axe principal de la cuillĂšre vous permet de monter cette cuillĂšre directement sur votre ligne et Ă©vite Ă  la cuillĂšre de vriller votre fil. Son Ă©quilibre fait qu’elle tourne dĂšs son entrĂ©e dans l’eau et la palette est dĂ©coupĂ©e afin d’accĂ©lĂ©rer sa vitesse de rotation. Si vous faites attention, l’équilibre et le montage de la cuillĂšre permet d’avoir un leurre pĂȘchant dans toutes les situations et tous les angles de pĂȘche. J’ai dĂ©couvert cette cuillĂšre il y a trois ans, en plein Ă©tĂ© ,cherchant chez mon dĂ©taillant une petite tournante pour m’essayer Ă  l’ultra lĂ©ger que je ne pratiquais pas jusque lĂ . En 50 m de pĂȘche, sur le ruisseau de la Colagne, j’ai arrĂȘtĂ© de compter le nombre de poissons et de touches que j’ai eus. Fier de cette dĂ©couverte, j’en ai informĂ© les copains qui ont voulu une dĂ©monstration pour voir si rĂ©ellement il y avait une diffĂ©rence avec une cuillĂšre classique
 On s’est retrouvĂ© sur le Lot, moyenne riviĂšre, et on a passĂ© les 100 truites en un aprĂšs midi ! Tous conquis, l’AR-S est dans toutes les boĂźtes des pĂȘcheurs que je connais aujourd’hui. Une AR-S 3,5 gr coloris 03, ma prĂ©fĂ©rĂ©e. Mais ! Il y a forcĂ©ment un mais » dans cette histoire idyllique, j’étais sĂ»r d’avoir LA cuillĂšre qui ferait la diffĂ©rence pour mon ouverture suivante. Eh bien non, je vous dĂ©conseille l’AR-S pour pĂȘcher les moyennes et grandes riviĂšres dans les eaux froides, je l’expliquerais, peut-ĂȘtre, par le fait que la palette va trop vite pour cette Ă©poque de l’annĂ©e et que la vibration ne convient pas aux poissons encore engourdis par les eaux froides de la LozĂšre. Un vrai conseil de pĂȘcheur, attendez la fin du printemps, dĂ©but de l’étĂ© pour sortir vos AR-S en moyenne ou grande riviĂšre lĂ  elles sont clairement imbattables si vous voulez faire de la touche. Par contre dans les ruisseaux, et particuliĂšrement les ruisseaux de montagne, elle est mon leurre numĂ©ro 1 indĂ©trĂŽnable ! Niveau technique, l’AR-S cible les poissons modestes, une ligne en 16/100 suffit amplement pour gagner le maximum de discrĂ©tion, et deux choix s’offrent Ă  vous, soit une pĂȘche amont en peignant scrupuleusement chaque veines d’eau Ă  l’image d’un pĂ©cheur en nymphe, ou alors pĂȘche aval en laissant la cuillĂšre faire le boulot seule. Pour les ruisseaux mĂ©fiez vous, la palette rentre en action au contact de l’eau, vous aurez des poissons qui la saisiront avant mĂȘme de vous laissez le temps de fermer le pick-up. Top leurre numĂ©ro 5, l’hybride, l’AR-HD Minnow Nous voilĂ  au 5 Ăšme leurre qui sera forcĂ©ment dans ma boite pour le jour J. L’AR-HD Minnow, un hybride entre une palette d’AR-S et le corps d’un poisson nageur du regrettĂ© AR-FS
 Je ne vais pas vous mentir, je pĂȘche avec ce leurre depuis la saison passĂ©e, je ,ne l’avais jamais utilisĂ© jusque lĂ  et quand je l’ai dĂ©couvert, je m’en suis voulu d’avoir perdu tout ce temps sans lui. C’est simple les 4 derniers mois de la saison 2021 il a Ă©tĂ© mon leurre numĂ©ro 1 partout ! Moyenne et grande riviĂšre, ruisseaux, mais aussi en lacs et sur tous les carnassiers. L’AR-HD Minnow dans ces 4 coloris. MĂȘme prioritĂ© que l’AR-S, il pĂȘche dĂšs qu’il touche l’eau, vous pouvez le travailler au moulinet uniquement en lancĂ©-ramenĂ© pur et dur en variant vos vitesses de rĂ©cupĂ©ration, vous avez un leurre qui scintille grĂące Ă  la palette avec un volume d’eau poussĂ© plus important. Vous pouvez l’animer comme un poisson nageur avec une bavette, votre leurre a une nage trĂšs erratique dans le courant et les signaux qu’envoie la palette le rend trĂšs attractif. Vous pouvez Ă©galement, et c’est lĂ  que je me rĂ©gale le plus, pĂȘcher aval canne assez haute et le laisser travailler simplement dans le courant en animant Ă  l’approche de chaque obstacle. Et c’est pour cette derniĂšre animation que je vous le conseille fortement car je suis persuadĂ© que les truites de dĂ©but de saison ne pourront pas rĂ©sister Ă  une proie proposĂ©e au raz du fond, qui se dandine et flashe devant elles ! VoilĂ  j’espĂšre que cet article pourra vous aider Ă  y voir plus clair pour sĂ©lectionner vos leurres chez Smith Marryat Europe, il ne vous reste plus qu’à prĂ©parer vos cannes et autres Ă©quipements. Je vous souhaite une bonne saison truite 2022 ! Un article Ă©crit par SANMIQUEL Julien, partenaire Smith Marryat Europe, secteur LozĂšre 48. Facebook Instagram
Lechatterbait, rebaptisĂ© Blade Jig ou Bladed Jig rĂ©cemment puisque Chatterbait est une marque dĂ©posĂ©e distribuĂ©e par Z-Man, est un leurre qui jusqu'Ă  maintenant peinait Ă  ĂȘtre vraiment populaire en France. Les choses changent puisque ce leurre sĂ©duit de plus en plus de pĂȘcheurs de carnassiers.
Des premiĂšres courses de lĂ©vriers dĂšs l’AntiquitĂ© Bas relief d'Anubis, le dieu Ă©gyptien a tĂȘte de lĂ©vrier Les lĂ©vriers font partie de la vie humaine depuis la nuit des temps. Ainsi, dĂšs le 4Ăšme millĂ©naire avant les SumĂ©riens les apprĂ©ciaient particuliĂšrement pour leurs talents dans la chasse Ă  la gazelle. Les Égyptiens s'entouraient aussi de ces chiens, si l'on en croit les nombreuses peintures et sculptures retrouvĂ©es dans des tombeaux de l’époque. À la mort du pharaon, un lĂ©vrier Ă©tait d’ailleurs momifiĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s, et le dieu Anubis lui-mĂȘme, gardien des morts et conducteur des Ăąmes, Ă©tait reprĂ©sentĂ© par une tĂȘte de lĂ©vrier ou de chacal. UtilisĂ©s Ă  la fois pour la chasse et pour la compagnie, les lĂ©vriers avaient un rĂŽle culturel, fonctionnel et quotidien trĂšs important. D’ailleurs, ils Ă©taient extrĂȘmement bien traitĂ©s et des lois punissaient quiconque les maltraitait. Dans la civilisation assyrienne, vers 2500 avant la chasse Ă  l’aide de lĂ©vriers prit une tournure plus sportive. En effet, les Assyriens pratiquaient la chasse Ă  courre, ou vĂ©nerie, comme sport dans le cadre de leur entraĂźnement Ă  la guerre. Entre 2000 et 1200 avant le peuple celte apparut en Europe. Leur chien de prĂ©dilection Ă©tait le lĂ©vrier, qu’ils nommaient Vertragus pied rapide » et qu’ils utilisaient tant pour la chasse que pour le sport. Étant un peuple de cavaliers, avoir le lĂ©vrier comme partenaire de chasse leur permettait de chasser Ă  cheval, puisque le lĂ©vrier chasse Ă  vue et attrape le gibier lui-mĂȘme. La dĂ©esse HĂ©cate et son lĂ©vrier Les Grecs connaissaient Ă©galement le lĂ©vrier, mais ne firent apparemment nullement usage de ses talents de chasseur. Il est ainsi dĂ©crit Ă  la fin du 8e siĂšcle avant par le poĂšte HomĂšre, dans sa cĂ©lĂšbre OdyssĂ©e, comme un chien au poil ras dont les muscles saillaient et qui savait courir si vite ». Au 4e siĂšcle avant XĂ©nophon, historien, philosophe et chef militaire grec vivant Ă  AthĂšnes, Ă©crivit son cĂ©lĂšbre livre De la cynĂ©gĂ©tique ou Art de la chasse, oĂč il parle en dĂ©tails de la chasse et du rĂŽle du chien lors de celle-ci. Il Ă©voque des chiens qui sont lents et pistent le gibier au flair, laissant Ă  l’homme le travail de chasser. Son ouvrage est trĂšs complet, mais on n’y trouve aucune mention du lĂ©vrier et de son aptitude Ă  chasser Ă  vue, alors qu’il n’aurait pas manquĂ© d’en parler si cela avait existĂ© dans la GrĂšce de l’époque. Il faut attendre la conquĂȘte de la Gaule par Rome en 52 avant pour que les Romains dĂ©couvrent et adoptent le Vertragus comme chien de chasse et le fassent connaĂźtre Ă  leurs colonies, dont la GrĂšce vaincue un siĂšcle plus tĂŽt. Au 2e siĂšcle de notre Ăšre, l'Ă©crivain Arrien, homme politique grec vivant sous l’Empire romain, Ă©crivit une nouvelle version du traitĂ© de XĂ©nophon sur la cynĂ©gĂ©tique. Il y Ă©voque de maniĂšre trĂšs imagĂ©e les mĂ©thodes de chasse des Celtes avec leurs chiens. Il explique Ă©galement les soins Ă  prodiguer au lĂ©vrier en tant que chasseur et en tant que pratiquant du sport dĂ©signĂ© alors sous le terme de chasses celtes ». Cette activitĂ© celtique ressemble fort au coursing moderne l’important n’est pas d’attraper le liĂšvre, mais de regarder une belle chasse et profiter du spectacle. Selon Arrien, les vrais chasseurs apprĂ©cient quand le liĂšvre parvient Ă  trouver un moyen de se sauver ». Les rĂšgles formulĂ©es par Arrien se limitent Ă  quelques principes un liĂšvre doit ĂȘtre poursuivi par maximum deux lĂ©vriers et doit avoir reçu une avance suffisante pour lui permettre de s’en sortir vivant. Par ailleurs, les mythologies grecque et romaine mentionnent Ă  de nombreuses reprises le lĂ©vrier. Par exemple, la dĂ©esse grecque Hecate, dĂ©esse de la lune et de la magie, Ă©tait souvent reprĂ©sentĂ©e avec ses deux lĂ©vriers. Quant Ă  la dĂ©esse de la chasse ArtĂ©mis chez les Grecs, et son pendant Diane chez les Romains, il est dit qu’elle se vit offrir sept lĂ©vriers par le dieu Pan. Selon Oppien de Cilicie, auteur grec du 2e siĂšcle de notre Ăšre, Castor, un des jumeaux divins des Dioscures, aurait mĂȘme inventĂ© la chasse avec lĂ©vrier! Les lĂ©vriers au Moyen Âge Illustration du Livre de la chasse » 1406 montrant notamment des lĂ©vriers C'est au Moyen Âge que l’usage du lĂ©vrier pour la chasse atteignit son apogĂ©e. Un document espagnol de 1081 fait Ă©tat d’une transaction de 100 piĂšces d’argent pour l’achat d’un Galgo noir, ce qui reprĂ©sente une somme trĂšs importante pour l’époque. Il faut dire que ce chien Ă©tait alors le prĂ©fĂ©rĂ© tant des grands d'Espagne qui les nommaient galgos » que de la noblesse et royautĂ© de France et d'Angleterre. Le roi Jean 1er d’Aragon 1350-1396 mourut d’ailleurs d’un accident de cheval en chassant une louve avec ses lĂ©vriers, prĂ©fĂ©rant la chasse Ă  ses devoirs royaux. Les lĂ©vriers Ă©taient d’autant plus le chien des nobles que, jusqu’au 17Ăšme, la loi espagnole interdisait au peuple d’en possĂ©der. Une telle mesure avait d’ailleurs Ă©galement Ă©tĂ© prise dĂšs l’an 1014 en Angleterre, oĂč le roi Canute Ă©tablit une loi rĂ©servant aux seuls nobles la possibilitĂ© de possĂ©der un lĂ©vrier, que ce soit pour la chasse ou simplement comme animal de compagnie. Elle perdura toutefois moins longtemps qu’en Espagne, puisqu’elle fut abolie au 16Ăšme siĂšcle par la reine Elizabeth 1re 1533-1603 qui adorait le coursing. Les chasses celtes Ă©voluĂšrent au rang de vĂ©ritable sport, et un besoin pressant se fit sentir de disposer d’un cadre mieux Ă©tabli. Thomas, 4Ăšme duc de Norfolk, Ă©crivit donc le premier code de rĂšgles officiel, en se basant principalement sur les principes formulĂ©s par Arrien 14 siĂšcles plus tĂŽt. Les dĂ©buts des courses de lĂ©vriers des temps modernes Le coursing ou la poursuite Ă  vue La rencontre de coursing de la Waterloo Cup », par Richard Ansdell 1840 Le premier club de coursing au monde, la Swaffham Coursing Society, fut fondĂ© en 1776 Ă  Norfolk par Lord Orford, tandis que Lord Craven fonda le deuxiĂšme, nommĂ© Hashdown Park Meeting, en 1780. Dans les annĂ©es qui suivirent, de nombreux clubs virent ainsi le jour en Angleterre, en Irlande et en Écosse. La rĂ©volution industrielle apportant aisance financiĂšre et temps libre, de plus en plus de gens commencĂšrent Ă  s’intĂ©resser Ă  ce loisir de l’aristocratie, ce qui explique la popularitĂ© croissante de ces clubs. En parallĂšle, le rĂšglement officiel de cette activitĂ© fut peaufinĂ© petit Ă  petit par accord entre les membres des diffĂ©rents clubs, afin de complĂ©ter les rĂšgles dĂ©jĂ  mises en place. L’expansion ferroviaire permit Ă  un nombre croissant de spectateurs d’assister Ă  ses courses, en les rendant accessibles beaucoup plus facilement. En particulier, l’annĂ©e 1836 vit la naissance de la Waterloo Cup, course prestigieuse qui continua d’ĂȘtre organisĂ©e chaque annĂ©e jusqu’à l’interdiction des courses de lĂ©vriers dans le pays en 2005. La gagnante fut une femelle nommĂ©e Milanie, possession de Lord Molyneux, qui empocha 16 livres pour cette victoire. Cette compĂ©tition se dĂ©roula pendant prĂšs de deux siĂšcles selon le mĂȘme rĂšglement, qui continue d’ailleurs Ă  rĂ©gir le coursing aujourd’hui. L’Australie eut aussi sa propre Waterloo Cup de 1868 Ă  France, la chasse avec des lĂ©vriers fut interdite Ă  partir de 1844. L’Office National de Chasse et de Faune sauvage expliqua en effet que la grande vitesse de course des lĂ©vriers permettait une capture trop facile de certaines espĂšces de gibiers, ce qui pouvait nuire au cheptel. Cette rĂ©glementation est toujours en place de nos jours, et les contrevenants encourent jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende. Aux États-Unis et au Canada, la rĂ©glementation varie selon les Ă©tats ou provinces et selon les saisons, limitant l’utilisation du lĂ©vrier sans vraiment l’interdire, puisque le territoire est beaucoup plus vaste et la population de gibier beaucoup plus nombreuse par rapport Ă  celle des chasseurs. L'hippodrome de Longchamps en 1857, dans Le monde illustrĂ© » Les lĂ©vriers ne pouvant plus servir Ă  la chasse aussi librement qu’avant, voire pas du tout, les courses de lĂ©vriers se popularisĂšrent et modernisĂšrent, avec toujours le but d’amĂ©liorer la race en sĂ©lectionnant les meilleurs reproducteurs. Durant la fin du 18Ăšme et au cours du 19Ăšme siĂšcle, les clubs de coursing se multipliĂšrent dans les Ăźles britanniques, puis dans les colonies et en Europe. La France inaugura en septembre 1854 le terrain des sports de Longchamp et son nouvel hippodrome. Le journal Mercure de France – Courrier des deux-mondes d’aoĂ»t 1854 et le Journal des chasseurs de la saison 1853-1854 ne manquĂšrent pas d’évoquer cet Ă©vĂ©nement, en mentionnant que les courses de lĂ©vriers seraient ajoutĂ©es au programme des nombreuses activitĂ©s proposĂ©es par ce complexe sportif. Ce sport se pratiquerait sur le terrain de l’hippodrome, aprĂšs les courses de chevaux, pour divertir le public. EugĂšne Chapus Ă©voqua aussi cette inauguration dans son livre Le sport Ă  Paris publiĂ© en 1854. Il y faisait grandement l’éloge de ce sport Ă©lĂ©gant, Ă©crivant notamment que pour rester en possession du privilĂšge de vogue qui lui est fait, Paris, qui sent chaque jour combien il lui importe d’étendre le cercle de ses attractions, va nous rĂ©vĂ©ler la course aux lĂ©vriers 
 avec ses Ă©motions vives, ses incidents, ses occasions de paris et ses rapides allures. » Parlant de la course aux lĂ©vriers et de la chasse au faucon, il ajoutait C’est dans les vastes plaines qui s’étendent du pont de Neuilly au pont de Suresnes, en longeant la Seine d’un cĂŽtĂ© et le bois de Boulogne de l’autre, sous les regards du chĂąteau de Bagatelle, que vont s’établir enfin ces deux belles conquĂȘtes du sport parisien. Paris, Ă  la faveur d’une riche association de capitalistes, se crĂ©e lĂ  un centre unique de haut sport. Cette belle Ă©tendue de terrain d’un vert d’émeraude, d’un sol Ă©lastique et moelleux, aux vastes horizons, devient, sous la dĂ©signation des sports de Longchamps, un théùtre oĂč se succĂ©deront, en spectacles grandioses, tous les nobles plaisirs du genre, courses plates, courses en longueur pour chevaux de deux ans, steeple-chases, rĂ©gates sur le fleuve, enfin la course aux lĂ©vriers [
]. La course au lĂ©vrier est non seulement un plaisir de jeunesse, mais un plaisir accessible Ă  l’homme qui, bien qu’il ne jouisse plus de sa pleine vigueur, aime encore le mouvement, l’exercice, le cheval, l’air, les champs, et se sent assez de verdeur pour l’action. La course au lĂ©vrier peut ĂȘtre le dĂ©lassement de l’homme qui a l’Ɠil encore bon, la main sĂ»re, les jambes fermes, le corps droit, et qui veut mĂ©nager les prĂ©cieux restes d’un bon tempĂ©rament et de fortes habitudes en ne les commettant pas dans les aventureuses et formidables Ă©preuves des autres sports. » L'hippodrome de Longchamp, Ă  Paris France Il expliquait ensuite avec grand enthousiasme le concept du coursing tel que pratiquĂ© depuis des siĂšcles chez les Anglais, ne manquant pas d’enthousiasme pour tenter de convaincre son lectorat, composĂ© en grande partie de gentlemen, d’adopter ce sport dans la Ville lumiĂšre. NĂ©anmoins, malgrĂ© tout l’optimisme dont firent preuve EugĂšne Chapus et les journaux de l’époque, le projet d’hippodrome permanent Ă©choua, faute du soutien de l’Empereur NapolĂ©on III. En 1857, le terrain changea de main au profit de la SociĂ©tĂ© d’Encouragement pour l’Industrie nationale, qui Ă©rigea sur l’emplacement mĂȘme de l’ancien Ă©difice achevĂ© Ă  peine trois ans plus tĂŽt ce qui devint le plus beau champ de courses du monde. Son inauguration eut lieu le 27 avril 1857, date qui marque l’avĂšnement des courses hippiques dignes de ce nom en France, ainsi que, plus discrĂštement le dĂ©but des coursings de lĂ©vriers. En effet, malgrĂ© la pratique du coursing par les aristocrates pour occuper leurs weekends en campagne, il semble que les courses de lĂ©vriers envoĂ»taient peu le public des Ă©vĂ©nements sportifs. C’est ce que l’on comprend notamment en lisant l’article intitulĂ© Une course de lĂ©vrier Ă  Vaucluse » Ă©crit par Maurice Crystal dans l’édition du 14 novembre 1863 de L’Illustration, Journal universel. L’auteur y raconte d’abord une partie de coursing amateur tenue par un aristocrate et ses amis. Les liĂšvres Ă©taient attrapĂ©s la nuit prĂ©cĂ©dant la course et mis dans un panier. La premiĂšre manche constituait en une poursuite d’un liĂšvre par les dix lĂ©vriers prĂ©sents en mĂȘme temps. Seuls les deux meilleurs lĂ©vriers furent autorisĂ©s Ă  participer Ă  la manche suivante, qui se termina par un drame les lĂ©vriers et leur proie moururent noyĂ©s dans une grotte. MalgrĂ© plus de huit jours de recherche, on ne retrouva jamais leurs corps. Photo de coursing du magazine Harper's Weekly » en 1886 Mr Crystal Ă©voque ensuite le coursing comme discipline sportive organisĂ©e et prĂ©sentĂ©e au public, s’étonnant du peu d’intĂ©rĂȘt qu’elle suscite Le turf des chiens, spĂ©cialement le turf de la race fine, Ă©lĂ©gante, ailĂ©e et chĂšre aux peintres, de grands lĂ©vriers, est une branche nouvelle du sport. Elle a conquis ses grandes lettres de naturalisation en AmĂ©rique, en Angleterre, en France. Mais il semble chez nous que les yeux soient ouverts pour ne rien voir. Des courses de lĂ©vriers ont lieu Ă  Paris presque aprĂšs chaque course de chevaux, et personne ne fait attention Ă  ces sportsmen Ă  cheval qui, la course finie, prennent rendez-vous et, se joignant aux piqueurs et aux lĂ©vriers, improvisent pour les derniĂšres heures du jour, une course de lĂ©vriers bien plus vivace, mouvementĂ©e et agrĂ©able que la course des chevaux qui a ralliĂ© tous les badauds. Aujourd’hui, il n’est plus d’entraĂźneur, il n’est mĂȘme plus de veneur qui, ayant un cheval de chasse, n’ait pas ses lĂ©vriers de course. Ce turf a, sur les luttes de l’hippodrome, l’avantage d’ĂȘtre moins monotone. Ce plaisir innocent sied aux chĂątelaines qui s’attardent en automne Ă  la campagne?; aux jeunes chasseresses, il offre tout l’avantage de l’exercice en plein air, du gymnase Ă  cheval, avec le but d’une lutte, d’une poursuite Ă©minemment propice au dĂ©veloppement des forces. [
] Le turf des lĂ©vriers Ă©chappe Ă  tout classement rĂ©gulier dans les plaisirs parisiens?; mais on peut facilement, en automne, donner le spectacle Ă  Longchamps, et plus souvent encore dans nos parcs historiques, dans les campagnes de nos grands Ă©leveurs ou dans les bois du petit nombre de chĂąteaux restĂ©s debout. Ce turf est admirablement constituĂ© en AmĂ©rique, en Russie, en Autriche, en Belgique, en Angleterre. Il accompagne les courses de chevaux et en corrige la monotonie et le repos forcĂ©. [
] C’est un plaisir de jeunesse accessible Ă  la femme, Ă  la jeune fille qui aime le mouvement et l’exercice, le cheval, l’air, les champs, et qui se sent assez de verdeur pour cette poursuite Ă©mouvante et souvent bizarre. » MalgrĂ© ce manque d’intĂ©rĂȘt initial que dĂ©plore Maurice Crystal, le coursing finit par trouver petit Ă  petit sa place en France. En 1881 fut fondĂ©e la SociĂ©tĂ© Centrale Canine pour l’amĂ©lioration des races de Chiens en France SCC, reconnue comme Ă©tablissement d’utilitĂ© publique en 1914. Elle a pour but, entre autres, de patronner les rĂšglements gĂ©nĂ©raux des diffĂ©rents sports canins Ă©tablis par les associations Ă©trangĂšres et par la FĂ©dĂ©ration Cynologique Internationale FCI. Créée en 1911 par cinq membres fondateurs dont la SCC, cette derniĂšre est mandatĂ©e par ces dernier pour Ă©tablir les standards internationaux des races de chiens et les rĂšglements internationaux des diffĂ©rents sports canins, donc le coursing. Coursing avec leurre mĂ©canique Il est difficile de dĂ©terminer quand exactement le liĂšvre fut remplacĂ© par un leurre mĂ©canique dans les Ă©preuves de coursing. Il est Ă©tabli en tout cas que le premier leurre mĂ©canique fut inventĂ© aux États-Unis en 1906, et que le dispositif ne fut introduit en Europe que dans les annĂ©es 20. Toujours est-il que l’épreuve demeure identique, la seule diffĂ©rence Ă©tant que le liĂšvre est remplacĂ© par un leurre mĂ©canique. Aux États-Unis, l’American Sighthound Field Association ASFA fut fondĂ©e en 1972. Il s’agit de la premiĂšre association amĂ©ricaine de renommĂ©e nationale pour la course Ă  vue, activitĂ© qu’elle rĂ©glemente Ă  l’échelle de l’ensemble du pays. Le dĂ©veloppement de la PVL Poursuite Ă  Vue sur Leurre rĂ©glementĂ©e dans l’Ouest amĂ©ricain intrigua un couple de Canadiens originaires de Victoria, Mr et Mme Loube. En 1975, ils dĂ©cidĂšrent de parcourir plus de 2000 km pour faire concourir un de leurs LĂ©vriers Afghans lors de la premiĂšre compĂ©tition du Grand National Lure Coursing de Denver. Ils rĂ©itĂ©rĂšrent l’expĂ©rience quelques mois plus tard, en allant participer cette fois Ă  une course dans la rĂ©gion de San Francisco, en Californie. A chaque fois, ils filmĂšrent les Ă©vĂ©nements dans les moindres dĂ©tails. De retour chez eux, ils passĂšrent une annonce dans les journaux locaux pour trouver d’autres amateurs de lĂ©vriers afin de fonder un club officiel de coursing au Canada. Tony et Helena James, fraĂźchement arrivĂ©s d’Angleterre avec leur LĂ©vrier Whippet nommĂ© Ringdove, ainsi que Clio Matheson, maĂźtre d’un Deerhound, y rĂ©pondirent. Une machine Ă  leurre mĂ©canique fut construite par une classe du collĂšge local, dont le professeur Ă©tait justement propriĂ©taire d’un LĂ©vrier Afghan. Ces passionnĂ©s purent ainsi commencer Ă  se rĂ©unir rĂ©guliĂšrement pour pratiquer leur sport prĂ©fĂ©rĂ© dans les parcs locaux, en utilisant le rĂšglement de l’ASFA. Ils baptisĂšrent leur association Canadian Sighthound Field Association CSFA puis, au cours des annĂ©es qui suivirent, voyagĂšrent Ă  travers leur pays, mettant le cap sur l’Est pour tenter d’implanter des clubs de coursing dans les villes principales. Ils furent aidĂ©s dans cette dĂ©marche par des membres de l’ASFA dĂ©sireux de voir ce sport se dĂ©velopper Ă©galement chez leur voisin du Nord, et leurs efforts conjuguĂ©s portĂšrent leurs fruits. Ainsi, des associations de coursing virent le jour partout Ă  travers le Canada Ă  la fin des annĂ©es 70 et au dĂ©but des annĂ©es 80. On apprit d’ailleurs avec le QuĂ©bec qu’il Ă©tait possible de pratiquer la PVL malgrĂ© la neige ! En 1982, un rĂšglement canadien de coursing fut acceptĂ© par le Club Canin Canadien CCC, et le CSFC devint l’autoritĂ© canadienne officielle pour cette activitĂ©. Le racing ou course de vitesse La premiĂšre course de lĂ©vriers oĂč seule la vitesse fut jugĂ©e embryon du racing moderne se dĂ©roula en 1876 Ă  Hendon, en Angleterre. Les compĂ©titeurs devaient simplement courir sur une ligne droite. En 1906, l’amĂ©ricain Owen Patrick Smith inventa le liĂšvre-leurre artificiel ; on peut le considĂ©rer comme le fondateur du racing tel qu’il est pratiquĂ© encore de nos jours. Sept ans plus tard, en 1919, il ouvrit Ă  Emeryville, en Californie, la premiĂšre piste ovale employant son invention. En 1926, la Grande-Bretagne organisa sa premiĂšre course de lĂ©vriers sur piste ovale, et la France fit de mĂȘme quelques annĂ©es plus tard. AprĂšs des millĂ©naires de coursing, le racing venait de naĂźtre. En 1924 fut créée l’Union Internationale des Clubs de LĂ©vriers UICL. Jusqu’à sa disparition en 2020, l’UICL, qui siĂ©geait en Suisse, Ă©tait chargĂ©e d’organiser les courses de lĂ©vriers en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas. Aux États-Unis, l’annĂ©e 1992 vit la naissance de la National Oval Track Racing Association NOTRA, dont le but affirmĂ© demeure avant tout de permettre aux propriĂ©taires de lĂ©vriers de s’amuser avec leur chien. La Canadian Amateur Racing Association CARA, son pendant canadien, fut fondĂ© quatre ans plus tard, en 1996. L’apparition des paris sur les courses de lĂ©vriers Le cynodrome de Walthamstow, Ă  Londres MĂȘme si les paris entre particuliers ont toujours existĂ©, les courses restaient surtout l’occasion, pour les Ă©leveurs et propriĂ©taires, de prĂ©senter les qualitĂ©s de leurs chiens, et pour les spectateurs, de se divertir. Un prix Ă©tait certes remis au vainqueur, mais il valait plus pour son cĂŽtĂ© symbolique que pour son montant intrinsĂšque. On retrouve un Ă©tat d’esprit semblable dans la majoritĂ© des pays europĂ©ens oĂč les paris mutuels sont interdits, mais oĂč les courses de lĂ©vriers demeurent parfaitement lĂ©gales, comme en France et en Belgique. L’arrivĂ©e des paris mutuels donna une tout autre dimension aux courses de lĂ©vriers, qui passĂšrent du rang de simple divertissement Ă  celui d’activitĂ© lucrative pour l’État. C’est aux États-Unis, et plus prĂ©cisĂ©ment en Floride, qu’ils furent autorisĂ©s pour la premiĂšre fois en 1931. Plusieurs pays suivirent rapidement, Ă  l’instar de la France en 1933. Ils y furent toutefois interdits ensuite pendant 10 ans entre 1951 et 1961, avant qu’un agrĂ©ment ne soit accordĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© française de courses de lĂ©vriers, seul organisme habilitĂ© Ă  orchestrer des paris mutuels sur de tels Ă©vĂšnements. Alors que les annĂ©es 80 marquĂšrent un Ăąge d’or » du racing, de nombreux cynodromes ont depuis lors clos leurs portes par manque d’adeptes. On n’en compte plus dĂ©sormais qu’environ 150 dans le monde, et ce nombre est en chute constante. MĂȘme les pays oĂč la discipline Ă©tait autrefois trĂšs populaire, comme l’Angleterre et les États-Unis, ne sont pas Ă©pargnĂ©s. De fait, la notoriĂ©tĂ© du racing chute graduellement depuis les annĂ©es 90, et les choses se sont accĂ©lĂ©rĂ©es au 21Ăšme siĂšcle. Aux États-Unis, par rapport Ă  l’an 2000, 70 % des cynodromes ont vu leur activitĂ© dĂ©cliner, voire ont fini par ferme. Les 30 % restant parviennent gĂ©nĂ©ralement tout juste Ă  se maintenir. En France, alors qu’il avait atteint dans les annĂ©es 80 un sommet de prĂšs de 10 millions de francs, le montant total des paris passa en 2017 sous la barre des 100 000 euros. Ce chiffre fut mĂȘme encore divisĂ© par deux en 2019, d’aprĂšs Claude Klein, ancien prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Française des Courses de LĂ©vriers SFCL L’enjeu en termes de recettes fiscales Ă©tant devenu anecdotique 2400 euros en 2018, il ne fut guĂšre difficile d’opter Ă  l’automne 2019 pour une interdiction des paris mutuels, applicable depuis janvier 2020 – et qui conduisit d’ailleurs Ă  la disparition de la SFCL. Seules les courses amicales, sans enjeux financiers, demeurent lĂ©gales. L’avenir de la discipline reste toutefois trĂšs incertain, quand on sait par exemple qu’en 2019, le Championnat de France de courses de lĂ©vriers comptait moins de 100 chiens inscrits, contre plusieurs centaines autrefois. De fait, il n’y a plus aujourd’hui que 7 pays au monde oĂč les courses avec paris restent permises. Il s’agit de l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Irlande, le Mexique, la Nouvelle-ZĂ©lande, le Vietnam et les États-Unis. Dans ce dernier pays, elles ne sont autorisĂ©es que dans un nombre sans cesse plus minoritaire d’États les courses de lĂ©vriers qu’elles fassent ou non l’objet de paris sont dĂ©sormais illĂ©gales dans 41 des 51 États amĂ©ricains. Les seuls États oĂč elles sont autorisĂ©es et qui dĂ©tiennent des cynodromes sont l’Alabama, l’Arkansas, l’Iowa, le Texas et la Virginie-Occidentale. Le Connecticut, le Kansas, l’Oregon et le Wisconsin ne les interdisent pas non plus, mais ces États ne possĂšdent pas de cynodrome, ce qui rend quasi impossible la tenue de courses. D’ailleurs, Ă  l’échelle de l’ensemble du pays, 30 cynodromes ont fermĂ© leur porte dans les deux premiĂšres dĂ©cennies du 21e siĂšcle, si bien qu’il en reste dĂ©sormais moins de 20. En Australie, on constate la mĂȘme Ă©volution qu’aux États-Unis. Par exemple, en 2017, l’État de Nouvelle-Galles du Sud interdit Ă  son tour les courses de Grande-Bretagne, oĂč sont apparues les premiĂšres courses de lĂ©vriers modernes, Londres compta jusqu’à une vingtaine de cynodromes. Cette Ă©poque est dĂ©sormais bien rĂ©volue, puisque le dernier qui restait, situĂ© Ă  Wimbledon, ferma ses portes en 2017. Le terrain ayant acquis une valeur trĂšs importante vu la crise du logement, les propriĂ©taires prĂ©fĂ©rĂšrent rentabiliser leur parcelle de terre en y construisant des logements plutĂŽt qu’en y laissant un cynodrome qui occupait beaucoup d’espace sans gĂ©nĂ©rer des recettes consĂ©quentes. C’est d’ailleurs un phĂ©nomĂšne que l’on constate dans la majoritĂ© des grands centres urbains dans le monde. Dans un contexte haussier du prix du foncier, voire de crise du logement, il n’apparaĂźt pas surprenant que les habitations soient privilĂ©giĂ©es au dĂ©triment des cynodromes
 Le Hunting Act de 2004, inspirĂ© d’une loi semblable votĂ©e en Écosse deux ans plus tĂŽt, porta Ă©galement un grand coup Ă  l’usage de lĂ©vriers dans l’ensemble du royaume. En effet, en mĂȘme temps que l’interdiction notamment de la chasse Ă  courre, elle bannit la chasse avec des lĂ©vriers en Angleterre et au pays de Galles, ce qui eut notamment pour effet de mettre fin en 2005 Ă  la prestigieuse Waterloo Cup. Cette compĂ©tition emblĂ©matique se tenait chaque annĂ©e depuis 1836 dans le village de Great Altcar, au cƓur du Lancashire. Son abolition poussa des Irlandais Ă  crĂ©er dĂšs 2006 la Seamus Hughes Memorial Cup, aujourd’hui populaire auprĂšs des Anglo-Saxons adeptes de coursing. Les courses de lĂ©vriers, une activitĂ© controversĂ©e Affiche contre les courses rĂ©alisĂ©e en 2018 par l'association LĂ©vriers sans frontiĂšres Plus que l’espace occupĂ© et le coĂ»t du loyer, ce qui entraĂźne de nos jours le dĂ©clin des courses de lĂ©vriers partout dans le monde est avant tout la perte d’intĂ©rĂȘt du public, dans un contexte oĂč ces manifestations sont de plus en plus dĂ©criĂ©es. En effet, nombre d’associations et organismes ont su utiliser les moyens de communication modernes pour sensibiliser l’opinion collective en dĂ©nonçant les mauvais traitements infligĂ©s aux chiens inscrits dans les courses avec paris. Ces derniers sont poussĂ©s Ă  l’extrĂȘme de leur limite, et mĂȘme parfois droguĂ©s, ce qui accroĂźt le risque de blessures inhĂ©rent Ă  la course en elle-mĂȘme. En effet, sous l’effet de la drogue, ils repoussent leur limite au-delĂ  du raisonnable, ne ressentant pas les signaux de douleur Ă  temps cela occasionne des blessures plus graves en intensitĂ© et en durĂ©e que celles que les courses sont dĂ©jĂ  susceptibles d’engendrer Ă  la base. En outre, le monde des courses de chiens peut ĂȘtre impitoyable les animaux trop lents, blessĂ©s ou trop ĂągĂ©s et qui ne sont donc plus en mesure de concourir ne coulent pas forcĂ©ment des jours heureux dans le cadre d’une retraite sportive bien mĂ©ritĂ©e
 Certains sont carrĂ©ment Ă©liminĂ©s physiquement, dans certains cas par des moyens cruels tels que la pendaison ou en les utilisant comme cibles vivantes dans des champs de tir. En Espagne et aux États-Unis furent mĂȘme dĂ©couvertes des fosses communes renfermant les carcasses de centaines de lĂ©vriers tuĂ©s par balle Ă  proximitĂ© des cynodromes. Or, partout dans le monde, la prise de conscience sur le bien-ĂȘtre animal progresse, et de plus en plus d’initiatives pĂ©titions, manifestations
 pressent les lĂ©gislateurs d’agir pour mettre fin aux pratiques synonymes de maltraitance. Les courses de chiens ne sont pas Ă©pargnĂ©es par ce phĂ©nomĂšne, comme le montrent d’ailleurs les nombreuses dĂ©cisions d’interdiction prises au cours des derniĂšres annĂ©es par des autoritĂ©s locales ou nationales. En parallĂšle, divers organismes s’acharnent pour sauver ces chiens et les placer dans des familles d’adoption qui leur permettent de connaĂźtre une deuxiĂšme vie normale et une retraite paisible. Certains existent depuis longtemps, mais bĂ©nĂ©ficient dĂ©sormais d’une notoriĂ©tĂ© qu’ils n’avaient pas jusqu’alors.
Justepour situer le degrĂ© de paranoĂŻa des plus virulents dĂ©tracteurs du diesel : les 40 plus gros cargos du monde polluent autant que les 760 millions d’automobiles de la planĂšte : ces
L'annulation de la dette des pays pauvres est en passe de devenir le principal sujet du sommet du G8 qui se tiendra en juillet en Ecosse. Il est dommage que si peu de gens se rendent vraiment compte de la farce que pourrait reprĂ©senter une telle mesure. HĂ©las, la plus grande partie du public, encouragĂ©e par des rock stars, des leaders religieux et d'autres vedettes bien intentionnĂ©es, semble avoir subi un lavage de cerveau et croire que l'annulation de la dette constitue un pas de gĂ©ant vers la fin de la pauvretĂ© dans le monde. Mais effacer la dette des pays pauvres sans poser les bases d'un cadre plus efficace pour l'avenir est un geste vide de sens. A premiĂšre vue, il semble incroyablement gĂ©nĂ©reux et diplomatique de la part des dirigeants du G8 d'avaliser l'annulation de la dette des nations les plus pauvres du monde. Mais, de toute façon, personne ne s'attendait vraiment Ă  ce que cette dette soit acquittĂ©e. En fait, grĂące aux subventions en cours et aux futurs prĂȘts d'organisations humanitaires nationales et de prĂȘteurs multilatĂ©raux comme la Banque mondiale, la plupart des pays pauvres dĂ©biteurs » semblent destinĂ©s Ă  recevoir considĂ©rablement plus d'argent qu'ils n'en remboursent, sans que l'on puisse prĂ©voir la fin du processus. Les citoyens des pays riches sont peut-ĂȘtre Ă©gocentriques et complaisants, mais la situation n'est pas aussi horrible que certains veulent le laisser entendre. Certes, les richissimes Etats-Unis ne consacrent qu'un pathĂ©tique 0,2 % de leurs revenus Ă  l'humanitaire. Mais, au moins, ils ne taxent pas les pays pauvres, comme l'ont fait longtemps les pays riches impĂ©rialistes, y compris pendant une bonne partie du XXe siĂšcle. En outre, nul ne peut prĂ©tendre que les dirigeants du G8 tireraient d'Ă©normes profits en essayant de soutirer de la petite monnaie de peuples appauvris vivant avec 1 dollar par jour. Que pourraient-ils faire ? Envoyer des troupes en Afrique, pour saisir des grains de cafĂ© et des cacahouĂštes ? Recoloniser l'Afrique ? L'encaissement de la dette des nations pauvres est une absurditĂ©, aujourd'hui autant que dans un lointain avenir. La vraie question est de savoir combien d'argent les gouvernements des pays riches vont donner Ă  ceux des pays pauvres, pas l'inverse. Les fardeaux de la dette du tiers-monde ne sont guĂšre plus que les traces des Ă©checs de dĂ©veloppement d'antan. Si on leur donne une interprĂ©tation gĂ©nĂ©reuse, les prĂȘts passĂ©s reflĂštent un optimisme naĂŻf qui envisageait que des pays politiquement et Ă©conomiquement attardĂ©s pourraient connaĂźtre des croissances grandioses et rembourser leurs emprunts sans effort, grĂące Ă  une mise de fonds initiale. Une interprĂ©tation moins gĂ©nĂ©reuse de l'histoire de l'aide humanitaire serait que les lĂ©gislateurs des pays riches, trop mesquins pour accorder des subventions directes aux pays les plus pauvres, ne se sont laissĂ© convaincre de les aider qu'Ă  la condition que l'argent soit rendu. Naturellement, je parle essentiellement des prĂȘts officiels, mais les prĂȘts du secteur privĂ© aux pays les plus pauvres ne reprĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement qu'une portion nĂ©gligeable. Aujourd'hui donc, les pays riches veulent se sentir magnanimes en pardonnant » des dettes qui auraient dĂ» ĂȘtre accordĂ©es sous forme de dons dĂšs le dĂ©part. Tout le monde, exceptĂ© les critiques les plus dĂ©chaĂźnĂ©s du prĂ©sident amĂ©ricain George W. Bush, s'accorde Ă  reconnaĂźtre que les Etats-Unis ont largement initiĂ© un mouvement tentant d'amĂ©liorer un peu la situation. L'administration Bush a placĂ© les dons au centre de sa politique d'assistance extĂ©rieure, une implication incarnĂ©e par sa nouvelle agence d'assistance, le Millennium Challenge Account. En outre, suite Ă  de rĂ©cents changements Ă  la Banque mondiale, les Etats-Unis envisagent de suivre le prĂ©cepte classique du mĂ©decin commencer par ne pas faire de mal ». Ils dispensent davantage d'aide, tout en essayant d'en concentrer les bĂ©nĂ©fices sur des pays raisonnablement bien gouvernĂ©s. Leur but est louable. Ils veulent ĂȘtre sĂ»rs que cette aide sera tout entiĂšre consacrĂ©e Ă  l'assistance, sans Ă©quivoque, et qu'elle ne sera pas simplement exploitĂ©e par de mauvais gouvernements dĂ©sireux d'Ă©tendre leur mainmise sur le pouvoir. Il faut reconnaĂźtre qu'il existe toujours un dĂ©bat fĂ©roce sur la bonne maniĂšre de porter assistance aux pays pauvres, qui va faire rage en coulisses lors du sommet du G8. De nombreux EuropĂ©ens sont persuadĂ©s que les organismes d'assistance comme la Banque mondiale vont dĂ©pĂ©rir et succomber si on leur laisse les dons pour tout revenu. Mais je crois que le problĂšme pourrait facilement ĂȘtre rĂ©solu en attribuant Ă  la Banque mondiale des obligations de pays riches et en lui permettant d'en dĂ©penser les intĂ©rĂȘts. Le programme de dĂ©veloppement des Nations unies dĂ©fend la position que tous les pays devraient recevoir une aide consĂ©quente, quelle que soit la façon dont ils sont gouvernĂ©s, sur le principe que des milliers d'enfants meurent chaque jour et que cela ne laisse pas de place Ă  un extrĂ©misme moralisateur. Je ne suis pas de cet avis selon mon interprĂ©tation, les donateurs doivent vraiment prendre soin de ne pas aggraver la situation, ce qui, dans des pays corrompus, est bien plus difficile que ne le suggĂšre l'ONU. En bref, le problĂšme fondamental du mantra de l'annulation de la dette, c'est qu'il regarde derriĂšre au lieu de regarder devant. Si les dirigeants du G8 veulent vraiment aider les pays pauvres, il faut commencer non pas par l'annulation de la dette, mais par trouver une maniĂšre fiable de soutenir l'assistance par le don et de promouvoir la responsabilitĂ© financiĂšre des donateurs et des bĂ©nĂ©ficiaires. S'il y avait une volontĂ© politique, il ne serait ni difficile ni cher de restructurer les agences d'assistance comme la Banque mondiale et les banques de dĂ©veloppement rĂ©gional en organismes uniquement dĂ©diĂ©s Ă  l'octroi de subventions. Le professeur Jeremy Bulow, de l'universitĂ© Stanford, et moi-mĂȘme avons montrĂ© par exemple que, en dotant la Banque mondiale de 100 milliards de dollars, elle pourrait mener Ă  bien les tĂąches qu'elle fait le mieux avec davantage d'efficacitĂ© et de transparence qu'elle ne peut le faire actuellement en empruntant et en prĂȘtant. Vu les taux d'intĂ©rĂȘt Ă  long terme exceptionnellement bas d'aujourd'hui, il en coĂ»terait annuellement... des cacahouĂštes.
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Les leurres souples shad font partis des indispensables Ă  avoir dans vos boĂźtes Ă  leurres. Ils ne sont pas chers, et se montrent redoutables une fois dans l’eau. Il s’agit du type de leurres souples le plus utilisĂ© pour la pĂȘche du carnassier. Il est possible de prendre aussi bien du brochet, du sandre, de la perche ou du silure, pour peu que l’on adapte sa taille et sa tĂȘte

Il y a bien des maniĂšres de se faire manipuler. L'effet de leurre consiste Ă  maquiller la rĂ©alitĂ© pour orienter les choix. L’effet de leurre est un biais cognitif assez courant, qui est particuliĂšrement Ă©tudiĂ© en marketing. Ce biais permet de modifier l’opinion d’un consommateur ou de n’importe quel individu, selon le contexte en ajoutant une option Ă  celles dont il dispose dĂ©jĂ . La nouvelle option, qui sert de repoussoir, motive Ă  modifier le choix d’origine. Comme tout cela semble un peu abstrait a priori, prenons quelques exemples. L’effet de leurre en marketing Vous vous proposez d’acheter un produit quelconque disons un robot mixeur de cuisine et vous trouvez d’abord ces deux options Un mixeur 900W Ă  80€ Un mixeur 1200W Ă  150€ Presque le double du prix, pour seulement un tiers de puissance en plus ? A moins que vous n’ayez des besoins trĂšs spĂ©cifiques, vous avez plus de 70% de chances de choisir la premiĂšre option. AprĂšs tout, avez-vous vraiment besoin d’un robot mixeur Ă  1200W, si tout ce que vous voulez, c’est pouvoir faire des soupes Ă  la maison ? Mais si on ajouter une troisiĂšme option intermĂ©diaire, vous allez changer d’avis. Si on vous propose en plus un robot mixeur de 1000W Ă  140€, vous aurez l’impression que, finalement, le mixeur Ă  1200W, dont vous pensiez ne pas avoir besoin l’instant d’avant, est une bonne option. Il vous semblera plus raisonnable de l’acheter, tout simplement parce que, si vous ne le faisiez pas, vous auriez l’impression de vous faire avoir. Si vous ĂȘtes en mesure de dĂ©penser une telle somme, au pire, vous vous rabattrez sur le mixeur intermĂ©diaire. Mais dans l’immense majoritĂ© des cas, plus personne ne se souciera du mixeur le moins cher, jugĂ© bas de gamme. Et ce alors mĂȘme que votre besoin, en tant qu’acheteur, n’a pas changĂ©. C’est exactement sur ce principe que reposent les prix-leurres dans un grand nombre de fast-foods si on propose une petite barquette de frites Ă  1€20, une moyenne Ă  1€80 et une grande Ă  1€90, vous pouvez ĂȘtre absolument certain que presque personne ne prendra la moyenne. Certains prendront peut-ĂȘtre la petite, mais la plupart des gens choisiront la grande, mĂȘme s’ils n’ont pas rĂ©ellement envie de manger autant de frites. Le leurre consiste, souvent, Ă  vous demander quel gĂąteau vous prĂ©fĂ©rez, et ce avant mĂȘme de vous demander si vous aimez ou non les gĂąteaux. Quand The Economist leurre ses abonnĂ©s L’une des illustrations les plus cĂ©lĂšbres a Ă©tĂ© amenĂ©e, il y a quelques annĂ©es, par les formules d’abonnement du journal The Economist. A l’origine, le journal proposait en effet deux formules Une formule uniquement numĂ©rique, qui donnait accĂšs Ă  l’intĂ©gralitĂ© du site et ce pour 59 dollars par an. Une formule uniquement papier, qui proposait les numĂ©ros imprimĂ©s de la revue, pour 125 dollars par an. Pendant longtemps, la premiĂšre option a eu plus de succĂšs auprĂšs des lecteurs que la seconde seuls 32% des lecteurs recevaient la publication imprimĂ©e, contre 68% d’abonnĂ©s web. Jusqu’à ce que The Economist intĂšgre une troisiĂšme option une formule complĂšte, comprenant papier et web, le tout pour 125 dollars par an Ă©galement. Et lĂ , tout a changĂ©. Les abonnĂ©s se sont ruĂ©s sur la troisiĂšme option. Et on est, trĂšs rapidement, passĂ© Ă  16% d’abonnĂ©s purement web et 84% d’abonnĂ©s pour la formule complĂšte. BĂ©nĂ©fice de l’opĂ©ration pour The Economist 52% de leurs abonnĂ©s ont dĂ©cidĂ© de payer plus cher pour le mĂȘme service au final, alors que jusqu’ici, ils semblaient pleinement satisfaits de la formule web. Les propositions de prix de The Economist Bien entendu, personne ou presque n’a pris la formule intermĂ©diaire, ne proposant que le papier et pas le web. Mais The Economist s’y attendait cette formule n’était plus dĂ©sormais, pour lui, une option valide, mais bien une option leurre. En proposant un tel deal, The Economist n’était pas stupide, bien au contraire la formule abonnement papier lui rapportait lĂ©gĂšrement plus que la formule web. Et les coĂ»ts du site web, relativement fixes, ne dĂ©pendaient que trĂšs peu du nombre total d’abonnĂ©s. De plus, les articles Ă©tant les mĂȘmes sur la version papier et la version digitale, le coĂ»t de conception des contenus restait identique. Seuls les prix d’impression et de transport s’ajoutaient, mais ils Ă©taient infĂ©rieurs Ă  ce que rapportait la diffĂ©rence entre les deux abonnements, sans compter que plus de lecteurs papier, cela voulait Ă©galement dire pour le journal qu’il pouvait dĂ©sormais vendre plus chers ses encarts publicitaires imprimĂ©s. Plus de la moitiĂ© des lecteurs d’un grand journal d’économie ont donc Ă©tĂ© sĂ©duits par une telle offre. Et le ressort de leur dĂ©cision, ce qui a fait changer leur choix, Ă©tait le leurre on leur proposait une option intermĂ©diaire qui, Ă  leurs yeux, Ă©tait infĂ©rieure Ă  la troisiĂšme. Ils avaient donc le sentiment, en choisissant la deuxiĂšme option, de se faire voler, ou, en tout cas, de rater une opportunitĂ©. Ils ont donc foncĂ© comme un seul homme sur l’offre en apparence allĂ©chante, et ce mĂȘme s’ils n’en avaient pas, a priori, exprimĂ© le besoin auparavant. Les restaurants de Huber Une autre expĂ©rience du mĂȘme type a Ă©tĂ© menĂ©e par Joel Huber, professeur de marketing Ă  la Duke University. Il proposait Ă  ses cobayes de choisir entre un repas dans un restaurant de grande classe du genre une Ă©toile au Michelin mais situĂ© Ă  plusieurs heures de route, ou dans un restaurant sympathique et de bonne qualitĂ© sans pour autant ĂȘtre fabuleux, situĂ© Ă  une heure de route. Le dilemme de base Ă©tait donc qualitĂ© ou facilitĂ© ? Une majoritĂ© environ les deux tiers des sujets prĂ©fĂ©raient la deuxiĂšme option un bon restaurant facile d’accĂšs les sĂ©duisait davantage qu’un excellent restaurant dont l’accĂšs imposait davantage de contraintes. Mais tout a changĂ© quand Huber a ajoutĂ© un troisiĂšme choix un restaurant de trĂšs bon niveau, mais tout de mĂȘme infĂ©rieur au restaurant de grande classe, situĂ© encore plus loin que le restaurant Ă©toilĂ©. ImmĂ©diatement, une majoritĂ© des sujets a commencĂ© Ă  choisir le restaurant Ă©toilĂ© en effet, bien que contraignante, l’option semblait moins contraignante que la troisiĂšme, et donc plus acceptable. Et quand Huber introduisit un quatriĂšme choix, les choses changĂšrent encore. Ce quatriĂšme choix Ă©tait un fast food, situĂ©, lui, juste au coin de la rue. A ce moment, les gens se mirent Ă  choisir le restaurant situĂ© Ă  une heure de route c’était l’option qui leur semblait, des quatre disponibles, ĂȘtre celle qui maximisait leur rapport profit la qualitĂ© du repas / contraintes la distance. Le leurre en politique L’effet de leurre est Ă©galement trĂšs puissant dans le domaine de la politique il est en effet frĂ©quent et l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, en France, en est une parfaite illustration que les Ă©lecteurs ne choisissent pas le candidat qu’ils veulent, mais bien celui capable de battre celui dont ils ne veulent pas. Et ce dĂšs le premier tour si l’ensemble des mĂ©dias n’avaient pas dit et rĂ©pĂ©tĂ© qu’Emmanuel Macron l’option souhaitĂ©e, et non les autres candidats les options Ă  rejeter Ă©tait capable de faire barrage Ă  Marine Le Pen l’option-leurre, il est probable que nombre d’électeurs, au premier tour, se seraient tournĂ©s vers d’autres candidats que lui. Bien entendu, c’était un mensonge le Front National est un parti tellement diabolisĂ© qu’au second tour, n’importe quel candidat placĂ© face Ă  un candidat FN est quasiment certain de l’emporter. Mais en donnant l’illusion, dĂšs le dĂ©but de la campagne, qu’il n’y avait que deux choix, dont un inacceptable pour la plupart des Ă©lecteurs, l’opĂ©ration mĂ©diatique a permis de crĂ©er une prophĂ©tie auto-rĂ©alisatrice. Tous les Ă©lecteurs ne sont certes pas tombĂ©s dans le panneau, mais pour une Ă©lection, il suffit d’influencer un faible pourcentage d’indĂ©cis pour faire pencher la balance. L’effet de leurre repose sur l’orientation de notre vision des choses, plus que sur l’influence directe de notre choix. Plus gĂ©nĂ©ralement, l’effet de leurre se manifeste souvent dans toutes les injonctions, et notamment celles des SJW et autres fanatiques, du type “Si tu n’es pas favorable Ă  cela, alors tu es 
 un traĂźtre, un fasciste, un salaud, un raciste, etc.” bien qu’il s’agisse lĂ  d’un cas limite, car extrĂȘmement grossier, il n’en est pas moins commun. Le leurre est ici la qualification infamante, que la cible de la manipulation est supposĂ©e vouloir Ă©viter. Comprendre l’effet de leurre Le nom technique de l’effet de leurre est effet de domination asymĂ©trique. Tant que vous n’ĂȘtes confrontĂ© qu’à deux choix, ces deux choix peuvent vous sembler symĂ©triques, chacun ayant son lot d’avantages et de dĂ©savantages ; et ce sont ces avantages et dĂ©savantages que vous jugez, avant, le plus souvent, de vous rabattre sur celui qui vous semble prĂ©senter le moins de dĂ©savantages. Mais en vous prĂ©sentant d’autres options, on vous prĂ©sente des points de comparaison, Ă  partir desquels vous allez juger de ces avantages et dĂ©savantages et non plus Ă  partir de vos besoins et de vos choix personnels. Le tout en donnant l’illusion que vous exĂ©cutez un choix raisonnable et rationnel, alors mĂȘme que l’on a, auparavant, limitĂ© les options de comparaison, justement afin de guider votre choix vers l’option souhaitĂ©e. Or l’esprit humain est souvent fainĂ©ant quand on nous dit qu’on doit choisir entre A, B et C, on n’imagine pas toujours que des options D, E ou F, qui existent mais que notre interlocuteur nous tait, existent Ă©galement. Et plus nous faisons face Ă  un choix complexe, plus nous avons tendance Ă  le trouve anxiogĂšne. Et pour cause le nombre de facteurs Ă  prendre en compte augmente avec le nombre d’options. TrĂšs vite, le moindre choix peut devenir trĂšs compliquĂ© et nous demander une Ă©nergie considĂ©rable. C’est pourquoi nous rĂ©duisons le plus souvent nos critĂšres Ă  deux ou trois variables, et ignorons les autres. Et la plupart des gens rĂ©duisent leurs critĂšres de choix aux mĂȘmes variables prix, dĂ©lai de livraison, proximitĂ©, tendances de la mode
, ce qui fait la joie des professionnels de la manipulation de masse. Comment se prĂ©munir de l’effet de leurre ? Il n’y a pas de solution-miracle en la matiĂšre. Mais il y a des pratiques d’hygiĂšne intellectuelle qui permettent, sinon de s’en protĂ©ger entiĂšrement, du moins d’en limiter les effets. ConfrontĂ© Ă  un choix limitĂ©, se demander s’il n’existe rĂ©ellement pas d’autre option. En gĂ©nĂ©ral, quiconque vous dit qu’il n’existe que deux ou trois, ou quatre 
 qu’importe options et que vous devez absolument choisir entre elles est en train d’essayer de vous escroquer ou de vous manipuler. En rĂ©alitĂ©, des situations de choix aussi limitĂ©es sont trĂšs rares. La plupart du temps, il existe toujours d’autres options. Et ce aussi bien dans le domaine Ă©conomique que politique, relationnel, amical. Les individus Triade Noire, ou, plus gĂ©nĂ©ralement, les manipulateurs, sont en gĂ©nĂ©ral particuliĂšrement douĂ©s pour vous faire croire que vos options sont bien plus limitĂ©es qu’elles ne le sont rĂ©ellement. Face Ă  des critĂšres de choix imposĂ©s et mis en avant par un interlocuteur intĂ©ressĂ© au rĂ©sultat, se demander quelle est la pertinence de ces critĂšres ai-je rĂ©ellement envie de plus de frites ? ai-je rĂ©ellement lu le programme de ces candidats ? le fait qu’on me laisse Ă  penser que telle option est inacceptable ne cache-t-il pas quelque chose d’autre ? Face aux manipulations plus grossiĂšres, telles que celles qu’affectionnent les SJW, il est utile de se demander si l’on souhaite rĂ©ellement bĂ©nĂ©ficier de la sympathie ou de la considĂ©ration d’une personne capable de traiter les autres de la sorte, et si on se soucie vraiment de ce que pense de nous un ĂȘtre assez vil pour avoir recours au chantage le plus grossier affectif ou rĂ©el afin de nous influencer. La temporalitĂ© est aussi une clef importante l’effet de leurre est d’autant plus puissant que vous avez peu de temps pour rĂ©flĂ©chir. RĂ©server votre dĂ©cision pour plus tard et y rĂ©flĂ©chir Ă  tĂȘte reposĂ©e est souvent une bonne idĂ©e. Plus on insiste sur le fait que vous devez absolument faire un choix, et que vous devez le faire rapidement, plus il y a de chances pour qu’on soit un manipulateur ou tout simplement un vendeur de robots mixeurs. Il est en rĂ©alitĂ© trĂšs frĂ©quent que le choix lui-mĂȘme soit illusoire ne pas choisir, ou inventer sa propre option, est Ă©galement une alternative recevable, dans bien des cas. Sur le plan idĂ©ologique comme en ce qui concerne les relations, ou encore les choix d’achats, un sĂ»r moyen de se protĂ©ger de l’effet de leurre consiste Ă  s’ĂȘtre penchĂ© sur ses propres valeurs et sur ses propres critĂšres de choix et de dĂ©cision a priori et de s’assurer qu’on les a Ă©tablis avant d’ĂȘtre confrontĂ© au moindre choix. Ainsi, on s’assure, sinon l’objectivitĂ©, du moins de combattre en terrain connu, et non de devoir accepter comme critĂšres ce qui nous est imposĂ© par les autres. Bien entendu, pour parvenir Ă  cela, avoir fait le point sur ses propres croyances, ses propres valeurs et ses propres objectifs, est primordial. Illustrations Patrick Fore Ksenia Polovodova Mar 14, 2019 Plusfondamentalement, le transhumanisme vise Ă  soigner le mal par le mal, alors que l'accĂ©lĂ©ration du mĂ©tabolisme Ă©conomique et social provoque des effondrements. Écologiques en particulier. Cinq mois sur douze, nous vivons Ă  crĂ©dit en termes de ressources, ce qui disqualifie ipso facto le transhumanisme, qui suppose la poursuite d'une croissance insoutenable. Ouverture carnassiers 2020, deuxiĂšme ! AprĂšs une longue attente on pensait que la pĂȘche des carnassiers Ă©tait enfin lancĂ©e. Et bien non ! Le jour mĂȘme de l’ouverture on apprenait que tous les plans d’eaux Ă©taient fermĂ©s Ă  la pĂȘche jusqu’à nouvel ordre 
 ordre qui arrivĂ© dans le RhĂŽne 10 jours aprĂšs. Seul restaient ouverts les cours d’eaux, [
] Avec le dĂ©confinement, l’ouverture... AprĂšs l’ouverture de la truite, qui a vite fini en queue de poisson, on attendait avec impatience la rĂ©ouverture de la pĂȘche, en particulier celle des carnassiers. Pas facile de trouver des informations sur les lieux qui seront ouverts, sur la navigation autorisĂ©e ou pas, en ce lundi matin 11 mai. C’est le 10 mai [
] DĂ©stockage de leurres de pĂȘche AprĂšs prĂšs de 10 ans d’activitĂ© le site va fermer ses portes en novembre 2020. Tous les leurres en stock sont vendus avec une rĂ©duction d’au moins 50%. Une belle occasion de faire le plein de leurre Ă  un trĂšs bon prix pour de belles pĂȘches, de prĂ©parer un cadeau pour ami pĂȘcheur, ou [
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] Peche des peacocks Ă  Miami En fĂ©vrier je me suis rendu Ă  Miami et ses environs pour trouver la chaleur et le soleil, tout en dĂ©couvrant une partie d’un pays que je ne connaissais pas, les USA. Le potentiel de pĂȘche des Etats Unis est impressionnant, tout autant que la passion pour la pĂȘche de ses habitants. IntĂ©ressĂ© en premier [
] Jour de folie chez les rotengles Il arrive parfois de capturer un gros gardon ou un beau rotengle Ă  l’aide d’un twist ou d’un petit leurre dure. Mais en ce dĂ©but d’automne j’ai fait ma plus belle pĂȘche de rotengles aux leurres Beaucoup d’activitĂ© en surface En arrivant sur le plan d’eau de Miribel je remarque tout de suite une grande [
] Le leurre du dĂ©but d’automne Avec la fin de la canicule et mĂȘme la baisse brusque des tempĂ©ratures, les poissons sortent enfin de leur longue lĂ©thargie. Il est temps de provoquer les carnassiers qui pendant cette pĂ©riode sont souvent trĂšs agressifs en prĂ©vision d’un hiver parfois long. Il est un leurre que j’aime bien utiliser dans cette pĂ©riode car utilisable [
] PĂȘche des chevesnes Ă  Colmar Les chevesnes ne sont pas des carnassiers trĂšs recherchĂ©s, d’autant qu’ils sont assez rares autour de Lyon. Pourtant ils sont de beaux combattants, et avant ce dĂ©but d’aoĂ»t je n’en avais capturĂ© que 3, tous de moins de 30 cm. Mais ma visite touristique dans la rĂ©gion de Colmar a Ă©tĂ© une belle surprise pour [
] Le leurre du mois de juillet Avec la grosse vague de chaleur que nous avons connu, suivi d’un Ă©pisode pluvieux et assez froid, les poissons tout comme sont un peu perdu et donc difficile Ă  capturer. Dans ces situations il faut utiliser avec beaucoup de persĂ©vĂ©rance les leurres fĂ©tiches qui nous ont rapportĂ© tant de belles prises. Et en ce dĂ©but [
] Plusle monde menace de s'Ă©crouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes. Tel est le rĂŽle du transhumanisme, qui prĂ©tend nous augmenter , nous doter de capacitĂ©s faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinĂ©es Ă  nous faire accepter l'artificialisation croissante de nos vies. Se dĂ©tourner ? Cela n'est pas si simple. Le La surprise est totale, l’information inĂ©dite, le scoop incroyable la fraude et l’évasion fiscales sĂ©viraient aux quatre coins de la planĂšte, via des paradis fiscaux. Il n’a pas fallu moins d’un consortium de 96 mĂ©dias internationaux et de 400 journalistes pour Ă©tayer une telle rĂ©vĂ©lation, dĂ©sormais connue sous le terme forcĂ©ment anglais de Paradise papers ». Plus encore que dans les affaires prĂ©cĂ©dentes printemps 2016, automne 2016, un torrent Ă©ditorial a dĂ©ferlĂ©, listant les secrets des multinationales concernĂ©es, couvrant d’opprobre les milliardaires impliquĂ©s. A la suite des grands mĂ©dias, les responsables politiques, toutes tendances confondues – en France et ailleurs – ont Ă©tĂ© prompts et presque unanimes Ă  s’indigner. Les ministres des Finances des Vingt-huit se sont immĂ©diatement engagĂ©s Ă  renforcer la lutte contre les pratiques fiscales agressives », fussent-elles lĂ©gales. La Commission a pointĂ© Ă  demi-mots les Etats membres qui traĂźnent les pieds car soupçonnĂ©s de dumping fiscal inĂ©lĂ©gant Malte, l’Irlande, le Luxembourg
. A Bruxelles, de bons esprits ont opportunĂ©ment saisi l’occasion pour marteler que la rĂšgle de l’unanimitĂ© qui subsiste dans le seul domaine fiscal – pour prĂ©server un doigt de souverainetĂ© nationale – Ă©tait dĂ©cidĂ©ment obsolĂšte. Face Ă  un tel consensus, il convient de prĂ©server l’esprit critique. Et d’abord de souligner que l’indignation face Ă  des pratiques choquantes » substitue le terrain de la morale Ă  celui de la politique – ce qui est le moyen le plus sĂ»r d’égarer les peuples. Ensuite, l’insistance rĂ©currente quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de combattre cet envers de la mondialisation » interroge est-ce bien de l’ envers » qu’il s’agit ? Au fond, le message subliminal adressĂ© aux manants est le suivant si seulement nous arrivions Ă  endiguer et Ă  civiliser la cupiditĂ© » des grandes firmes et l’ aviditĂ© » des milliardaires, nous pourrions enfin profiter de la mondialisation heureuse. Or il faut rappeler cette vĂ©ritĂ© qui ne fait l’objet d’aucun grand titre l’évasion fiscale ne pourrait en aucune maniĂšre exister, du moins Ă  cette Ă©chelle, si la libre circulation des capitaux n’avait pas Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en table de la loi, dans les traitĂ©s europĂ©ens en particulier. Qui se souvient qu’avant la dĂ©cennie 1980, tout mouvement de capitaux Ă©tait strictement rĂ©glementĂ© et devait ĂȘtre dĂ©clarĂ© ? L’Union europĂ©enne a dynamitĂ© cet archaĂŻsme ». DĂšs lors, l’indignation officielle contre l’évasion fiscale pourrait ĂȘtre une maniĂšre de leurre, obscurcissant dĂ©libĂ©rĂ©ment la vĂ©ritable nature du phĂ©nomĂšne un choix politique de libertĂ© » que les oligarques mondialisĂ©s entendent maintenir quoi qu’il arrive. En outre, nous laisse-t-on entendre, tout pourrait aller bien mieux si les multinationales et les hyper-riches contribuaient raisonnablement aux budgets publics via l’impĂŽt. Mais une question n’est jamais posĂ©e comment se constituent les milliards de profits et de fortunes ? Pour ne citer qu’un exemple, le richissime Xavier Niel, propriĂ©taire de Free et actionnaire de rĂ©fĂ©rence du Monde est couvert de honte parce qu’il aurait mis Ă  l’abri ses petites Ă©conomies sous les tropiques. Mais lorsqu’un documentaire a rĂ©cemment mis au jour la vĂ©ritable origine de sa fortune – l’exploitation pure et dure de milliers de salariĂ©s, vĂ©ritables esclaves modernes – le retentissement mĂ©diatique a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement plus modeste
 Et pour cause ce n’est pas seulement lĂ©gal, c’est le fondement mĂȘme du systĂšme. Car le problĂšme n’est pas d’abord ce que reversent – ou pas – les dĂ©tenteurs de capitaux, mais la capacitĂ© de ceux-ci Ă  prospĂ©rer sur la seule base de l’exploitation du travail de ceux qui n’ont que leurs bras et leur tĂȘte pour vivre. Mettre le projecteur de l’indignation sur la consĂ©quence peut constituer le plus sĂ»r moyen d’escamoter la nature profonde du problĂšme. DĂ©jĂ , dans l’OpĂ©ra de quat’sous, Bertold Brecht faisait dire Ă  son hĂ©ros qu’est-ce que le cambriolage d’une banque comparĂ© Ă  la fondation d’une banque ? ». Enfin, ici et lĂ , d’aucuns pointent le bout de l’oreille et expliquent si nous n’endiguons pas l’évitement fiscal des oligarques, le populisme » risque de se dĂ©velopper encore. Mais tenter de surfer sur la colĂšre populaire pour mieux la dĂ©tourner de l’essentiel – n’est-ce pas lĂ , prĂ©cisĂ©ment, une bonne dĂ©finition du populisme » ? A force de jouer avec le feu de l’indignation, les apprentis sorciers mĂ©diatiques pourraient, un jour, avoir quelques surprises. Ă©ditorial paru dans l’édition de Ruptures du 24/11/2017 Samedi30 et dimanche 31 juillet 2022, Ă  19 h, au Leurre, 46, rue Saint-Jean ; rĂ©servation (12 € / 8 €) au 02 33 90 95 13 et via dites@leleurre.fr.

Il faut avouer que la comparution » sur TF1 Ă  laquelle le ministre de la Culture, F. Mitterrand, a dĂ» se rĂ©signer, jeudi 8 octobre 2009, n’était pas simple. Elle Ă©tait d’abord des plus humiliantes. Il lui fallait rĂ©pondre d’accusations honteuses de tourisme sexuel en ThaĂŻlande, voire, selon certains accusateurs, de pĂ©dophilie, dĂ©duites d’un chapitre de son livre, paru en 2005, intitulĂ© La mauvaise vie », paru chez Laffont. Il est vrai que les pages incriminĂ©es qu’on a pu lire dans Le de jeudi 8 octobre, pouvaient prĂȘter Ă  confusion. Aussi est-il d’autant plus intĂ©ressant d’observer les procĂ©dĂ©s d’expression ou les leurres que l’auteur a mobilisĂ©s pour tenter de se sortir de cette mauvaise passe. 1- La promotion artistique de son livre Il s’est d’abord attachĂ© Ă  promouvoir son livre tant par son genre que par sa qualitĂ©, en espĂ©rant que son excellence artistique lui vaudrait l’indulgence. 1- Le genre du livre Puisque c’était le genre qui crĂ©ait le malaise, on aurait attendu que l’auteur le clarifiĂąt. Il ne l’a pas fait et on le comprend. Il ne fallait pas livrer Ă  l’adversaire l’aveu d’une autobiographie qu’a tentĂ© d’entrĂ©e de lui arracher la prĂ©sentatrice cela revenait Ă  donner la seule piĂšce Ă  conviction attendue. Mais prĂ©tendre qu’il ne s’agissait que de fiction, c’était s’exposer Ă  l’incrĂ©dulitĂ© en raison de la prĂ©cision de certaines scĂšnes Il y a des descriptions qui sont rudes, » reconnaĂźt l’auteur avec raison. Il a donc continuĂ© Ă  cultiver l’ambiguĂŻtĂ© volontaire qui existe depuis la parution du livre. Est-ce une fiction ou une autobiographie ? Sur la couverture, dit-il, il n’y a rien de marquĂ©. Ce n’est ni un roman ni des mĂ©moires.. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© laisser les choses dans le vague. » La part autobiographique n’est pas niĂ©e pour autant C’est un rĂ©cit, admet-il, mais j’ai prĂ©fĂ©rĂ© ne pas mettre un rĂ©cit parce que pour moi c’est un tract, c’est-Ă -dire que c’est une maniĂšre de raconter une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă  la mienne, mais qui ressemble aussi Ă  la vie de beaucoup d’autres gens ». Ce n’est pas un rĂ©cit totalement autobiographique, dit-il encore, vous l’avez bien notĂ©, il n’y a rien marquĂ© dessus ». La mĂȘme ambiguĂŻtĂ© subsiste, du reste, par l’emploi rĂ©pĂ©tĂ© du mot garçon » et non de celui d’ homme » Oui, j’ai eu des relations avec des garçons, reconnaĂźt-il, on le sait, je ne le cache pas ». Peut-ĂȘtre, dans ce milieu particulier, le mot garçon » a-t-il le mĂȘme sens que celui de fille » pour parler d’une prostituĂ©e sans pour autant faire rĂ©fĂ©rence Ă  un mineur. Un non-initiĂ©, on l’admettra, peut se mĂ©prendre. Pour contourner la difficultĂ©, il avait pourtant Ă  sa disposition la thĂ©orie formaliste d’analyse littĂ©raire en vogue dont l’École abrutit ses Ă©lĂšves et France Culture, ses auditeurs. Il y fait rĂ©fĂ©rence par une brĂšve allusion, en corrigeant la prĂ©sentatrice qui Ă©voque ses expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel » 1 Oui, expĂ©riences du narrateur ! » rectifie-t-il aussitĂŽt sans expliquer davantage cette subtilitĂ©, sans doute jugĂ©e byzantine et incomprĂ©hensible pour le public de TF1. Peut-ĂȘtre a-t-il pensĂ© avec raison qu’on risquait de lui rire au nez s’il s’était engagĂ© sur cette voie et avait expliquĂ© ce qu’il voulait dire. La thĂ©orie formaliste Ă  la mode enseigne, en effet, qu’il faut distinguer l’auteur », ĂȘtre social de chair et d’os qui Ă©crit, et le narrateur », une sorte de fantĂŽme rĂ©putĂ© assumer la charge du rĂ©cit ». Car, paraĂźt-il, on ne saurait attribuer Ă  l’auteur les faits et gestes de ses personnages. Le malheur est que Flaubert qui s’y connaĂźt en roman, a clairement prĂ©venu que Mme Bovary, c’était lui ! », et qu’ en cas de diffamation, les juges ont montrĂ© que ce dĂ©doublement imaginaire Ă©tait nul et non avenu en condamnant chaque fois non pas le narrateur, cet ectoplasme qui n’existe pas, mais l’auteur qui lui existe bel et bien et ne peut fuir ses responsabilitĂ©s. Seulement, Ă  vouloir souligner la part de fiction de son livre, M. Mitterrand s’exposait Ă  la contradiction en signalant la raison pour laquelle le Premier Ministre l’aurait beaucoup apprĂ©ciĂ© Il avait Ă©tĂ© frappĂ©, a-t-il tenu Ă  rĂ©vĂ©ler, par le ton de sincĂ©ritĂ© et peut-ĂȘtre mĂȘme je dirais, par le courage dont le livre faisait part sic ». De telles qualitĂ©s mĂ©ritent-elles d’ĂȘtre saluĂ©es si le livre n’est pas le rĂ©cit d’une expĂ©rience personnelle ? 2- La qualitĂ© artistique du livre SimultanĂ©ment, on le voit, M. Mitterrand a insistĂ© sur la qualitĂ© de son livre, pensant que son excellence artistique reconnue lui vaudrait excuse, sinon absolution. Il use Ă  cette fin de trois leurres. a- L’un est le sophisme fondĂ© sur un amalgame. Il a repris la formule attribuĂ©e Ă  Henri Jeanson On ne fait pas de bonne littĂ©rature avec de bons sentiments », mais pour insinuer un raisonnement a contrario selon lequel de mauvais sentiments feraient nĂ©cessairement de la bonne littĂ©rature. Il souligne ainsi que son livre s’appelle la mauvaise vie, qu’ il raconte le parcours d’une existence difficile et que dans cette existence difficile, cette mauvaise vie, il y a aussi des mauvais lieux. » Or, la relation inverse est-elle automatique ? Suffit-il d’étaler de mauvais sentiments pour faire de la bonne littĂ©rature ? N’est pas Baudelaire qui veut ! Il n’y a pas que des fleurs Ă  pousser sur le Mal ! b- M. Mitterrand recourt ensuite au leurre de l’argument d’autoritĂ©. On l’a dĂ©jĂ  perçu dans l’opinion favorable du Premier Ministre qu’il a tenu Ă  rapporter. Cette fois, il souligne qu’ Ă  sa sortie son livre a Ă©tĂ© bien accueilli par la critique ». Or, on sait ce que vaut la critique du milieu littĂ©raire parisien depuis la charge de Romain Gary dans Vie et mort d’Émile Ajar » Gallimard, 1981 il n’y voit que coteries, cliques Ă  claques, copinages, renvois d’ascenseurs, dettes remboursĂ©es ou comptes rĂ©glĂ©s. » Et la maniĂšre dont il l’a roulĂ©e avec La vie devant soi », un roman publiĂ© en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar, et qui lui a valu un second Prix Goncourt - ce qui rĂ©glementairement n’est pas possible - lui donne quelque crĂ©dit. c- Enfin, il ne manque pas de faire jouer le leurre de la pression du groupe en rappelant le succĂšs du livre que beaucoup de gens » ont achetĂ©. Malheureusement, l’opinion du groupe n’est pas un critĂšre infaillible d’excellence le groupe s’est tant de fois trompĂ© Ă  travers l’Histoire ! 2- La pose de la victime Tout en faisant cette promotion incertaine de son livre, M. Mitterrand a pris peu Ă  peu la pose de la victime. On reconnaĂźt dans la maniĂšre le leurre d’appel humanitaire pour stimuler le rĂ©flexe de compassion et d’assistance Ă  personne en danger. Il faut le reconnaĂźtre, il manie ce leurre avec doigtĂ© en l’associant Ă  plusieurs autres leurres. 1- Le premier est la prĂ©tĂ©rition qui permet d’y toucher sans avoir l’air d’y toucher, d’affirmer une chose en prĂ©tendant qu’on ne le fait pas pour Ă©garer l’auditeur. Ainsi se prĂ©sente-t-il en victime tout en le niant par deux fois Laurence Ferrari, se plaint-il, vous pouvez imaginer que les trois jours que je viens de passer n’ont pas Ă©tĂ© des jours trĂšs trĂšs faciles. Je ne suis pas lĂ  pour me plaindre. On m’avait dit que la politique Ă©tait quelque chose de dur, je le savais, je le constate. » Ou encore, confie-t-il Excusez-moi, je suis Ă©mu ! C’est normal ! Pendant ce temps, il regarde humblement ses mains caresser son pupitre, tĂȘte penchĂ©e Je pense Ă  beaucoup d’autres choses en mĂȘme temps que je parle. - À quoi ? demande la prĂ©sentatrice. - Je pense Ă  mon honneur, Ă  ma famille, Ă  mes enfants, Ă  ma mĂšre. Je ne voudrais pas faire de plaidoyer pro domo comme ça. Je pense Ă  tout cela, dit-il d’une voix chantante. ForcĂ©ment je suis Ă©mu, ce sont des choses qui sont importantes. » 2- Il peut ainsi insister de trois maniĂšres sur l’injustice dont il se dit victime. a- L’une est de faire ressortir la contradiction entre l’image nĂ©gative qu’on veut donner de lui et celle si positive, insinue-t-il, que les tĂ©lĂ©spectateurs auraient de lui par sa notoriĂ©tĂ© d’ homme de tĂ©lĂ©vision Beaucoup de Français me connaissent, observe-t-il, ils m’ont vu Ă  la tĂ©lĂ©vision ». Le verbe connaĂźtre » est ici une hyperbole audacieuse peut-on soutenir que l’on connaĂźt quelqu’un pour l’avoir vu Ă  la tĂ©lĂ©vision ? La preuve ? Quel tĂ©lĂ©spectateur aurait soupçonnĂ©, Ă  ses cĂ©lĂ©brations de stars et de princesses dans ses Ă©missions, que M. Mitterrand avait pratiquĂ© le tourisme sexuel en ThaĂŻlande ? b- Une deuxiĂšme façon consiste Ă  stimuler le rĂ©flexe de condamnation de l’homophobie, en dĂ©nonçant chez ses dĂ©tracteurs l’amalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Il commence piano par pĂ©riphrase et euphĂ©misme dans une posture de recueillement oĂč il contemple ses mains sur le pupitre la tĂȘte de cĂŽtĂ©, en soutenant que son livre raconte une vie qui ressemble effectivement beaucoup Ă  la sienne, mais qui ressemble aussi Ă  la vie de beaucoup d’autres gens qui ont vĂ©cu durant leur existence avec une certaine douleur, une certaine difficultĂ© Ă  expliquer qu’ils Ă©taient diffĂ©rents. » Puis il y revient, cette fois avec une grande vĂ©hĂ©mence et la clartĂ© de la propriĂ©tĂ© des termes Oui, s’écrie-t-il, j’ai eu des relations avec des garçons, on le sait, je ne le cache pas, mais il ne faudrait pas confondre, il ne faudrait pas confondre - ou alors on serait revenu Ă  l’ñge de pierre - l’homosexualitĂ© et la pĂ©dophilie et si vous lisez le livre bien clairement, je pense que c’est tout Ă  fait Ă©vident. » c- Une troisiĂšme maniĂšre de souligner l’injustice qui le frappe est, pour obtenir leur indulgence, de stimuler chez ses auditeurs les rĂ©flexes propres au fond de culture chrĂ©tienne pouvant subsister en eux et qui valorise la pĂ©nitence et le non-jugement des autres. - Il se prĂ©sente comme le pĂ©cheur repenti ; il fait acte de contrition. AprĂšs n’avoir d’abord concĂ©dĂ© qu’ une erreur », et non un crime » ni mĂȘme une faute », il admet avec le temps avoir fait une faute contre l’idĂ©e de la dignitĂ© humaine et il pense qu’il faut se refuser absolument Ă  ce genre d’échanges. ». Il reconnaĂźt s’ĂȘtre fait honte ». Mais c’est pour cĂ©lĂ©brer sa victoire sur lui-mĂȘme et les forces du mal Ce qui est important, dit-il, c’est la maniĂšre dont on surmonte ce genre de situation, dont on en sort. Le livre que j’ai Ă©crit est celui de quelqu’un qui sort, qui sublime un certains nombre de situations difficiles. » On connaĂźt la parole Ă©vangĂ©lique promettant plus de joie dans le ciel pour un pĂ©cheur qui fait pĂ©nitence que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pĂ©nitence. - Il se rĂ©fĂšre ensuite Ă  un second prĂ©cepte Ă©vangĂ©lique qui commande de ne pas juger autrui il reprend les mots mĂȘme de l’admonestation du Christ aux accusateurs de la femme adultĂšre Que vienne me jeter la premiĂšre pierre, s’écrie-t-il, celui qui n’a pas commis ce genre d’erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n’aurait pas commis ce genre d’erreur au moins une fois dans sa vie ? » M. Mitterrand a de ses auditeurs une bien singuliĂšre reprĂ©sentation pour leur prĂȘter Ă  tous la mĂȘme fascination qu’a exercĂ© sur lui le tourisme sexuel. Quel culot ! 3- Les rĂŽles de procureur et de prĂ©dicateur Le paradoxe est qu’il en profite aussitĂŽt pour, dans un amalgame inattendu, opĂ©rer dans la distribution manichĂ©enne instaurĂ©e un soudain renversement des rĂŽles qui ne manque pas d’audace d’accusĂ© il devient accusateur puis prescripteur. 1- La retenue, l’indulgence, voire la mansuĂ©tude, qu’ en victime, il vient d’exiger de ses accusateurs, n’est alors plus de mise quand il se met Ă  son tour Ă  les accuser. S’il se refuse Ă  dĂ©missionner, c’est, fulmine-t-il, pour ne pas rajouter l’indignitĂ© Ă  l’injustice du traitement qui m’est fait par des gens dont je peux comprendre le ressentiment comme Marine Le Pen et par d’autres dont je ne peux absolument pas comprendre l’aveuglement et peut-ĂȘtre mĂȘme le dĂ©sir de rancune, de vengeance comme certains Ă©lus socialistes. Et toutes les personnes qui m’accusent de ce genre de chose devraient avoir honte de faire une chose pareille. Et toutes les personnes qui font cela, ce sont des personnes qui font l’amalgame constamment qui est le premier stade de la calomnie et de l’injustice. C’est tout ! » Sans doute a-t-il raison de dĂ©noncer l’amalgame entre homosexualitĂ© et pĂ©dophilie. Mais on ne voit pas oĂč il y en a un Ă  propos du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. 2- M. Mitterrand se permet mĂȘme de se prĂ©senter en prescripteur de morale son livre, soutient-il, est un livre moral ». Il use du leurre de la vaccine Ă  cette fin. Comme le vaccin qui inocule des germes inactivĂ©s pour susciter des anticorps, le leurre de la vaccine consiste Ă  reconnaĂźtre un peu de mal pour faire admettre ensuite un grand bien. M. Mitterrand admet avoir eu des relations avec des garçons 
 il ne le cache pas. » Il pense mĂȘme, a-t-on vu plus haut, qu’il a fait une faute contre l’idĂ©e de la dignitĂ© humaine ». Mais c’est pour prĂ©tendre avoir dĂ©sormais quelque titre Ă  grimper Ă  la tribune ou en chaire pour distribuer des conseils autorisĂ©s Il faut, dĂ©clare-t-il, se refuser absolument Ă  ce genre d’échanges. » Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte. Je condamne la pĂ©dophilie Ă  laquelle je n’ai jamais participĂ© d’aucune maniĂšre. » Seulement, n’est-ce pas aller un peu vite en besogne ? Un repenti peut-il prĂ©tendre aussi vite jouer au procureur et au prĂ©dicateur sans prĂȘter Ă  sourire ? Les leurres mobilisĂ©s montrent comme est fragile, voire peu convaincante, la dĂ©fense de M. Mitterrand qui, pour finir, ne se fonde que sur des allĂ©gations. Il demande Ă  ĂȘtre cru sur paroles. Il est vrai que ses propres Ă©crits retournĂ©s contre lui le plaçaient dans une position inconfortable. Le principe fondamental de la relation d’information, en effet, selon lequel nul ĂȘtre sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire, a pour corollaire qu’on ne croit volontiers que les aveux Ă  charge qu’une personne peut faire contre elle-mĂȘme. Quant Ă  ses protestations vertueuses, on en doute. On doit, cependant, savoir grĂ© Ă  M. Mitterrand de n’avoir pas agi comme son oncle François qui prĂ©tendait effrontĂ©ment, en 1993, Ă  des journalistes belges qui l’interrogeaient, ne mĂȘme pas savoir comment Ă©tait faite une Ă©coute tĂ©lĂ©phonique il n’en avait jamais vu ! La condamnation par la Cour de Cassation des responsables des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques de l’ÉlysĂ©e » a fait justice de ce mensonge Ă©hontĂ©, le 30 septembre 2008. Le neveu n’a pas, lui au moins, prĂ©tendu tout ignorer du tourisme sexuel en ThaĂŻlande. Il reste pour son avenir ministĂ©riel qu’un ministre est un peu comme la femme de CĂ©sar, lequel justifiait son divorce par un simple soupçon d’infidĂ©litĂ©, car, disait-il, elle ne devait pas mĂȘme ĂȘtre soupçonnĂ©e ! Paul Villach 1 expĂ©riences prĂ©sumĂ©es de tourisme sexuel », dit la prĂ©sentatrice ignorante un exemple de plus d’utilisation fautive de l’adjectif prĂ©sumĂ© » qui signifie considĂ©rĂ© comme avant tout examen » et porte atteinte Ă  la prĂ©somption d’innocence.

LeSaut Quantique Le 21 Aout 2022 On voit le départ de plusieurs éruptions et énergies solaires qui vont impactées ionisées les planÚtes du SystÚme Solaire , c'est un systÚme solaire entier qui

Reportage La mĂ©canique du Bladed Jig pour le brochet Le Bladed Jig, un leurre qui monte en puissance pour la pĂȘche des carnassiers français !AssociĂ© Ă  un trailer, le Bladed Jig est un leurre bien plus subtil qu'il n'y paraĂźt ! Rapide retour historique Le Chatterbait trouve ses racines aux Etats-Unis dans le garage d'un pĂȘcheur et sera rendu trĂšs populaire sur le circuit pro Bass US, aprĂšs qu'il eut Ă©tĂ© Ă  plusieurs reprises le leurre de la victoire. Le succĂšs du chatterbait fut tel que sa rĂ©putation grandie rapidement pour finir par ĂȘtre Ă©rigĂ© comme leurre incontournable pour les pĂȘcheurs de black-bass amĂ©ricains mais Ă©galement tout autour du Monde. Initialement commercialisĂ©s par la marque Rad Lures au dĂ©but des annĂ©es 2000, sa fabrication et sa commercialisation a trĂšs rapidement Ă©tĂ© reprise par la marque US Z-Man qui est de fait la seule ayant le droit d'attribuer le nom de Chatterbait Ă  ce type de leurres on parle d'ailleurs de l'Original Chatterbait © Z-Man rebaptisĂ© Blade Jig ou Bladed Jig chez les autres. Tout ça est trĂšs bien, mais qu'est-ce qu'un Bladed Jig ? Un Jig Ă  "lame" Comme son nom l'indique, un Bladed Jig est un leurre de type Rubber Jig auquel on a associĂ© une palette ou plutĂŽt une lame blade, compte tenu de l'action de cette derniĂšre. Effectivement, positionnĂ© en tĂȘte et Ă  45° environ en action de nage par rapport Ă  la tĂȘte plombĂ©e, cette derniĂšre va venir en appui sur l'eau lors de la rĂ©cupĂ©ration et amorcer une puissante et trĂšs vibrante oscillation verticale de droite Ă  gauche. On retrouve alors le type de frĂ©quence et de puissance vibratoire que l'on pourrait obtenir avec une Blade justement. Brochet d'hiver pris sur l'association d'un Crazy Crusher Illex avec un Dexter Eel 150 en trailer. Un leurre pour la majoritĂ© des carnassiers La taille de cette palette en tĂȘte va Ă©videmment conditionner la puissance des vibrations Ă©mises. Si Ă  l'origine il a Ă©tĂ© conçu pour la pĂȘche du black-bass, et comme beaucoup de leurres amĂ©ricains et japonais, le Bladed Jig a trouvĂ© des applications partout dans le monde sur de nombreuses espĂšces de carnassiers. En France, nous pouvons citer le brochet, la perche et le silure sur lequel le Bladed Jig est particuliĂšrement productif, ce poisson Ă©tant de loin le carnassier le plus sensible aux vibrations puisqu'il est quasiment aveugle, il compense en dĂ©veloppant trĂšs fortement un autre sens. Aussi, des marques ont depuis des annĂ©es dĂ©jĂ  conçu et dĂ©veloppĂ© des Bladed Jig pour cibler ces autres carnassiers. Je pĂȘche notamment avec le Crazy Crusher Illex qui fait son retour au catalogue en 2021 et qui a Ă©tĂ© spĂ©cialement dĂ©veloppĂ© pour le brochet, comme en tĂ©moigne sa trĂšs large palette, entre autres. Illex Crazy Crusher Ă  gauche, Evergreen Jack Hammer au centre et Deps B-Custom Ă  droite 3 profils de tĂȘte trĂšs diffĂ©rents. ©Thierry Lecouple Evergreen Jack Hammer Ă  droite, Illex Crazy Crusher au centre et Deps B-Custom Ă  droite. ©Thierry Lecouple Une multitude de Bladed Jigs A l'instar des autres familles de leurres, il n'existe pas un unique Bladed Jig. Chaque Bladed Jig aura ses propres caractĂ©ristiques rĂ©pondant Ă  une utilisation prĂ©cise. La taille de la palette, celle de l'hameçon, la forme et le grammage de la tĂȘte plombĂ©e et les coloris sont autant de variables permettant de rendre chaque Bladed Jig spĂ©cifique. Par exemple, le profil plat de la tĂȘte du Jack Hammer d'Evergreen le prĂ©dispose au skipping sous les frondaisons Ă  la maniĂšre d'un Rubber Jig je vous invite d'ailleurs Ă  lire ou relire l'article dĂ©diĂ© au Jack Hammer disponible ICI, tandis que le Crazy Crusher Illex et le B-Custom Deps ont des profils de tĂȘte plus effilĂ©s, Ă  la maniĂšre d'un Swim Jig, les prĂ©disposant davantage Ă  une utilisation en pleine eau. Un Bladed Jig pour quelles utilisations ? ConsidĂ©rant la puissance des vibrations Ă©mises renforçant la prĂ©sence du Bladed Jig dans l'eau, il est un leurre tout trouvĂ© pour la prospection rapide en quĂȘte de poissons actifs et/ou pour tout simplement localiser les poissons. On le rangera donc dans sa boĂźte Ă  Powerfishing aux cĂŽtĂ©s des crankbaits, lipless, spinnerbaits et tout autre leurre conçu pour cette approche. De plus, et pour les mĂȘmes raisons, il est un leurre redoutable lorsqu'il s'agit de dĂ©busquer des poissons bien calĂ©s au plus profond des obstacles et notamment des herbiers. La puissance des vibrations du Bladed Jig suscitera bien souvent des rĂ©actions agressives et des attaques rĂ©flexes de poissons jusque-lĂ  en veille ». Un leurre de rĂ©action par excellence. Aussi, les conditions venteuses sont celles Ă  privilĂ©gier pour l'emploi de ce leurre si agressif et cela pour deux raisons principales 1 le vent en fonction de son orientation est souvent un facteur dĂ©clencheur de l'activitĂ© alimentaire des poissons. Ils sont dans ces conditions moins vigilants et moins regardants 2 les vibrations puissantes sont, quant Ă  elles, un facteur aidant les carnassiers Ă  localiser leur proie de mĂ©tal. Gare aux touches Ă  la violence proportionnelle au caractĂšre extrĂȘmement incitatif de ce leurre. La canne appropriĂ©e Ensemble spinning ou casting de puissance MH Ă  H conviennent parfaitement pour l'usage de Bladed Jig. ©Thierry Lecouple Pour ce qui est du matĂ©riel et surtout de la canne, sa puissance va varier en fonction du poids de l'ensemble Bladed Jig + trailer mais disons que des cannes de puissance MH Ă  H conviendront parfaitement. Il ne faut pas oublier que malgrĂ© la compacitĂ© de ce leurre, et donc de son poids peu Ă©levĂ©, ils fait des merveilles dans les zones encombrĂ©es, zones dans lesquelles un petit surplus de puissance est toujours le bienvenu. Le paramĂštre le plus important sera l'action de la canne qui devra conserver une bonne souplesse afin Ă  la fois d'absorber une partie des vibrations Ă©mises par le Bladed Jig au cours de la rĂ©cupĂ©ration mais Ă©galement de permettre de jouer le rĂŽle d'amortisseur au moment de l'attaque du poisson, limitant alors les dĂ©crochĂ©s. RT@SGazanhes: Dans les 3 prochains mois, votre vƓu le plus cher serait : 24 Aug 2022 16:08:00 2 avril 2020 VoilĂ  une sĂ©lection des meilleurs leurres 2020 pour la pĂȘche de tous types ! La crĂšme de la crĂšme pour des parties de pĂȘche dont le rĂ©sultat est couru d’avance pour les pov’ petit poissons. Voici donc quelques uns des leurres que je prĂ©conise pour la pĂȘche en Baie de Morlaix. Chacun de ces leurres est une petite arme de destruction massive Ă  lui seul, il faudra donc en user avec parcimonie et Ă  bon escient mes petites frazouilles ! La Banane Ă©videmment ! Bien connue de Monsieur Patoulatchi ! Un bon Iphone Pour une fois qu’un Iphone peut enfin servir Ă  quelque chose
 La GoPro Hero 4 Le Morceau de Bois Mon prĂ©fĂ©rĂ© devant tous ! Le meilleur pour la fin ! VidĂ©o de Marling Baits Sur la mĂȘme ligne... Ilsgagneront bien plus sur la vente de livres numĂ©riques, moins chers, moins polluants, et la diversitĂ© de l’édition s’enrichira du fait de la facilitĂ© de publier sur le net. Bien sĂ»r, on trouvera des bides, des parutions loufoques ou mauvaises, mais on a le droit de choisir ce qu’on lit ! Moins chĂšres il s’en vendra plus, et le piratage servira aussi Ă  la diffusion de la Leurres Poppers Shimano De nombreux modĂšles de la marque font figure de rĂ©fĂ©rences internationales incontournables pour les spĂ©cialistes du monde entier Stradic, Twin power, Stella, Symetre, Exage, Tiagra, UltĂ©gra, Beastmaster, Speedmaster.
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