RECOURSOBLIGATOIRE A UN ARCHITECTE (art.R.431-1 Ă  3 du Code de l’Urbanisme) Le recours Ă  un architecte pour l'Ă©tablissement du projet architectural est obligatoire pour tous les travaux soumis Ă  une autorisation de construire. Toutefois, ne sont pas tenues de recourir Ă  un architecte, les personnes physiques qui dĂ©clarent vouloir Ă©difier
PrĂ©cisant sa jurisprudence et rejoignant en cela notre analyse cf. bulletin du 02/09/2020 en faisant une application rigoriste de l’article L. 425-3 du code de l’urbanisme, le Conseil d’Etat juge que l’autoritĂ© compĂ©tente ne peut lĂ©galement dĂ©livrer le permis sans mentionner expressĂ©ment l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public et ce, alors mĂȘme que le contenu du dossier de demande de permis de construire tĂ©moignerait de la connaissance, par le pĂ©titionnaire, de cette obligation ». DĂšs lors, sont illĂ©gaux, tout Ă  la fois, le PC dĂ©livrĂ© de maniĂšre tacite sur un tel ERP et l’arrĂȘtĂ© qui ne mentionnerait pas expressĂ©ment l’obligation au sein du dispositif articulĂ©. I. Permis de construire et autorisation de travaux sur un ERP une simplification manquĂ©e A. Autorisation de travaux sur un ERP et permis de construire l’unicitĂ© de la demande Dans une volontĂ© de simplification des autorisations d’urbanisme, l’exĂ©cutif a souhaitĂ©, par une premiĂšre ordonnance du 8 dĂ©cembre 2005, que le permis de construire tienne lieu de l’autorisation exigĂ©e pour les travaux d’amĂ©nagement des ERP par l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation, dĂšs lors que le projet relĂšve de son champ d’application article L. 425-3 C. urb.. Prenant acte des difficultĂ©s pratiques rencontrĂ©es lorsque l’amĂ©nagement de l’ERP n’est pas connu lors du dĂ©pĂŽt du permis de construire valant dĂ©sormais autorisation unique, une seconde ordonnance du 22 dĂ©cembre 2011 est venue prĂ©ciser que la dĂ©livrance du permis de construire est possible, dans cette hypothĂšse, Ă  condition que le permis de construire indique qu’une autorisation complĂ©mentaire au titre de l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation devra ĂȘtre demandĂ©e et obtenue en ce qui concerne l’amĂ©nagement intĂ©rieur du bĂątiment ou de la partie de bĂątiment concernĂ©e avant son ouverture au public ». B. L’échec du deux-en-un » sur les ERP coquilles vides » La rĂ©daction actuelle de l’article L. 425-3 permet de tirer la conclusion suivante le PC autorise l’ERP mais ne peut valoir autorisation unique au titre de l’article L. 111-8 du CCH si l’amĂ©nagement de l’ERP sur lequel il porte n’est pas connu par le demandeur et a fortiori l’administration. Il faudra, dans ce cas de figure, dĂ©poser une autorisation ultĂ©rieure auprĂšs de l’autoritĂ© compĂ©tente pour les travaux relatifs Ă  l’amĂ©nagement de l’ERP. Le Conseil d’Etat avait dĂ©jĂ  jugĂ© clairement que l’arrĂȘtĂ© de PC doit mentionner au sein du dispositif articulĂ© l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public », malgrĂ© la prĂ©sence du volet ERP dans le dossier CE, 23 mai 2018, req. n° 405937, Tab. Leb.. Il vient prĂ©ciser avec rigueur qu’est tout aussi insuffisant le simple renvoi Ă  l’avis d’une commission annexĂ© Ă  l’arrĂȘtĂ©, laquelle faisait pourtant Ă©tat de l’obligation, pour le demandeur, de solliciter l’autorisation prĂ©vue par le code de la construction et de l’habitation » CE, 25 novembre 2020, n° 430754, Tab. Leb.. II. Comment sĂ©curiser les autorisations d’urbanisme Ă  cet Ă©gard ? A. IntĂ©grer au suivi de l’opĂ©ration un rĂ©tro-planning du dĂ©lai d’instruction du PC Puisque l’arrĂȘtĂ© de PC doit expressĂ©ment mentionner dans son dispositif l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public », le permis de construire portant sur un ERP coquille vide » ne peut donc ĂȘtre dĂ©livrĂ© de maniĂšre tacite, c’est-Ă -dire sans formalitĂ© de notification de l’arrĂȘtĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente Ă  l’échĂ©ance du dĂ©lai d’instruction. Les opĂ©rateurs gagneraient ainsi Ă  prĂ©voir un calendrier du dĂ©lai d’instruction – qui est en principe de 5 mois pour une telle demande art. R. 423-28 b C. urb. – afin de solliciter, au plus tard 15 jours avant l’échĂ©ance du dĂ©lai d’instruction, la prise d’un arrĂȘtĂ© comportant la mention expresse requise au sein du dispositif. Attention ! Lorsqu’une demande de piĂšces complĂ©mentaires a Ă©tĂ© notifiĂ©e au demandeur, le dĂ©lai d’instruction commence Ă  courir Ă  partir du moment oĂč le dossier de PC intĂšgre l’ensemble des Ă©lĂ©ments requis art. R. 423-38 et R. 423-39 du C. Urb., ce qui peut avoir pour effet de rallonger le calendrier fixĂ© Ă  compter de la date de dĂ©pĂŽt de la demande de PC. B. Solliciter un arrĂȘtĂ© de PC rectificatif ou un PC modificatif Compte tenu du caractĂšre illĂ©gal de l’arrĂȘtĂ© de PC portant sur un ERP coquille vide » qui omettrait de mentionner l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public » dans le dispositif articulĂ©, quelles solutions s’offrent au pĂ©titionnaire averti ? Les conclusions de Charles Touboul, rapporteur public de l’arrĂȘt du Conseil d’Etat CE, 23 mai 2018, req. n° 405937, prĂ©c., indiquent clairement que cette omission est rĂ©gularisable », Ă  la fois en application de l’arrĂȘt SCI La Fontaine de Villiers CE, 2 fĂ©vrier 2004, req. n° 238315, Tab. Leb., mais Ă©galement en cours d’instance, au titre de l’article L. 600-5-1 du C. Urb. Partant, dans une telle hypothĂšse, deux solutions se prĂ©sentent au titulaire -solliciter un arrĂȘtĂ© de PC rectificatif avant la fin du dĂ©lai d’instruction ; -dĂ©poser une demande de PC modificatif ayant pour objet d’inscrire la mention requise au sein du dispositif de l’arrĂȘtĂ©. Une derniĂšre solution consisterait Ă  s’en remettre Ă  la chance, mais elle ne devrait pas ĂȘtre privilĂ©giĂ©e. L’apport de l’arrĂȘt est d’aller au bout d’une logique jurisprudentielle rigoriste tenant compte des intĂ©rĂȘts de sĂ©curitĂ© des personnes En dĂ©duisant de ce simple renvoi Ă  l’avis de la commission communale d’accessibilitĂ© que le permis de construire attaquĂ© respectait les dispositions de l’article L. 425-3 du code de l’urbanisme, alors qu’il ne mentionnait pas qu’une telle autorisation complĂ©mentaire au titre de l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation devrait ĂȘtre demandĂ©e et obtenue pour l’amĂ©nagement intĂ©rieur de la partie de bĂątiment destinĂ©e Ă  accueillir un restaurant avant son ouverture au public, le tribunal a commis une erreur de droit » CE, 25 novembre 2020, n° 430754, Tab. Leb. RĂ©sumĂ© aux tables une telle obligation n’est pas satisfaite dans le cas oĂč l’arrĂȘtĂ© accordant le permis de construire se borne Ă  mentionner que son bĂ©nĂ©ficiaire devra respecter les prescriptions formulĂ©es par l’avis de la commission communale d’accessibilitĂ©, lequel fait Ă©tat de l’obligation, pour le demandeur, de solliciter l’autorisation prĂ©vue par le CCH ». Un permis de construire sur ERP coquille vide » n’est pas exemptĂ© du volet ERP PC39 et PC40 Bien que l’amĂ©nagement intĂ©rieur de l’ERP ne soit pas connu par le demandeur du PC, l’article R. 431-30 du C. Urb. reste applicable voir en ce sens CAA de Lyon, 23 fĂ©vrier 2016, n° 14LY01079, de sorte que le dossier de demande doit comporter les piĂšces suivantes piĂšces mentionnĂ©es aux articles R. 111-19-18 et R. 111-19-19 du CCH PC39 ; piĂšces mentionnĂ©es Ă  l’article R. 123-22 du CCH PC40. À propos Articles rĂ©cents Juriste. Intervient en droit de l'urbanisme.
Lattestation RT 2012 appartient aux piĂšces complĂ©mentaires citĂ©es par le code de l’urbanisme ( art. R.431-16 i du code de l’urbanisme ). Son absence au dossier de permis de construire alors qu’elle est requise devrait motiver l’envoi d’une notification
Dans toutes les dispositions rĂ©glementaires autres que celles mentionnĂ©es aux articles prĂ©cĂ©dents, les mots " surface hors Ɠuvre nette ", " surface de plancher hors Ɠuvre nette ", " surface dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre nette ", " surface hors Ɠuvre brute ", " plancher hors Ɠuvre nette ", " surface de plancher dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre ", " surface dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre ", " surface hors Ɠuvre nette de planchers ", " surface de plancher dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre nette ", " plancher hors Ɠuvre net ", " surface de plancher hors Ɠuvre brute ", " superficie hors Ɠuvre nette ", " superficie hors Ɠuvre nette SHON ", " superficie du plancher hors Ɠuvre nette " et " superficie hors Ɠuvre brute " sont remplacĂ©s par les mots " surface de plancher ". A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Art. R131-25, Art. R134-1-Code de l'urbanisme Art. R300-1, Art. R145-3 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. R*510-6, Art. R*127-2 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 19 juin 2006 Art. Annexe 3e partie, Art. Annexe 4e partie-ArrĂȘtĂ© du 13 juin 2008 Art. 1, Art. 3-ArrĂȘtĂ© du 30 mars 2009 Art. 11-ArrĂȘtĂ© du 29 septembre 2009 Art. 2-ArrĂȘtĂ© du 23 novembre 2009 Art. 12-ArrĂȘtĂ© du 23 novembre 2009 Art. 5-ArrĂȘtĂ© du 13 septembre 2010 Art. Annexe-ArrĂȘtĂ© du 11 octobre 2011 Art. 4, Art. 7-ArrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2011 Art. GH 3-Code de l'environnement Art. Annexe I Ă  l'article R123-1-Code de l'urbanisme Art. R111-48-Code de la construction et de l'habitation. Art. R122-3, Art. R122-8, Art. R122-10, Art. R522-4-Code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques. Art. R3211-14, Art. R3211-15-DĂ©cret n° 2011-2076 du 29 dĂ©cembre 2011 Art. 2, Art. 6, Art. 10, Art. 14, Art. 18, Art. 22 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. R*123-9, Art. R*333-13, Art. R*333-14, Art. R*510-9-Code de la construction et de l'habitation. Art. R111-22 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. A424-16, Art. R*123-10 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 22 mai 1997 Art. 4-ArrĂȘtĂ© du 3 mai 2007 Art. 2-ArrĂȘtĂ© du 13 dĂ©cembre 2007 Art. 3 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 30 septembre 1991 Art. 1-ArrĂȘtĂ© du 18 dĂ©cembre 2007 Art. 1, Art. 3-Code de l'environnement Art. R122-8-Code de l'urbanisme Art. A424-9, Art. *R111-6, Art. R*122-5, Art. *R442-11, Art. R*431-6, Art. R*431-15, Art. R*431-22, Art. R*431-23, Art. R*431-35, Art. R472-5-Code de la construction et de l'habitation. Art. R302-16, Art. R134-4-1-Code du domaine de l'Etat Art. R148-6, Art. R148-7-Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Art. R1614-76-Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, annexe 2, CGIAN2. Art. 317 septies A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 16 juillet 1992 Art. 3-Code de l'urbanisme Art. A424-10, Art. *R442-9, Art. *R442-10, Art. *R442-3, Art. R*431-17-DĂ©cret n° 77-190 du 3 mars 1977 Art. 1-DĂ©cret n° 97-46 du 15 janvier 1997 Art. 1, Art. 3-DĂ©cret n° 2000-1234 du 18 dĂ©cembre 2000 Art. 7
Ala suite de la loi, le dĂ©cret n° 2016-1738 du 14 dĂ©cembre 2016 est donc logiquement venu modifier l’article R. 431-2 du code de l’urbanisme, en dispensant de
Code de l'urbanismeChronoLégi Article R*431-13 - Code de l'urbanisme »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Lorsque le projet de construction porte sur une dépendance du domaine public, le dossier joint à la demande de permis de construire comporte une piÚce exprimant l'accord du gestionnaire du domaine pour engager la procédure d'autorisation d'occupation temporaire du domaine en haut de la page
Or en application des dispositions de l’article R. 431-4 du code de l’urbanisme, aucune autre information ou piĂšce que celles prĂ©vues au code de l’urbanisme ne peut ĂȘtre exigĂ©e du pĂ©titionnaire, en sorte que le maire devait s’en tenir, le plus souvent, Ă  un dossier de PC classique. Les seconds, partisans d’une logique plus prospective, objectaient que la Aller au contenuAller au menuAller au menuAller Ă  la recherche Informations de mises Ă  jour Gestion des cookies Nous contacter Droit nationalen vigueur Constitution Constitution du 4 octobre 1958 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 Charte de l'environnement Codes Textes consolidĂ©s Jurisprudence Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative Jurisprudence judiciaire Jurisprudence financiĂšre Circulaires et instructions Accords collectifs Accords de branche et conventions collectives Accords d'entreprise Publicationsofficielles Bulletins officiels Bulletins officiels des conventions collectives Journal officiel DĂ©bats parlementaires Questions Ă©crites parlementaires Documents administratifs Autourde la loi Codification Rapports annuels de la Commission supĂ©rieure de codification Tables de concordance LĂ©gislatif et rĂ©glementaire Dossiers lĂ©gislatifs Etudes d'impact des lois Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi Application des lois Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s Statistiques de la norme Charte orthotypographique du Journal officiel AutoritĂ©s indĂ©pendantes AutoritĂ©s administratives indĂ©pendantes et autoritĂ©s publiques indĂ©pendantes relevant du statut gĂ©nĂ©ral dĂ©fini par la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 AutoritĂ©s ne relevant pas du statut gĂ©nĂ©ral des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes Entreprises Tableaux et chronologies des dates communes d'entrĂ©e en vigueur Norme Afnor d'application obligatoire Guide de lĂ©gistique SVA "Silence vaut accord" Droit et jurisprudencede l'Union europĂ©enne Journal officiel de l'Union europĂ©enne Jurisprudence de l'Union EuropĂ©enne Droitinternational Jurisprudence CEDH Juridictions internationales â€č Article prĂ©cĂ©dentArticle suivant â€șCode de l'urbanismeChronoLĂ©gi Article *R421-4 - Code de l'urbanisme »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 octobre 2007Partie rĂ©glementaire - DĂ©crets en Conseil d'Etat Articles R101-1 Ă  R620-2Livre IV RĂ©gime applicable aux constructions, amĂ©nagements et dĂ©molitions Articles R*410-1 Ă  R*480-7Titre II Dispositions communes aux diverses autorisations et aux dĂ©clarations prĂ©alables Articles R*420-1 Ă  R*427-6Chapitre Ier Champ d'application Articles R*420-1 Ă  R*421-29 Article R*420-1 Section 1 Dispositions applicables aux constructions nouvelles Articles *R421-1 Ă  R*421-12Sous-section 2 Constructions nouvelles dispensĂ©es de toute formalitĂ© au titre du prĂ©sent code Articles R*421-2 Ă  R*421-8-2 Article R*421-2 Article *R421-3 Article *R421-4 Article *R421-5 Article *R421-6 Article R*421-7 Article *R421-8 Article R*421-8-1 Article R*421-8-2 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Sont Ă©galement dispensĂ©s de toute formalitĂ© au titre du prĂ©sent code, en raison de leur nature, les canalisations, lignes ou cĂąbles, lorsqu'ils sont en haut de la page×Cookies est le dĂ©pot de cookies pour accĂ©der Ă  cette fonctionnalitĂ© Loin° 2017-86 du 27 janvier 2017, article 102-XIV : Ces dispositions sont applicables : 1° Aux Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre créés Ă  compter du 1er janvier 2017, en application des I et III de l'article 35 de la loi n° 2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique, ou dont le pĂ©rimĂštre
Qu’est-ce qu’un plan en coupe ? Une fois que les dĂ©marches pour savoir si un terrain est constructible sont terminĂ©es, vous pouvez passer Ă  la suite. Commençons par une dĂ©finition du plan en coupe. Il faut pour cela se rapporter aux rĂšgles qui sont dĂ©taillĂ©es au sein du Code de l’urbanisme, et plus particuliĂšrement dans l’article R 431-10 b en ce qui concerne le plan en coupe. DĂ©finition du plan en coupe Un plan en coupe prĂ©cise l’implantation de la construction par rapport au profil du terrain. Lorsque les travaux ont pour effet de modifier le profil du terrain, ce plan fait apparaĂźtre l’état initial et l’état futur. Il s’agit d’une reprĂ©sentation graphique un plan, qui permet d’indiquer le terrassement nĂ©cessaire par rapport au terrain d’origine pour la construction d’un projet. Le plan en coupe permet Ă  l’administration en charge de l’urbanisme d’apprĂ©cier le projet et d’évaluer son implantation future, pour vous donner une rĂ©ponse favorable. Le plan en coupe est indiquĂ© sous le nom PCMI 3 pour Permis de Construire d’une Maison Individuelle 3. Il vient complĂ©ter une liste de plans exigĂ©s selon la situation. Ainsi, pour une demande de permis de construire, les plans et notice Ă  joindre dans tous les cas vont de PCMI1 Ă  PCMI5 ainsi que les photos et documents graphiques PCMI6 Ă  PCMI8. Un plan de situation PCMI1 Le plan de masse PCMI2 Une coupe bĂątiment/terrain PCMI3 Une notice dĂ©crivant le contexte du projet PCMI4 Les plans des façades et des toitures PCMI5 Des photos du terrain et un document graphique reprĂ©sentant la maison dans le paysage PCMI6, PCMI7, PCMI8 Dans le cas d’une dĂ©claration prĂ©alable de travaux, le plan en coupe devient alors DP3 DĂ©claration PrĂ©alable 3. Le document DP3 fait partie Ă©galement d’une liste de documents exigĂ©s pour une DP constructions et travaux non soumis Ă  permis de construire. Un plan de situation DP1 Un plan de masse des constructions Ă  Ă©difier ou Ă  modifier DP2 Un plan en coupe du terrain et de la construction DP3 Un plan des façades et des toitures DP4 Une reprĂ©sentation de l’aspect extĂ©rieur de la construction si votre projet le modifie DP5 DiffĂ©rents documents complĂ©mentaires si le projet crĂ©e ou modifie une construction visible depuis l’espace public ou encore pour les cas de divisons fonciĂšres non soumises Ă  permis d’amĂ©nager DP6 Ă  DP10. A savoir Un plan en coupe peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© par vos propres moyens. En effet, rien ne vous oblige Ă  confier cette Ă©tape Ă  un professionnel. Le dessin d’un plan en coupe reste toutefois assez technique et complexe. Sa mauvaise exĂ©cution peut rendre votre demande caduque. Demandez l’aide d’un professionnel si vous n’avez pas les compĂ©tences ou si vous ne voulez pas perdre de temps, et avoir l’assurance d’un document PCMI3 conforme aux attentes. Les dĂ©tails du plan en coupe du terrain et de la construction PCMI 3Pour que votre demande de permis de construire puisse aboutir, votre plan en coupe prĂ©cisant l’implantation de la construction par rapport au profil du terrain doit respecter quelques rĂšgles. Le document doit prĂ©ciser l’implantation de la construction par rapport au terrain naturel TN Ă  la date du dĂ©pĂŽt de la demande de permis de construire. Le document PCMI3 indique alors la maniĂšre dont l’amĂ©nagement des espaces extĂ©rieurs va s’insĂ©rer et prendre en compte le relief existant. Ces amĂ©nagements peuvent ĂȘtre les terrasses, aires de stationnement, voie de desserte. Il est alors facile d’apprĂ©hender le profil du terrain aprĂšs travaux. On retrouve souvent les abrĂ©viations SF sol fini ou TF terrain fini sur le document PCMI3. Que doit-on retrouver obligatoirement sur le document PCMI3 ou DP3 ? L’échelle du document et des cotations. Tous ces Ă©lĂ©ments vont aider le service urbanisme en charge de l’étude de votre dossier Ă  contrĂŽler le respect des rĂšgles de hauteur tant du bĂąti que du modelage du terrain. Le profil et les niveaux du terrain naturel et ceux aprĂšs travaux s’ils sont modifiĂ©s. Le profil et les hauteurs de la construction par rapport au terrain naturel. Inutile de faire apparaitre sur ce document les planchers et autres Ă©lĂ©ments intĂ©rieurs. Les constructions existantes. Il convient d’illustrer le bĂątiment principal et les annexes. Ainsi, dans le cas d’une extension, n’oubliez pas de faire figurer la partie dĂ©jĂ  existante ainsi que le projet de construction. Les adaptations nĂ©cessaires Ă  la topographie. Indiquez la prĂ©sence future d’un escalier, d’une rampe d’accĂšs ou d’un Ă©ventuel mur de soutĂšnement. Si votre projet modifie des Ă©lĂ©ments souterrains, alors il faut que ces derniers apparaissent. Il s’agit des Ă©lĂ©ments en-dessous du niveau du sol comme les vides sanitaires, bassins de piscine, etc. Un seul plan en coupe du terrain et de la construction est imposĂ© par la loi. Il peut parfois ĂȘtre nĂ©cessaire, selon les terrains et l’implantation retenue, d’effectuer plusieurs coupes pour une meilleure comprĂ©hension. Nous vous recommandons de faire l’effort de fournir deux plans PCMI3. L’un de l’état existant avant travaux et un autre de l’état projetĂ© aprĂšs travaux. Votre projet sera mieux compris et aura plus de chances d’obtenir une rĂ©ponse positive de la part de l’administration. CrĂ©er un plan en coupe conseils pour le PCMI3 Afin de rĂ©aliser un PCMI3 conforme et permettant Ă  l’administration de juger la recevabilitĂ© de votre dossier, nous vous livrons plusieurs conseils. SĂ©lectionnez l’emplacement de votre projet de maniĂšre optimale Il est prĂ©fĂ©rable de placer la maison sur un plat naturel du terrain lorsque cela est possible. Peut-ĂȘtre avez-vous envie d’amĂ©nager votre future construction sur une partie spĂ©cifique de votre terrain, mais ne perdez pas de vue les contraintes budgĂ©taires moins il y a de terrassement Ă  faire, moins les coĂ»ts sont Ă©levĂ©s. De plus, moins les travaux de terrassement sont importants, et plus l’impact sur le paysage est limitĂ©. Un bon point pour le service urbanisme. Utilisez des donnĂ©es de dĂ©nivelĂ© prĂ©cises Pour crĂ©er un plan en coupe recevable, il faut prendre des mesures sur le terrain et connaĂźtre le dĂ©nivelĂ©. En ayant des mesures prĂ©cises, vous pourrez ensuite dessiner le plan pour y intĂ©grer la maison, la courbe du dĂ©nivelĂ© et reporter les mesures pour une meilleure comprĂ©hension. Comment connaĂźtre le dĂ©nivelĂ© de votre terrain ? Vous avez plusieurs solutions Ă  votre disposition faire appel Ă  un gĂ©omĂštre ou louer une lunette de mesure. Pensez Ă  mentionner toutes les mesures Le document PCMI 3 doit indiquer les mesures de la maison par rapport au sol naturel et aprĂšs terrassement. Ne pas oublier la distance de la maison par rapport aux limites de parcelle. Enfin, n’oubliez pas de reporter la position de la coupe sur le plan de masse PCMI2. Vous pouvez faire apparaitre sur le document PCMI2 la position prĂ©cise de la coupe grĂące Ă  des pointillĂ©s.
Larticle R. * 123-13 du code de l'urbanisme est complĂ©tĂ© par deux alinĂ©as ainsi rĂ©digĂ©s : « 18° Les secteurs oĂč une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent a autorisĂ©, pour les constructions respectant les critĂšres de performance Ă©nergĂ©tique prĂ©vus par l'article R. 111-21 Vu la procĂ©dure suivante ProcĂ©dure contentieuse antĂ©rieure M. C... B... a demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702918, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă  M. A... D... en vue de l'extension d'un hangar agricole, ainsi que la dĂ©cision implicite de rejet de son recours gracieux. M. B... a Ă©galement demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702919, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire modificatif Ă  M. D.... Par un jugement nos 1702918, 1702919 du 16 avril 2019, le tribunal administratif de NĂźmes a fait droit Ă  ces demandes. ProcĂ©dure devant la cour Par une requĂȘte et un mĂ©moire enregistrĂ©s les 13 juin et 16 dĂ©cembre 2019, la commune de Vauvert, reprĂ©sentĂ©e par la SELARL Gil - Cros, demande Ă  la cour, dans le dernier Ă©tat de ses Ă©critures 1° d'annuler ce jugement du tribunal administratif de NĂźmes ; 2° de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes, le cas Ă©chĂ©ant en faisant application des dispositions de l'article L. 600-5-1 du code de l'urbanisme ; 3° de mettre Ă  la charge de M. B... la somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă  la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  agir de M. B... ; - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal s'est abstenu de rouvrir l'instruction ou, Ă  dĂ©faut, d'ordonner un supplĂ©ment d'instruction afin de s'assurer que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant la loi du 15 juin 1943 ; - le pĂ©titionnaire n'avait pas Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1943 et qu'en tout Ă©tat de cause, elle Ă©tait dispensĂ©e de permis de construire dĂšs lors qu'elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1963 ; - le dossier de demande de permis ne prĂ©sentait pas un caractĂšre insuffisant ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas les articles A 7 et N 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme ; - ce plan local d'urbanisme n'est pas illĂ©gal en tant qu'il institue un secteur Nd et le projet est conforme aux prescriptions du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et, en tout Ă©tat de cause, il est nĂ©cessaire Ă  l'activitĂ© agricole au sens de l'article L. 121-10 du mĂȘme code ; - le permis modificatif dĂ©livrĂ© au pĂ©titionnaire ne modifie pas la conception gĂ©nĂ©rale de son projet d'extension et ne rendait pas nĂ©cessaire la dĂ©livrance d'un nouveau permis. Par des mĂ©moires en dĂ©fense enregistrĂ©s le 14 novembre 2019 et le 21 fĂ©vrier 2020, M. B..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Maillot Avocats et AssociĂ©s, conclut au rejet de la requĂȘte et Ă  ce que la somme de 2 000 euros soit mise Ă  la charge de la commune de Vauvert et de M. D... au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que les moyens invoquĂ©s par la commune de Vauvert ne sont pas fondĂ©s. Par un mĂ©moire enregistrĂ© le 25 mars 2020, M. D..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Fontaine et Floutier AssociĂ©s, demande Ă  la cour d'annuler le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019, de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et de mettre Ă  la charge de M. B... la somme de 2 160 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă  la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  agir de M. B... ; - il n'avait pas Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e avant 1943 ; - son dossier de demande de permis de construire prĂ©sente un caractĂšre suffisant et aucune autre information ou piĂšce ne pouvait lui ĂȘtre demandĂ©e en vertu de l'article R. 431-4 du code de l'urbanisme ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et entre, en tout Ă©tat de cause, dans le champ de l'article L. 121-10 du mĂȘme code dĂšs lors qu'il est nĂ©cessaire Ă  son activitĂ© agricole. Vu les autres piĂšces du dossier. Vu - le code de l'urbanisme ; - la loi du 15 juin 1943 d'urbanisme ; - l'ordonnance n° 45-2542 du 27 octobre 1945 ; - la loi n° 67-1253 du 30 dĂ©cembre 1967 ; - la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 ; - le code de justice administrative. Par une dĂ©cision du 24 aoĂ»t 2021, la prĂ©sidente de la cour a dĂ©signĂ© M. Portail, prĂ©sident assesseur, pour statuer dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article R. 222-26 du code de justice administrative. Les parties ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de l'audience. Ont Ă©tĂ© entendus au cours de l'audience publique - le rapport de M. Mouret, - les conclusions de M. Roux, rapporteur public, - les observations de Me Crespy, reprĂ©sentant la commune de Vauvert, celles de Me Granier, reprĂ©sentant M. D..., et celles de Me Coelo, reprĂ©sentant M. B.... ConsidĂ©rant ce qui suit 1. Le maire de Vauvert a, par un arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017, dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă  M. D... en vue de l'extension d'un hangar agricole sur un terrain situĂ© route de Franquevaux. Ce dernier, qui a dĂ©posĂ© une demande de permis de construire modificatif afin notamment de prĂ©ciser les limites de l'unitĂ© fonciĂšre constituant le terrain d'assiette du projet, s'est vu accorder le permis modificatif sollicitĂ© le 19 juillet 2017. Par un jugement du 16 avril 2019, dont la commune de Vauvert relĂšve appel, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ©, Ă  la demande de M. B..., les arrĂȘtĂ©s des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le permis initial. Sur le bien-fondĂ© du jugement attaquĂ© En ce qui concerne le motif d'annulation retenu par les premiers juges 2. Pour annuler le permis de construire initial du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă  son encontre par M. B..., les premiers juges se sont fondĂ©s sur un unique motif tirĂ© de ce que, la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification de la construction existante n'Ă©tant pas Ă©tablie au regard des seules piĂšces produites devant eux avant la clĂŽture de l'instruction, la demande de permis de construire de M. D... aurait dĂ» porter sur l'ensemble de la construction. Ils ont Ă©galement annulĂ©, par voie de consĂ©quence, le permis de construire modificatif du 19 juillet 2017. 3. Lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans autorisation en mĂ©connaissance des prescriptions lĂ©gales alors applicables, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble du bĂątiment. De mĂȘme, lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans respecter la dĂ©claration prĂ©alable dĂ©posĂ©e ou le permis de construire obtenu ou a fait l'objet de transformations sans les autorisations d'urbanisme requises, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction qui ont eu ou auront pour effet de modifier le bĂątiment tel qu'il avait Ă©tĂ© initialement approuvĂ©. Il en va ainsi mĂȘme dans le cas oĂč les Ă©lĂ©ments de construction rĂ©sultant de ces travaux ne prennent pas directement appui sur une partie de l'Ă©difice rĂ©alisĂ©e sans autorisation. Dans l'hypothĂšse oĂč l'autoritĂ© administrative est saisie d'une demande qui ne satisfait pas Ă  cette exigence, elle doit inviter son auteur Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments devant ĂȘtre soumis Ă  son autorisation. Cette invitation, qui a pour seul objet d'informer le pĂ©titionnaire de la procĂ©dure Ă  suivre s'il entend poursuivre son projet, n'a pas Ă  prĂ©cĂ©der le refus que l'administration doit opposer Ă  une demande portant sur les seuls nouveaux travaux envisagĂ©s. 4. Il ressort des piĂšces produites par la commune de Vauvert, et notamment du rapprochement de l'acte translatif de propriĂ©tĂ© datant de 1920, de l'attestation notariĂ©e Ă©tablie en 1970 ainsi que de l'extrait de plan cadastral portant la mention " plan rĂ©visĂ© pour 1938 ", que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet d'extension du pĂ©titionnaire a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă  la loi du 15 juin 1943 instaurant le permis de construire, laquelle a Ă©tĂ© reprise pour l'essentiel par l'ordonnance du 27 octobre 1945 relative au permis de construire. La commune appelante produit, en outre, une attestation d'une habitante de Vauvert nĂ©e en 1929, laquelle indique, sans contredit sĂ©rieux, avoir vĂ©cu avec ses parents au sein du mas situĂ© sur le terrain d'assiette du projet au cours de la pĂ©riode de 1944 Ă  1958, avant de prĂ©ciser que son pĂšre Ă©tait employĂ© par l'ancien propriĂ©taire des lieux en qualitĂ© d'ouvrier agricole et que les bĂątiments n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s depuis 1944. Dans ces conditions, et au regard des caractĂ©ristiques propres du bĂątiment existant en cause telles qu'elles ressortent des photographies jointes au procĂšs-verbal de constat d'huissier Ă©tabli le 17 avril 2019 et produit par M. B..., ainsi que des indications fournies par le pĂ©titionnaire dans la notice descriptive du projet, la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă  soutenir que, le bĂątiment existant devant ĂȘtre regardĂ© comme ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ© avant la loi du 15 juin 1943, la demande de permis de construire de M. D... n'avait pas Ă  porter sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction dont le projet prĂ©voit l'extension. Par suite, c'est Ă  tort que le tribunal administratif de NĂźmes s'est fondĂ© sur le motif mentionnĂ© au point 2 pour annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă  son encontre, ainsi que, par voie de consĂ©quence, l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017. 5. Il appartient Ă  la cour, saisie de l'ensemble du litige par l'effet dĂ©volutif de l'appel, d'examiner les autres moyens invoquĂ©s par M. B.... En ce qui concerne les autres moyens invoquĂ©s par M. B... Ă  l'encontre des permis initial et modificatif 6. En premier lieu, l'autoritĂ© administrative saisie d'une demande de permis de construire peut relever les inexactitudes entachant les Ă©lĂ©ments du dossier de demande relatifs au terrain d'assiette du projet, notamment sa surface ou l'emplacement de ses limites sĂ©paratives, et, de façon plus gĂ©nĂ©rale, relatifs Ă  l'environnement du projet de construction, pour apprĂ©cier si ce dernier respecte les rĂšgles d'urbanisme qui s'imposent Ă  lui. En revanche, le permis de construire n'ayant d'autre objet que d'autoriser la construction conforme aux plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire, elle n'a Ă  vĂ©rifier ni l'exactitude des dĂ©clarations du demandeur relatives Ă  la consistance du projet Ă  moins qu'elles ne soient contredites par les autres Ă©lĂ©ments du dossier joint Ă  la demande tels que limitativement dĂ©finis par les dispositions des articles R. 431-4 et suivants du code de l'urbanisme, ni l'intention du demandeur de les respecter, sauf en prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments Ă©tablissant l'existence d'une fraude Ă  la date Ă  laquelle l'administration se prononce sur la demande d'autorisation. 7. Il ressort des piĂšces du dossier que le pĂ©titionnaire a indiquĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă  sa demande de permis initial, que l'extension projetĂ©e prenait appui sur un bĂątiment datant du XXĂšme siĂšcle, et qu'il a prĂ©cisĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă  sa demande de permis modificatif, que le bĂątiment en cause a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă  la loi du 15 juin 1943 Ă©voquĂ©e ci-dessus. Si M. B... soutient que les dossiers de demande de permis de construire initial et modificatif n'ont pas mis l'autoritĂ© d'urbanisme Ă  mĂȘme d'apprĂ©cier la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification du bĂątiment existant dans l'ensemble de ses composantes et qu'ils prĂ©sentaient dĂšs lors un caractĂšre insuffisant, il ne se prĂ©vaut toutefois de la mĂ©connaissance d'aucune disposition du code de l'urbanisme relative Ă  la composition du dossier de demande de permis de construire. Il suit de lĂ  que ce moyen doit ĂȘtre Ă©cartĂ©. 8. En deuxiĂšme lieu, aux termes de l'article L. 600-12 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction issue de la loi du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique " Sous rĂ©serve de l'application des articles L. 600-12-1 et L. 442-14, l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un ... plan local d'urbanisme ... a pour effet de remettre en vigueur ... le plan local d'urbanisme, le document d'urbanisme en tenant lieu ou la carte communale immĂ©diatement antĂ©rieur ". Selon l'article L. 600-12-1 du mĂȘme code, créé par cette mĂȘme loi et immĂ©diatement applicable aux instances en cours " L'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© ... d'un plan local d'urbanisme ... sont par elles-mĂȘmes sans incidence sur les dĂ©cisions relatives Ă  l'utilisation du sol ou Ă  l'occupation des sols rĂ©gies par le prĂ©sent code dĂ©livrĂ©es antĂ©rieurement Ă  leur prononcĂ© dĂšs lors que ces annulations ou dĂ©clarations d'illĂ©galitĂ© reposent sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet ... ". 9. Il rĂ©sulte de l'article L. 600-12-1 du code de l'urbanisme que l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un document local d'urbanisme n'entraĂźne pas l'illĂ©galitĂ© des autorisations d'urbanisme dĂ©livrĂ©es lorsque cette annulation ou dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© repose sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet en cause. Il appartient au juge, saisi d'un moyen tirĂ© de l'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă  l'appui d'un recours contre une autorisation d'urbanisme, de vĂ©rifier d'abord si l'un au moins des motifs d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme est en rapport direct avec les rĂšgles applicables Ă  l'autorisation d'urbanisme. Un vice de lĂ©galitĂ© externe est Ă©tranger Ă  ces rĂšgles, sauf s'il a Ă©tĂ© de nature Ă  exercer une influence directe sur des rĂšgles d'urbanisme applicables au projet. En revanche, sauf s'il concerne des rĂšgles qui ne sont pas applicables au projet, un vice de lĂ©galitĂ© interne ne leur est pas Ă©tranger. 10. En outre, lorsqu'un motif d'illĂ©galitĂ© non Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet est susceptible de conduire Ă  remettre en vigueur tout ou partie du document local d'urbanisme immĂ©diatement antĂ©rieur, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă  l'appui d'un recours en annulation d'une autorisation d'urbanisme ne peut ĂȘtre utilement soulevĂ© que si le requĂ©rant soutient Ă©galement que cette autorisation mĂ©connaĂźt les dispositions pertinentes ainsi remises en vigueur. Cette rĂšgle s'applique que le document ait Ă©tĂ© illĂ©gal dĂšs l'origine ou que son illĂ©galitĂ© rĂ©sulte de circonstances de fait ou de droit postĂ©rieures. 11. M. B... soutient que le plan local d'urbanisme de Vauvert est, Ă  la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision par une dĂ©libĂ©ration du 1er mars 2010, illĂ©gal en tant qu'il institue, au sein de la zone agricole, un micro-secteur Nd. 12. D'une part, il est constant que le terrain d'assiette du projet est classĂ© en partie en secteur Nd de la zone N et, pour la partie restante, en secteur Ak de la zone A du plan local d'urbanisme de Vauvert rĂ©visĂ©. Il ressort des piĂšces du dossier que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet litigieux est entiĂšrement implantĂ© dans la partie du terrain d'assiette incluse dans le secteur Nd et que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e Ă  cheval sur les secteurs Nd et Ak. Dans ces conditions, le vice de lĂ©galitĂ© interne Ă©voquĂ© au point prĂ©cĂ©dent ne concerne des rĂšgles applicables au projet litigieux qu'en tant qu'il est dirigĂ© contre la partie de l'extension litigieuse ayant vocation Ă  ĂȘtre implantĂ©e dans le secteur Nd. 13. D'autre part, s'agissant de la partie du projet litigieux implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert, classement dont l'illĂ©galitĂ© est invoquĂ©e par la voie de l'exception, M. B... soutient Ă©galement que l'extension projetĂ©e mĂ©connaĂźt les dispositions des articles NC 1 et NC 7 du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable sur le territoire de cette commune. Toutefois, il ressort des piĂšces du dossier, et en particulier des indications figurant dans le formulaire normalisĂ© de demande, que l'extension projetĂ©e entraĂźne, dans sa totalitĂ©, une augmentation lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  30 % de la surface de plancher du bĂątiment agricole existant. DĂšs lors, cette extension, dont la majeure partie a au demeurant vocation Ă  ĂȘtre implantĂ©e dans la partie du terrain d'assiette classĂ©e en secteur Ak, doit ĂȘtre regardĂ©e comme une " extension mesurĂ©e " de ce bĂątiment agricole au sens de l'ancien article NC 1 du rĂšglement du plan d'occupation des sols de Vauvert. En outre, il ressort du plan de masse du projet que l'extension litigieuse doit ĂȘtre implantĂ©e, en tout point, Ă  au moins 5 mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche, conformĂ©ment aux exigences de l'ancien article NC 7 du rĂšglement de ce plan d'occupation des sols. Par suite, en admettant mĂȘme que le plan local d'urbanisme de Vauvert ait Ă©tĂ© illĂ©gal Ă  la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision, en tant notamment qu'il inclut une partie du terrain d'assiette du projet du pĂ©titionnaire dans un secteur Nd, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© de ce document local d'urbanisme ne peut, en tout Ă©tat de cause, qu'ĂȘtre Ă©cartĂ©. 14. En troisiĂšme lieu, aux termes de l'article A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme de Vauvert, applicable notamment au secteur Ak de la zone A " A moins que le bĂątiment Ă  construire ne jouxte la limite sĂ©parative, la distance comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment au point de la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă  5 mĂštres ... ". L'article N 7 du mĂȘme rĂšglement, applicable notamment au secteur Nd de la zone N, dispose " ... / Les bĂątiments Ă  construire devront ĂȘtre Ă©difiĂ©s de telle maniĂšre que la distance, comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment Ă  la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ©, soit au moins Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă  4 mĂštres ". 15. Lorsqu'une construction existante n'est pas conforme Ă  une ou plusieurs dispositions d'un plan local d'urbanisme rĂ©guliĂšrement approuvĂ©, un permis de construire ne peut ĂȘtre lĂ©galement dĂ©livrĂ© pour la modification de cette construction, sous rĂ©serve de dispositions de ce plan spĂ©cialement applicables Ă  la modification des immeubles existants, que si les travaux envisagĂ©s rendent l'immeuble plus conforme aux dispositions rĂ©glementaires mĂ©connues ou s'ils sont Ă©trangers Ă  ces dispositions. 16. Ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment, la construction existante concernĂ©e par le projet d'extension en litige est intĂ©gralement implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert. A supposer mĂȘme que cette construction ancienne, Ă©difiĂ©e avant l'approbation de ce plan local d'urbanisme, puisse ĂȘtre regardĂ©e comme ne respectant pas les dispositions citĂ©es ci-dessus de l'article N 7 du rĂšglement de ce plan, il ressort des piĂšces du dossier, et notamment du plan de masse joint Ă  la demande de permis de construire de M. B..., que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e, Ă  cheval sur les secteurs Nd et Ak, Ă  au moins cinq mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche et qu'elle respecte ainsi, en tout point, les dispositions des articles N 7 et A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme. Par suite, et en tout Ă©tat de cause, les travaux litigieux sont sans effet sur le respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es par ces dispositions. 17. En quatriĂšme lieu, aux termes de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction alors en vigueur " L'extension de l'urbanisation se rĂ©alise soit en continuitĂ© avec les agglomĂ©rations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intĂ©grĂ©s Ă  l'environnement ". Si, en adoptant le I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme, repris en substance Ă  l'article L. 121-8 du mĂȘme code, le lĂ©gislateur a entendu interdire en principe toute opĂ©ration de construction isolĂ©e dans les communes du littoral, le simple agrandissement d'une construction existante ne peut ĂȘtre regardĂ© comme une extension de l'urbanisation au sens de ces dispositions. 18. Il ressort des piĂšces du dossier que le projet litigieux consiste en la rĂ©alisation d'une extension, d'une surface de plancher de 188,30 mĂštres carrĂ©s, d'une construction existante, rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit, d'une surface initiale avant travaux de 670 mĂštres carrĂ©s. L'extension projetĂ©e, qui prĂ©sente ainsi un caractĂšre mesurĂ©, ne saurait ĂȘtre regardĂ©e comme une extension de l'urbanisation au sens de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă  soutenir que ces dispositions ont Ă©tĂ© mĂ©connues. 19. En cinquiĂšme lieu, il ressort des piĂšces du dossier que la demande de permis de construire modificatif porte, selon les indications du formulaire normalisĂ© de demande renseignĂ© par le pĂ©titionnaire, sur " l'identification cadastrale " des parcelles incluses dans le terrain d'assiette, ainsi que sur l'identification des Ă©lĂ©ments relatifs au " fonctionnement du bĂątiment existant et de l'extension ". Les modifications ainsi projetĂ©es Ă©tant sans influence sur la conception gĂ©nĂ©rale du projet initial, l'arrĂȘtĂ© litigieux du 19 juillet 2017 doit ĂȘtre regardĂ©, non comme un nouveau permis de construire, mais comme un permis de construire modificatif. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă  soutenir que les modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 ne pouvaient pas lĂ©galement faire l'objet d'un permis modificatif et que le pĂ©titionnaire aurait dĂ» dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire. 20. En sixiĂšme et dernier lieu, eu Ă©gard Ă  l'objet, rappelĂ© au point prĂ©cĂ©dent, des modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017, M. B... ne peut utilement invoquer, Ă  l'encontre de ce permis de construire modificatif, les mĂȘmes moyens que ceux dirigĂ©s contre le permis de construire initial, dĂšs lors que ces moyens concernent des aspects du projet qui n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s par cet arrĂȘtĂ©. 21. Il rĂ©sulte de tout ce qui prĂ©cĂšde que la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă  soutenir que c'est Ă  tort que, par le jugement attaquĂ©, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ© les arrĂȘtĂ©s du maire de Vauvert des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le premier d'entre eux. Par suite, il y a lieu d'annuler ce jugement, sans qu'il soit besoin d'examiner sa rĂ©gularitĂ©, et de rejeter les demandes de premiĂšre instance de M. B... sans qu'il soit besoin d'examiner leur recevabilitĂ©. Sur les frais liĂ©s au litige 22. Dans les circonstances de l'espĂšce, il n'y a lieu de faire droit Ă  aucune des demandes des parties fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. D É C I D E Article 1er Le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019 est annulĂ©. Article 2 Les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et le surplus de ses conclusions d'appel sont rejetĂ©s. Article 3 Les demandes de la commune de Vauvert et de M. D... fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 Le prĂ©sent arrĂȘt sera notifiĂ© Ă  la commune de Vauvert, Ă  M. C... B... et Ă  M. A... D.... Copie en sera transmise au procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal judiciaire de NĂźmes. DĂ©libĂ©rĂ© aprĂšs l'audience du 15 mars 2022, Ă  laquelle siĂ©geaient - M. Portail, prĂ©sident par intĂ©rim, prĂ©sidant la formation de jugement en application de l'article R. 222-26 du code de justice administrative, - Mme Carassic, premiĂšre conseillĂšre, - M. Mouret, premier conseiller. Rendu public par mise Ă  disposition au greffe le 29 mars 2022. 2 N° 19MA02687
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Vule code de l'urbanisme, notamment ses articles L. 111-6-2, L. 128-1 et L. 128-2 ; Vu le code de la construction et de l'habitation, notamment son article R. 111-21 ; Vu l'avis du comitĂ© des finances locales (commission consultative d'Ă©valuation des normes) en date du 31 mai 2011 ; Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu, DĂ©crĂšte : Article 1er du dĂ©cret 12 juillet Au carrefour du droit de l’urbanisme et de la domanialitĂ© publique, l’article du Code de l’urbanisme interroge les fondamentaux de ces deux disciplines droit de propriĂ©tĂ©, amĂ©nagement du territoire, office du Juge administratif. L’arrĂȘt du Conseil d’État du 27 mai 2020 , mentionnĂ© aux tables du Recueil Lebon, est l’occasion de le souligner CE, 27 mai 2020,SCCV Les Viviers, n°433608. En l’espĂšce, une Commune avait souhaitĂ© procĂ©der au transfert d’office d’une voie privĂ©e dans le domaine public communal, sur le fondement de l’article du Code de l’urbanisme. Une partie des propriĂ©taires de la voie se sont opposĂ©s Ă  cette procĂ©dure, et la Commune a donc demandĂ© au prĂ©fet de procĂ©der Ă  ce transfert d’office, ce qu’il a refusĂ©. Ce refus est contestĂ© par les autres propriĂ©taires, favorables au transfert. La demande est rejetĂ©e en premiĂšre instance, puis admise en appel. Les propriĂ©taires s’opposant au transfert se pourvoient donc en cassation. Rappelons que cette disposition permet aux communes, aprĂšs enquĂȘte publique, de transfĂ©rer d’office et sans indemnitĂ© dans leur domaine public, la propriĂ©tĂ© des voies appartenant Ă  des propriĂ©taires privĂ©s situĂ©es dans des ensembles d’habitations et ouvertes Ă  la circulation gĂ©nĂ©rale. QualifiĂ© d’ expropriation sans indemnisation » Fleury M., L’expropriation sans indemnisation le cas de l’article du Code de l’urbanisme », RDI 2017, , l’article L318-3 rejoint des dispositifs variĂ©s, qui permettent d’atteindre le droit de propriĂ©tĂ© privĂ© sans les garanties que l’on connaĂźt classiquement en matiĂšre d’expropriation ou de nationalisation V. En ce sens CGPPP ; Code de la voirie routiĂšre ; V. Ă©galement la question des servitudes d’urbanisme. Dans ce contexte, l’incorporation d’office dans le domaine public de voies ouvertes Ă  la circulation prĂ©sente une originalitĂ©, en ce qu’elle repose sur un consensus initial entre propriĂ©taires et collectivitĂ©. En effet, il s’agissait pour le lĂ©gislateur de trouver un Ă©quilibre entre une voie dont la propriĂ©tĂ© est privĂ©e – dont il peut accepter librement le passage de vĂ©hicules et de personnes – et les obligations importantes incombant Ă  la Commune du fait de son ouverture au public, en matiĂšre de travaux publics et de police administrative. En effet, le Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ne distingue pas en fonction de la propriĂ©tĂ© publique ou privĂ©e des voies mais de leur ouverture ou non au public. Ce dĂ©sĂ©quilibre Ă©tait flagrant en matiĂšre de lotissement, oĂč les colotis sont souvent incapables financiĂšrement d’entretenir la voie qui leur appartient. DĂšs lors on comprend l’esprit du texte en incorporant la voie dans le domaine public, les propriĂ©taires sont dispensĂ©s de financier son entretien, ce qui constitue une forme d’indemnisation nĂ©gative », d’oĂč l’absence d’indemnisation comme en matiĂšre d’expropriation. Cette justification est toutefois bien lĂ©gĂšre au regard du rĂŽle cardinal du droit de propriĂ©tĂ© dans notre droit. C’est pourquoi l’utilisation de l’article du Code de l’urbanisme est subordonnĂ©e Ă  des conditions strictes, dont l’apprĂ©ciation concrĂšte relĂšve du Juge administratif. Or prĂ©cisĂ©ment, ces conditions font l’objet dans l’arrĂȘt commentĂ© d’un assouplissement tel qu’il remet frontalement en cause les garanties octroyĂ©es aux propriĂ©taires privĂ©s. A titre liminaire, sur l’apprĂ©ciation de l’intĂ©rĂȘt Ă  agir des demandeurs au transfert. Alors que la Cour administrative d’appel de Nantes avait reconnu un intĂ©rĂȘt Ă  agir aux appelants au motif qu’une servitude de passage grevait leurs fonds au profit des intimĂ©s, le Conseil d’État y substitue un autre motif. Il estime que l’intĂ©rĂȘt Ă  agir est seulement constituĂ©e par la qualitĂ© de riverain des parcelles en litige, motif qui repose sur des faits constants n’appelant aucune apprĂ©ciation ». Le Conseil d’État se dĂ©tache ainsi, avec une lĂ©gĂšretĂ© dĂ©concertante, du critĂšre de la qualitĂ© de propriĂ©taire. Or la jurisprudence antĂ©rieure exigeait que l’auteur d’une demande de classement possĂšde un droit de propriĂ©tĂ© sur la voie privĂ©e dont il demande le classement CAA Lyon, 21 juin 2012, n° 11LY00363, Muller. En admettant la seule qualitĂ© de riverain pour les personnes favorable au transfert, le prĂ©toire s’ouvre plus largement contre ceux qui souhaitent protĂ©ger leur droit de propriĂ©tĂ©. Ensuite, sur le critĂšre de l’opĂ©ration d’amĂ©nagement. Dans son considĂ©rant 9, le Conseil d’État estime que les juges du fond n’avaient pas Ă  rechercher si le projet de la Commune s’inscrivait dans un projet d’amĂ©nagement, si l’entretien de la voie Ă©tait Ă  la charge de la Commune, ou si les propriĂ©taires avaient laissĂ© la voie se dĂ©grader. A la lecture de cette formule, on pourrait croire que la question l’ouverture de la voie Ă  la circulation publique est purement objective, Ă  laquelle il est possible de rĂ©pondre simplement par la nĂ©gative ou l’affirmative. Cette interprĂ©tation va pourtant Ă  l’encontre de l’esprit du texte, tel qu’exposĂ© ci avant. Comme le soulignait Samuel Deliancourt Si les dispositions du Code de l’urbanisme prĂ©voient une procĂ©dure de transfert d’une propriĂ©tĂ© privĂ©e, c’est parce que celle-ci ne peut concerner que les opĂ©rations d’urbanisme, et elles seules, et, plus spĂ©cifiquement, les opĂ©rations d’amĂ©nagements. En effet, les dispositions la rĂ©gissant sont codifiĂ©es dans le chapitre 7 du Code de l’urbanisme, lui-mĂȘme situĂ© dans le titre relatif aux opĂ©rations d’amĂ©nagement, et concernent en pratique les lotissements pour lesquels le statut des voies et leur retour dans le domaine public communal n’a pas Ă©tĂ© initialement prĂ©vu dans la convention conclue entre le lotisseur et la commune » Deliancourt S., Le mĂ©canisme de l’article du Code de l’urbanisme un procĂ©dĂ© particulier d’incorporation d’une voie privĂ©e dans le domaine public communal, JCPA n°22, 26 mai 2008. On le voit ici, le Conseil d’État travestit l’article en le dĂ©tachant des principes de l’amĂ©nagement du territoire qui le soutient initialement, et a pour effet de concevoir bien plus largement le transfert dans le domaine public. De plus, sur l’apprĂ©ciation factuelle de l’ouverture au public. Dans son considĂ©rant 8, le Conseil d’État affirme que la Cour a portĂ© sur les faits de l’espĂšce une apprĂ©ciation souveraine exempte de dĂ©naturation et n’a pas commis d’erreur de droit, l’ouverture Ă  la circulation publique d’une voie privĂ©e n’étant, contrairement Ă  ce qui est soutenu, pas subordonnĂ©e Ă  la condition que la circulation automobile y soit possible. Cela peut paraĂźtre anecdotique, mais en rĂ©alitĂ© c’est du consentement des propriĂ©taires au transfert dont il est question ici. Par principe, dans le cadre de cette procĂ©dure, le droit de propriĂ©tĂ© est garanti par la protection de la volontĂ© d’affectation des propriĂ©taires privĂ©s au domaine public. Cette rĂšgle Ă©tait rĂ©guliĂšrement rappelĂ©e par la jurisprudence CE, 13 octobre 2016, n°381574, Commune de la Colle-Sur-Loup. A titre d’exemple la lĂ©galitĂ© des travaux entrepris par une Commune ou l’exercice des pouvoirs de police du Maire est conditionnĂ©e au consentement explicite des propriĂ©taires, sous peine de constituer une voie de fait V. en ce sens CE, 5 mars 2008, n°288540, Mme Bremond ; CAA Marseille, 22 octobre 2007, Torrenc ; Civ. 1Re, 3 fĂ©vrier 2004, n°02-13349. Cette question relĂšve d’une apprĂ©ciation in concreto. Le juge emploi la technique du faisceau d’indice CE, 13 octobre 2016, n°381574, Commune de la Colle-Sur-Loup et s’attache Ă  vĂ©rifier la prĂ©sence d’acte juridique ou d’entraves matĂ©rielle Ă  la circulation du public, ainsi que les contestations Ă  l’affectation Ă  l’usage du public V. en sens contraire, CE, 5 mai 1958, Dorie et Jaunault. Dans ce contexte, apparaĂźt un double objectif de protection du droit des propriĂ©taires privĂ©s, et ce qui est propre au droit administratif des bien depuis l’entrĂ©e en vigueur du CGPPP, de rationalisation du domaine public. La notion d’ouverture Ă  la circulation fait alors l’objet d’une interprĂ©tation traditionnellement restrictive, au point qu’elle se rapproche de la notion de circulation terrestre connue dans le CGPPP et dans le Code de la voirie routiĂšre V. L .2111-14 CGPPP ; Code de la voirie routiĂšre. Plus rĂ©cemment le Conseil d’État a proposĂ© une dĂ©finition stricte de la circulation publique, en exigeant que le bien soit amĂ©nagĂ© en vue de la circulation ou qu’il permette d’accĂ©der Ă  des habitations CE, 19 septembre 2019, n°386950, CommunautĂ© urbaine du Grand Nancy. De plus, le Juge administratif a pu retenir que la circonstance que cette partie de rue soit utilisĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es par des piĂ©tons et cyclistes avec l’accord de son propriĂ©taire n’est pas de nature Ă  lui confĂ©rer le caractĂšre d’une voie publique ouverte Ă  la circulation gĂ©nĂ©rale et Ă  imposer au propriĂ©taire le passage de vĂ©hicules automobiles ; » CE, 18 octobre 1995, n°150490, BenoĂźt. Dans le mĂȘme sens, il a pu dire que si la parcelle litigieuse Ă©tait accessible au public, elle ne pouvait ĂȘtre regardĂ©e comme affectĂ©e par la commune aux besoins de la circulation terrestre ; qu’ainsi, elle ne relevait pas, comme telle, en application de l’article L. 2111-14 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques, du domaine public routier communal ; qu’en outre, il ne ressort pas des piĂšces du dossier, en dĂ©pit de la circonstance que des piĂ©tons aient pu de maniĂšre occasionnelle la traverser pour accĂ©der aux bĂątiments mitoyens, que la commune ait affectĂ© cette parcelle Ă  l’usage direct du public » CE, 2 novembre 1995, n°373896. L’exposĂ© de cette jurisprudence permet de comprendre le revirement qu’opĂšre aujourd’hui le Conseil d’État, en dĂ©tachant l’ouverture Ă  la circulation de la circulation automobile. Cette apprĂ©ciation pour le moins extensive des conditions de transfert rĂ©duit la protection du droit de propriĂ©tĂ© des propriĂ©taires dĂ©favorables au transfert. Cette atteinte au droit de propriĂ©tĂ© fait l’objet de rĂ©current dĂ©bats sur sa conformitĂ© Ă  la Constitution de l’article du Code de l’urbanisme CAA Marseille, 1er dĂ©cembre 2015, Monsieur B. et a, n°14mA01791 ; CC. , QPC, 6 octobre 2010, Époux A n°2010-73 QPC ; RĂ©p. min. Longeot, n° 20524 JO SĂ©nat 23 mars 2017, p. 1219. Le Juge constitutionnel affirme pourtant qu’un tel transfert est conditionnĂ©, sous le contrĂŽle du juge administratif, par l’ouverture Ă  la circulation gĂ©nĂ©rale de ces voies, laquelle rĂ©sulte de la volontĂ© exclusive de leur propriĂ©taires d’accepter l’usage public de son bien et de renoncer par lĂ  Ă  son usage purement privĂ© ; que le lĂ©gislateur a entendu en tirer les consĂ©quences en permettant Ă  l’autoritĂ© administrative de confĂ©rer Ă  ces voies privĂ©es ouvertes Ă  la circulation publique un statut juridique conforme Ă  leur usage ; que ce transfert libĂšre les propriĂ©taires de toute obligation et met Ă  la charge de la collectivitĂ© publique l’intĂ©gralitĂ© de leur entretien, de leur conservation et de leur Ă©ventuel amĂ©nagement ; qu’au demeurant, le lĂ©gislateur n’a pas exclu toute indemnisation dans le cas exceptionnel oĂč le transfert de propriĂ©tĂ© entraĂźnerait pour le propriĂ©taire une charge spĂ©ciale et exorbitante, hors de proportion avec l’objectif d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral poursuivi ». Cette justification, peu convaincante par bien des aspects Foulquier N., La conformitĂ© peu convaincante la Constitution de l’incorporation d’office des voies privĂ©es ouvertes Ă  la circulation publique, RDI 2010, n’est pas sans rappeler la jurisprudence Bitouzet CE, sect., 3 juillet 1998, Bitouzet. MalgrĂ© ces critiques, et ce recul qui peut apparaĂźtre dangereux du droit de propriĂ©tĂ© privĂ©, lequel interroge sur l’opportunitĂ© de la compĂ©tence du juge administratif en la matiĂšre, le Conseil d’Etat se range derriĂšre des rĂšgles de procĂ©dure pour Ă©viter de connaĂźtre de la conventionnalitĂ© de cette disposition par rapport au droit au respect des biens, garanti par l’article 1er du premier protocole additionnel de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme. Art L. 431-3 Art. L. 431-4 CHAPITRE II - DISPOSITIONS PROPRES AUX CONSTRUCTIONS SAISONNIÈRES (Art. L. 432-1 - Art. L. 432-2) CHAPITRE III - DISPOSITIONS PROPRES Vers une nouvelle rĂ©forme des lotissementsPar Sylvain PĂ©rignon, Ancien directeur de recherche au Cridon de ParisAnnoncĂ© par la loi Grenelle II », le projet d’amĂ©lioration des procĂ©dures de crĂ©ation et de gestion des lotissements a Ă©tĂ© rendu public. Les mesures envisagĂ©es, telle la nouvelle dĂ©finition des lotissements, devraient rĂ©soudre les problĂšmes rencontrĂ©s par les praticiens. 1 Le nouveau rĂ©gime des divisions fonciĂšres, issu de l’ordonnance du 8 dĂ©cembre 2005 et du dĂ©cret du 5 janvier 2007, est entrĂ© en vigueur le 1er octobre 2007. Cette rĂ©forme a fait rapidement apparaĂźtre des difficultĂ©s d’application, notamment en ce qui concerne le rĂ©gime du lotissement dĂ©clarĂ© et les critĂšres de distinction entre le lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager et le lotissement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable. Conscient de ces difficultĂ©s, le lĂ©gislateur a habilitĂ© le Gouvernement Ă  procĂ©der par voie d’ordonnance pour apporter au rĂ©gime des autorisations d’urbanisme les corrections nĂ©cessaires. En application de l’article 25 de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II », l’ordonnance doit ĂȘtre prise avant le 13 janvier 2012 et le projet de loi de ratification dĂ©posĂ© devant le Parlement dans les 3 mois de sa publication. 2Le ministĂšre de l’écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement a mis en consultation sur son site internet, jusqu’au 5 octobre 2011, les deux projets d’ordonnance et de dĂ©cret apportant des correctifs Ă  la rĂ©forme des autorisations d’urbanisme. On commentera ici l’impact de ces textes sur la rĂ©glementation des lotissements, en rappelant qu’il s’agit de projets susceptibles d’ĂȘtre encore modifiĂ©s. L’entrĂ©e en vigueur de cette rĂ©forme de la rĂ©forme est actuellement prĂ©vue pour le 1er mars 2012, qui sera Ă©galement la date d’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la fiscalitĂ© de l’urbanisme. Nouvelle dĂ©finition du lotissement Divisions constitutives de lotissement 3Une nouvelle dĂ©finition du lotissement est donnĂ©e par l’article L 442-1 du Code de l’urbanisme, aux termes duquel constitue un lotissement la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre ou de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s ayant pour objet d’en dĂ©tacher un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». 4Si la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance » constitue toujours l’essence mĂȘme du lotissement, les vecteurs de la division ne sont plus limitativement Ă©numĂ©rĂ©s mutations Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, partage, locations. Il en rĂ©sulte qu’un bail emphytĂ©otique administratif ou une autorisation d’occupation temporaire sur partie du domaine public peuvent ĂȘtre constitutifs d’une division soumise Ă  la rĂ©glementation des lotissements. Restent bien Ă©videmment concernĂ©s les ventes, donations, locations, partages, fussent-ils successoraux. 5La division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance est celle d’une unitĂ© fonciĂšre, notion bien prĂ©cisĂ©e par la jurisprudence CE 27-6-2005 n° 264667, Cne de ChambĂ©ry BPIM 5/05 inf. 310. Elle remplace celle de propriĂ©tĂ© fonciĂšre », sans incidence pratique en fait. Le lotissement peut ĂȘtre la division de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres, mais Ă  la condition qu’elles soient contiguĂ«s. Le co-lotissement est possible, mais le lotissement multi-sites » ne l’est pas ; rĂ©serve faite peut-ĂȘtre du lotissement intĂ©ressant deux unitĂ©s fonciĂšres sĂ©parĂ©es par une voie, laquelle fait l’objet d’amĂ©nagements rendant possible la desserte des deux opĂ©rations Ă©largissement et crĂ©ation d’un giratoire, par exemple. 6L’ancienne dĂ©finition du lotissement visait l’opĂ©ration qui avait pour objet ou pour effet la crĂ©ation de lots Ă  bĂątir sur une pĂ©riode de 10 ans. La nouvelle dĂ©finition ne vise que la division ayant pour objet le dĂ©tachement d’un ou plusieurs lots Ă  bĂątir. La disparition de toute rĂ©fĂ©rence Ă  la comptabilitĂ© de lots créés sur une pĂ©riode donnĂ©e a pour corollaire la disparition du lotissement effet ». Cette clarification Ă©vitera aux praticiens des recherches dĂ©licates sur l’historique du parcellaire. 7L’objet de la division est le dĂ©tachement d’un ou plusieurs lots. Cette prĂ©cision met fin aux incertitudes doctrinales ou jurisprudentielles sur le nombre de lots constitutifs d’un lotissement. Le dĂ©tachement d’un seul lot Ă  bĂątir constitue un lotissement. Ceci explique la disparition de la notion d’ opĂ©ration d’amĂ©nagement » dans la dĂ©finition du lotissement, le lotissement uni-lot », et donc sans travaux de rĂ©alisation d’équipements communs, pouvant difficilement recevoir cette qualification. Ce seront donc les critĂšres jurisprudentiels qui permettront de qualifier un projet de lotissement d’ opĂ©ration d’amĂ©nagement », justifiant sa rĂ©alisation Ă©ventuelle dans le cadre d’une concession d’amĂ©nagement. 8Le dĂ©tachement doit porter sur un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». Cette formulation est synonyme de lots destinĂ©s Ă  l’implantation de bĂątiments », formulation ancienne reprise d’ailleurs dans le corps du nouvel article L 442-1-2 du Code de l’urbanisme. Divisions non constitutives de lotissements 9Sur le fondement de l’article L 442-1-1 du Code de l’urbanisme, le nouvel article R 442-1 Ă©numĂšre les divisions qui ne sont pas constitutives de lotissement, mĂȘme si elles sont faites en vue de bĂątir, en raison de leur objet particulier ou de leur contrĂŽle au titre d’une autre procĂ©dure. Ces divisions ne sont soumises ni Ă  dĂ©claration prĂ©alable ni Ă  permis d’amĂ©nager. Cette prĂ©cision met fin Ă  certaines interrogations qui s’étaient manifestĂ©es Ă  propos de la rĂ©daction maladroite de l’ancien article R 442-2. 10Les divisions exemptĂ©es de contrĂŽle en raison de leur objet particulier sont les dĂ©tachements de terrains bĂątis supportant des bĂątiments qui ne sont pas destinĂ©s Ă  ĂȘtre dĂ©molis ; les dĂ©tachements-rattachements », c’est-Ă -dire le dĂ©tachement de terrain d’une propriĂ©tĂ© en vue du rattachement Ă  une propriĂ©tĂ© contiguĂ« ; les dĂ©tachements forcĂ©s ou incitĂ©s terrains expropriĂ©s, terrains cĂ©dĂ©s Ă  l’amiable avant ou aprĂšs dĂ©claration d’utilitĂ© publique, terrains rĂ©servĂ©s acquis suite Ă  un dĂ©laissement, terrains apportĂ©s au titre de la contribution Ă  un programme d’amĂ©nagement d’ensemble, en application de l’article L 332-10 du Code de l’urbanisme. 11Les divisions contrĂŽlĂ©es au titre d’une autre procĂ©dure sont les divisions primaires », c’est-Ă -dire les divisions en propriĂ©tĂ© ou en jouissance effectuĂ©es par un propriĂ©taire au profit de personnes qui ont dĂ©jĂ  obtenu un permis de construire ou un permis d’amĂ©nager. Mais il convient que le permis de construire porte soit sur un groupe de bĂątiments, soit sur un seul immeuble, Ă  la condition que ce dernier soit autre qu’une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du CCH immeuble ne comportant pas plus de deux logements destinĂ©s au mĂȘme maĂźtre de l’ouvrage ; les divisions effectuĂ©es dans le cadre d’un remembrement administrativement contrĂŽlĂ©, c’est-Ă -dire rĂ©alisĂ© par une association fonciĂšre urbaine autorisĂ©e ou constituĂ©e d’office, le plan de remembrement Ă©tant alors approuvĂ© par le prĂ©fet ; les divisions rĂ©alisĂ©es par l’amĂ©nageur Ă  l’intĂ©rieur d’une zone d’amĂ©nagement concertĂ© ; les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire valant division, c’est-Ă -dire conforme au plan de division qui doit accompagner toute demande de permis de construire plusieurs bĂątiments sur une assiette qui doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance avant l’achĂšvement de l’ensemble du projet, en application de l’article R 431-24. Des restrictions sont toutefois apportĂ©es si le permis est mis en Ɠuvre par des maĂźtres d’ouvrage construisant chacun une maison individuelle voir n° 32. PĂ©rimĂštre du lotissement 12La dĂ©termination du pĂ©rimĂštre du lotissement pose deux types de problĂšmes distincts mais souvent liĂ©s, celui du lotissement partiel, n’intĂ©ressant qu’une partie de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es, et celui de l’inclusion dans ce pĂ©rimĂštre des parties dĂ©jĂ  bĂąties de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es. 13La possibilitĂ© d’un lotissement partiel Ă©tait admise, s’agissant du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. La dĂ©termination du pĂ©rimĂštre du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager ne posait guĂšre de problĂšme, ce pĂ©rimĂštre apparaissant clairement dans la demande de permis d’amĂ©nager, prĂ©sentĂ©e par le ou les propriĂ©taires du ou des terrains » en application de l’article R 423-1 du Code de l’urbanisme. L’article R 441-4 du Code de l’urbanisme prĂ©voyait que la demande pouvait ne pas concerner la totalitĂ© de l’unitĂ© fonciĂšre et devait alors prĂ©ciser la partie de celle-ci qui n’était pas incluse dans le projet d’amĂ©nagement. S’agissant du pĂ©rimĂštre du lotissement dĂ©clarĂ©, la situation Ă©tait moins nette, les textes ne prenant pas en compte la notion de lotissement partiel en cas de dĂ©tachement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable. C’est chose faite avec la modification de l’article R 441-9 du Code de l’urbanisme, qui prĂ©cise, en cas de dĂ©claration prĂ©alable portant sur un projet d’amĂ©nagement, que la demande peut ne porter que sur une partie d’une unitĂ© fonciĂšre. La suppression du lotissement-effet » au profit du lotissement-objet » permet dĂ©sormais au lotisseur de fixer librement le pĂ©rimĂštre du lotissement, qu’il soit soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable, dĂšs lors que ce pĂ©rimĂštre du lotissement comprend le ou les lots destinĂ©s Ă  l’implantation de bĂątiments ainsi que, s’ils sont prĂ©vus, les voies de desserte et les Ă©quipements communs Ă  ces lots » ainsi que le prĂ©voit le nouvel article L 442-1-2 du Code de l’urbanisme. 14Cette libertĂ© dans le choix du pĂ©rimĂštre du lotissement, lotissement partiel ou lotissement couvrant la totalitĂ© de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es, est encore accrue par la possibilitĂ© d’inclure volontairement dans ce pĂ©rimĂštre des parties dĂ©jĂ  bĂąties. Aux termes du nouvel article L 442-1-2, le maĂźtre d’ouvrage peut toutefois choisir d’inclure dans le pĂ©rimĂštre du lotissement des parties dĂ©jĂ  bĂąties de l’unitĂ© fonciĂšre ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es ». Cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© ouverte afin de faciliter une gestion de la densitĂ© optimisant les droits Ă  construire sur le lotissement dans l’hypothĂšse oĂč les parties bĂąties seraient Ă©difiĂ©es en sous-densitĂ©. On ne peut exclure d’ailleurs que cette possibilitĂ© se transforme en obligation lorsque est envisagĂ©e la crĂ©ation d’une voie ou d’un Ă©quipement qui serait commun aux parties dĂ©jĂ  bĂąties et aux futurs lots Ă  bĂątir. ProblĂšme du reliquat d’une opĂ©ration partielle 15Le lotissement partiel d’une unitĂ© fonciĂšre a toujours posĂ© problĂšme, s’agissant du statut du reliquat. Bien connu sous le vocable de troisiĂšme lot » sous l’empire de la rĂ©glementation antĂ©rieure au 1er octobre 2007, ce reliquat Ă©tait-il constructible en l’état ou fallait-il rĂ©gulariser sa situation ? Dans ce dernier cas, se posait le problĂšme de la procĂ©dure Ă  suivre et de la rĂ©intĂ©gration rĂ©troactive du reliquat dans un pĂ©rimĂštre de lotissement. Ces interrogations n’avaient jamais reçu de rĂ©ponses dĂ©finitives et incontestables. 16Le nouvel article R 442-2 du Code de l’urbanisme apporte une solution ingĂ©nieuse au problĂšme du reliquat aprĂšs lotissement partiel lorsqu’une construction est Ă©difiĂ©e sur une partie d’une unitĂ© fonciĂšre qui a fait l’objet d’une division, la demande de permis de construire tient lieu de dĂ©claration prĂ©alable de lotissement dĂšs lors que la demande indique que le terrain est issu d’une division ». Il n’est donc pas besoin de doubler la demande de permis d’amĂ©nager sur une partie d’une propriĂ©tĂ© par une dĂ©claration prĂ©alable portant sur le reliquat. De mĂȘme, le reliquat d’une opĂ©ration de lotissement dĂ©clarĂ© portant sur partie d’une propriĂ©tĂ© sera considĂ©rĂ© comme ayant Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© au titre de la rĂ©glementation des lotissements si un permis de construire est demandĂ© sur ce reliquat. Si ce permis peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© au regard des rĂšgles d’urbanisme de fond applicables, il ne pourra pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme illĂ©gal du fait qu’il aurait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© sur une parcelle créée en violation de la rĂ©glementation des lotissements. On notera d’ailleurs que ce permis de construire peut ĂȘtre un permis de construire valant division. 17S’agissant des sanctions pĂ©nales encourues par le lotisseur de fait » on rappellera qu’il n’y a infraction pĂ©nale au titre de l’article L 480-4-1 du Code de l’urbanisme que s’il y a vente ou location des lots créés illĂ©galement. La dĂ©livrance du permis de construire sur le reliquat vaudra non-opposition Ă  dĂ©claration prĂ©alable ou s’accompagnera d’une dĂ©cision de non-opposition au lotissement dĂ©clarĂ©. La vente du reliquat comme terrain Ă  bĂątir sera alors possible. 18Le reliquat d’une opĂ©ration partielle de lotissement peut Ă©galement faire l’objet d’un lotissement, soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable. Dans ce cas, chacun des terrains créés par la ou les nouvelles divisions aura Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© et pourra ultĂ©rieurement faire l’objet de la dĂ©livrance d’un permis de construire. Lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager Champ du permis d’amĂ©nager un lotissement 19Aux termes du nouvel article R 421-19 du Code de l’urbanisme, doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s de la dĂ©livrance d’un permis d’amĂ©nager a les lotissements - qui prĂ©voient la crĂ©ation ou l’amĂ©nagement de voies, d’espaces ou d’équipements communs internes au lotissement ; - ou qui sont situĂ©s dans un site classĂ© ou dans un secteur sauvegardĂ© dont le pĂ©rimĂštre a Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© ; ». 20Toutes les divisions en vue de bĂątir, mĂȘme si elles consistent en un dĂ©tachement d’un seul lot, sont soumises Ă  permis d’amĂ©nager si le lotissement est situĂ© dans un site classĂ© ou un pĂ©rimĂštre de secteur sauvegardĂ©. Il s’agit d’une disposition bien lourde pour des cas marginaux, et qui vient encombrer inutilement le Code de l’urbanisme. 21En dehors de ces espaces protĂ©gĂ©s, le lotissement est soumis Ă  permis d’amĂ©nager dĂšs lors qu’il y crĂ©ation ou amĂ©nagement Ă©largissement, renforcement de voies, d’espaces ou d’équipements communs internes au lotissement, ce qui vise notamment les rĂ©seaux et leurs accessoires bassin de rĂ©tention, par exemple. Ces voies, espaces et Ă©quipements devant ĂȘtre communs Ă  plusieurs lots, le pĂ©rimĂštre du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager comprendra au moins deux lots. Il y a donc lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager lorsqu’il y a travaux sur les Ă©quipements propres du lotissement, distincts des branchements qui seront des Ă©quipements propres Ă  l’opĂ©ration de construction sur chacun des lots. DĂšs lors qu’il y a Ă©quipements propres au lotissement, la responsabilitĂ© de leur rĂ©alisation incombe au lotisseur, l’acquĂ©reur de lot bĂ©nĂ©ficiant de la protection que lui assure le rĂ©gime de la commercialisation du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. DĂ©livrance des permis de construire 22Le rĂ©gime de la dĂ©livrance des permis de construire sur les lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager n’est pas fondamentalement modifiĂ© dĂ©livrance aprĂšs rĂ©alisation de l’ensemble des travaux ou, si le lotisseur a obtenu l’autorisation de commercialisation anticipĂ©e, dĂ©livrance aprĂšs rĂ©alisation des Ă©quipements desservant le lot concernĂ©. La modification de l’article R 442-18 du Code de l’urbanisme consiste en l’ajout d’un troisiĂšme cas de figure permettant la dĂ©livrance du permis de construire dĂšs l’obtention du permis d’amĂ©nager, sa mise en Ɠuvre n’étant toutefois possible qu’aprĂšs achĂšvement des Ă©quipements desservant le lot concernĂ©. Mais cette derniĂšre possibilitĂ© n’est ouverte que si la construction projetĂ©e n’est pas une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du CCH. Elle intĂ©ressera donc principalement les lotissements commerciaux ou artisanaux. Subdivision des lots 23La subdivision d’un lot de lotissement dĂ©clarĂ© s’opĂšre selon le droit commun des divisions fonciĂšres, sans qu’il soit besoin de l’accord des colotis du lotissement dĂ©clarĂ© initial. Par contre, la subdivision, en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, du lot d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager relevait systĂ©matiquement de la procĂ©dure de modification d’un lotissement, sauf lorsqu’il s’agissait de la rectification de limites entre deux lots par dĂ©tachement d’une partie d’un lot et rattachement au lot contigu. La modification du lotissement Ă©tait soit demandĂ©e ou acceptĂ©e par les colotis Ă  la majoritĂ© qualifiĂ©e prĂ©vue par l’article L 442-10 du Code de l’urbanisme, soit imposĂ©e dans le cadre de la procĂ©dure de mise en concordance avec le plan local d’urbanisme ou le document en tenant lieu approuvĂ© postĂ©rieurement prĂ©vue par l’article L 442-11 du Code de l’urbanisme. 24Cette lourde procĂ©dure Ă©tait un obstacle Ă  la rĂ©alisation d’opĂ©rations sur des macro-lots » de lotissements, notamment par des permis de construire valant division. C’est pourquoi le nouvel article R 442-21 prĂ©voit que les subdivisions de lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager ne sont pas assimilĂ©es Ă  des modifications de lotissements lorsqu’elles interviennent dans la limite du nombre maximum de lots autorisĂ©s par le permis d’amĂ©nager et que le lotisseur donne son accord Ă  la subdivision envisagĂ©e. Cette subdivision du lot peut s’opĂ©rer dans le cadre d’un permis d’amĂ©nager dĂ©livrĂ© sur ce lot, d’une dĂ©claration prĂ©alable, d’un permis de construire valant division ou d’un recours Ă  la technique de la division primaire » voir n° 11. Le lotisseur donnera son accord en joignant une attestation Ă  la dĂ©claration ou aux demandes de permis devant rĂ©aliser la subdivision. Lotissement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable Champ de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  lotissement 25Aux termes de l’article R 423-1 du Code de l’urbanisme, les lotissements qui ne sont pas soumis Ă  permis d’amĂ©nager doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s d’une dĂ©claration prĂ©alable, mĂȘme s’ils ne concernent que le dĂ©tachement d’un seul lot Ă  bĂątir. Le lotissement dĂ©clarĂ© est donc un lotissement situĂ© hors site classĂ© ou secteur sauvegardĂ© dĂ©limitĂ© voir n° 20 et un lotissement sans travaux relatifs Ă  des voies, espaces ou Ă©quipements communs. Les seuls travaux nĂ©cessaires Ă  la construction sur les lots seront des Ă©quipements propres Ă  l’opĂ©ration de construction sur les lots, c’est-Ă -dire les branchements, Ă  la charge des constructeurs et non Ă  celle du lotisseur. Commercialisation du lotissement 26Etant un lotissement sans travaux, la vente du ou des lots obĂ©it au droit commun de la vente de terrain. Il est possible de consentir une promesse unilatĂ©rale de vente sous condition suspensive de la non-opposition Ă  la dĂ©claration prĂ©alable. Toutefois, la levĂ©e d’option ne peut intervenir qu’aprĂšs l’obtention de cette dĂ©cision de non-opposition. Par ailleurs, l’obligation de bornage doit ĂȘtre respectĂ©e, l’article L 111-5-3 du Code de l’urbanisme s’appliquant Ă  la vente de tout lot de lotissement. De mĂȘme s’applique l’encadrement de la publicitĂ© affĂ©rente Ă  la vente ou Ă  la location de terrains en lotissement organisĂ© par les articles L 442-5 et L 442-6 du Code de l’urbanisme. RĂ©partition de la Shon par le lotisseur 27La possibilitĂ©, pour le lotisseur, de rĂ©partir librement la surface hors Ɠuvre nette Shon constructible Ă©tait admise en lotissement dĂ©clarĂ© par le formulaire Cerfa n° 13404*01 cadre 4-2. Le nouvel article R 431-22 du Code de l’urbanisme restreint la fourniture du certificat de rĂ©partition de la Shon par le lotisseur aux seules demandes de permis de construire sur les lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. Cette libre rĂ©partition de la Shon n’est donc plus possible en lotissement dĂ©clarĂ©. Il reste toutefois que s’applique l’article R 123-10-1, aux termes duquel il est dĂ©sormais prĂ©cisĂ© que dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un mĂȘme terrain, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, toutes les rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme sont apprĂ©ciĂ©es au regard de l’ensemble du projet, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose. Stabilisation des rĂšgles d’urbanisme 28Il est expressĂ©ment prĂ©cisĂ© que le mĂ©canisme de stabilisation des rĂšgles d’urbanisme opposables Ă  une demande de permis de construire organisĂ© par l’article L 442-14 s’applique Ă©galement aux lotissements dĂ©clarĂ©. Dans ce cas, le dĂ©lai de stabilisation de 5 ans court Ă  compter de la date de non-opposition Ă  la dĂ©claration prĂ©alable. DĂ©livrance des permis de construire 29Une application abusive de l’article R 442-18 du Code de l’urbanisme permettait Ă  certains services instructeurs d’exiger, pour dĂ©livrer le ou les permis de construire sur les lots, une dĂ©claration attestant que la division prĂ©vue dans la dĂ©claration prĂ©alable Ă  lotissement Ă©tait effectivement rĂ©alisĂ©e par un acte translatif ou dĂ©claratif. Ceci rendait impossible le recours Ă  la technique de la vente sous condition suspensive de la non-opposition Ă  dĂ©claration et de la dĂ©livrance de permis de construire, et constituait un facteur de blocage de l’offre fonciĂšre. Il est dĂ©sormais expressĂ©ment prĂ©cisĂ© que l’article R 442-18 encadrant la dĂ©livrance du permis de construire sur un lot de lotissement ne concerne que les lotissements soumis Ă  permis d’amĂ©nager. CaducitĂ© des rĂšgles d’urbanisme spĂ©cifiques du lotissement 30La modification de l’intitulĂ© de la section VII du chapitre II du livre IV du Code de l’urbanisme permet de prĂ©ciser que les dispositions relatives Ă  la caducitĂ© des rĂšgles d’urbanisme spĂ©cifiques des lotissements, organisĂ©e par l’article L 442-9, ne concernent que les lotissements autorisĂ©s par un permis d’amĂ©nager ou une autorisation de lotir antĂ©rieure au 1er octobre 2007, Ă  l’exclusion des lotissements dĂ©clarĂ©s. En tout Ă©tat de cause, cette caducitĂ© n’aurait pu frapper que le plan de division, le lotissement dĂ©clarĂ© Ă©tant un lotissement sans rĂšglement. Mais la subdivision d’un lot de lotissement dĂ©clarĂ© n’étant pas constitutive d’une modification de lotissement, le problĂšme de la caducitĂ© du lotissement dĂ©clarĂ© n’avait aucune portĂ©e pratique. Divisions opĂ©rĂ©es par les constructeurs Assiette du permis de construire valant division 31L’ancien article R 421-7-1 dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la rĂ©forme des autorisations d’urbanisme visait la construction sur un mĂȘme terrain » de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette » devait ĂȘtre divisĂ©. L’article R 431-24 avait repris la mĂȘme formulation, dans un nouveau contexte autorisant qu’un permis de construire soit demandĂ© sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s. Les praticiens se demandaient si cette formulation emportait exclusion, dans le cas d’un permis de construire valant division, de la possibilitĂ© d’une opĂ©ration sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres. La nouvelle rĂ©daction de l’article R 431-24 du Code de l’urbanisme clarifie la situation en affirmant nettement que la demande de permis valant division, comme toute demande de permis de construire, peut porter sur un terrain d’assiette comprenant une ou plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s. Transferts partiels avec division du terrain par le titulaire initial 32L’ancienne rĂ©daction de l’article R 442-1 du Code de l’urbanisme indiquait que ne constituent pas des lotissements c Les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire prĂ©vu Ă  l’article R 431-24 ; ». Il n’était pas prĂ©cisĂ© que les divisions devaient nĂ©cessairement ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par le ou les constructeurs, ce qui avait favorisĂ© des opĂ©rations oĂč le titulaire initial d’un permis valant division procĂ©dait Ă  des transferts partiels du permis au profit de personnes devant rĂ©aliser une partie du programme autorisĂ©, puis Ă  la vente de fractions du terrain d’assiette du permis Ă  ces personnes en respectant le plan de division joint Ă  la demande du permis initial valant division. Cette pratique avait Ă©tĂ© condamnĂ©e par une rĂ©ponse ministĂ©rielle, comme constituant un contournement de la rĂ©glementation des lotissements RĂ©p. Vauzelle AN 22-3-2011 p. 2878 n° 79416. Cette doctrine administrative a maintenant un substrat textuel, le nouvel article R 442-1 prĂ©cisant que ne constituent pas des lotissements les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire valant division lorsque ce permis n’est pas destinĂ© Ă  ĂȘtre mis en Ɠuvre par des maĂźtres d’ouvrage construisant chacun une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du Code de la construction et de l’habitation ». Si tel est le cas, la vente des fractions de l’assiette du permis valant division doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d’une dĂ©claration prĂ©alable, s’il n’y a pas de travaux sur voies, espaces ou Ă©quipements communs, ou d’un permis d’amĂ©nager dans le cas contraire. Si tel n’est pas le cas logements collectifs, centres commerciaux, l’opĂ©ration n’est pas visĂ©e par la restriction du nouvel article R 442-1. Conclusion 33La rĂ©forme de la rĂ©forme de la rĂ©glementation des lotissements telle qu’elle apparaĂźt dans le projet mis Ă  la consultation publique paraĂźt largement positive, en ce qu’elle clarifie la dĂ©finition du lotissement et de son pĂ©rimĂštre, ainsi que le rĂ©gime du lotissement dĂ©clarĂ©. Elle rĂ©soud bon nombre de problĂšmes rencontrĂ©s par les praticiens depuis le 1er octobre 2007 et Ă©limine quelques faux problĂšmes. On n’aura garde d’oublier que si, par commoditĂ© de plume, on a Ă©voquĂ© ici les anciennes » et les nouvelles » rĂ©dactions d’articles du Code de l’urbanisme, cette rĂ©forme ne devrait entrer en vigueur qu’au 1er mars 2012, et pourrait encore subir des modifications, soit Ă  la suite de la consultation publique, soit au stade de la ratification parlementaire. © 2011 Editions Francis Lefebvre
ArticleR*431-34. La demande précise également, en vue de la collecte des informations statistiques : a) Le nombre de logements créés ou démolis, répartis en fonction du nombre de
Les documents se rapportant aux autorisations individuelles d’urbanisme permis de construire avis n° 20175409, permis de dĂ©molir avis n° 20205024, permis de lotir avis n° 20164350, dĂ©claration prĂ©alable de travaux avis n° 20180659, permis d’amĂ©nager avis n° 20172638 produits ou reçus par l’administration sont communicables Ă  toute personne qui en fait la demande sur le fondement de l’article L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration. Lorsque le maire statue, au nom de la commune, par une dĂ©cision expresse favorable ou dĂ©favorable sur une demande d’autorisation individuelle d’urbanisme, celle-ci est alors communicable sur le fondement de l’article L. 2121-26 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, aux termes duquel Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des procĂšs-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune et des arrĂȘtĂ©s municipaux ». Ce droit d’accĂšs s’étend Ă  l’ensemble des piĂšces annexĂ©es Ă  ces actes Conseil d’État, Sect. 11 janvier 1978, req. n°04258. Dans cette hypothĂšse, la commission d’accĂšs aux documents administratifs estime que, s’agissant d’un arrĂȘtĂ© portant permis de construire, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme annexĂ©es Ă  l’arrĂȘtĂ© les seules piĂšces qui doivent obligatoirement figurer dans le dossier soumis au maire, en application des articles R. 431-5 Ă  R. 431-34-1 du code de l’urbanisme. Les autres piĂšces, s’il en existe, relĂšvent du rĂ©gime du code des relations entre le public et l’administration exposĂ© ci-dessus. Ce droit d’accĂšs est ouvert Ă  toute personne, indĂ©pendamment de son statut ou des objectifs qu’elle poursuit. A quel moment les documents deviennent-ils communicables ? L’ensemble des documents en matiĂšre d’autorisations individuelles d’urbanisme deviennent communicables dĂšs qu’une dĂ©cision est intervenue et qu’ils ne revĂȘtent plus un caractĂšre prĂ©paratoire au sens du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 311-2 du code des relations du code des relations entre le public et l’administration avis n° 20170438 que la dĂ©cision ait Ă©tĂ© prise de maniĂšre expresse ou tacite conseil n°20184739. Le fait de clore l’instruction d’une demande de permis de construire lorsque ce permis a fait l’objet d’un retrait Ă  titre gracieux, ou de classer sans suite une demande de permis de construire conseils n° 20023860 et 20212406 constitue une dĂ©cision administrative explicite ou implicite qui rend les documents – y compris le permis retirĂ© – communicables sans dĂ©lai. En vertu du principe de l’unitĂ© du dossier, le droit de communication s’applique Ă  tous les documents qu’il contient, qu’ils Ă©manent du pĂ©titionnaire ou aient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s par l’administration, sous rĂ©serve que cette communication ne porte pas atteinte Ă  un secret protĂ©gĂ© par les articles L. 311-5 et L. 311-6 du code des relations du public avec l’administration. Quelles mentions faut-il occulter avant de communiquer ? Avant toute communication, les mentions Ă  occulter sont conseil n° 20181909 la date et le lieu de naissance du pĂ©titionnaire ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et l’adresse de messagerie Ă©lectronique du pĂ©titionnaire, qu’il s’agisse d’une personne morale ou d’une personne physique ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et l’adresse de messagerie Ă©lectronique de l’architecte ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique de la personne Ă  laquelle le pĂ©titionnaire souhaite que les courriers de l’administration autres que les dĂ©cisions soient adressĂ©s, sauf s’il s’agit de l’architecte, Ă  l’exception de ses coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et de son adresse de messagerie Ă©lectronique ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique du propriĂ©taire ou du bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire qui doit s’acquitter de la participation pour voirie et rĂ©seaux, s’il est diffĂ©rent du pĂ©titionnaire ; la finalitĂ© du projet logement destinĂ© par exemple Ă  la vente ou Ă  la location. Quels sont les documents communicables ? En vertu du conseil n° 20181909, les documents communicables sont le nom et l’adresse du pĂ©titionnaire. Ces Ă©lĂ©ments pouvant s’avĂ©rer nĂ©cessaire Ă  une personne pour notifier son recours contentieux contre le permis de construire, en application de l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme ; le nom et l’adresse de l’architecte ; l’objet du permis de construire ; la date d’autorisation et la dĂ©claration d’ouverture de chantier. Exemples de documents se rapportant aux autorisations individuelles d’urbanisme communicables La dĂ©claration attestant l’achĂšvement et la conformitĂ© des travaux DAACT conseil n° 20190813 ; Les avis prĂ©alables Ă©mis par les administrations dans le cadre de l’instruction d’un dossier d’urbanisme conseils n° 20182030 et 20191150 ; Un avant-projet dĂ©posĂ© par un architecte pour avis du maire conseil n° 20200997 ; Une contestation de conformitĂ© dĂ©livrĂ©e au nom de la commune conseil n ° 20185870 ; Les plans avis n° 20164944 ; Lorsque le maire envisage de procĂ©der au retrait d’un permis de construire, le courrier adressĂ© au pĂ©titionnaire dans le cadre de la procĂ©dure prĂ©alable contradictoire, prĂ©cisant les motifs de retrait et invitant l’intĂ©ressĂ© Ă  prĂ©senter ses observations, sous rĂ©serve de l’occultation Ă©ventuelle des mentions protĂ©gĂ©es par l’article L. 311-6 du code des relations entre le public et l’administration conseil n° 20192403. Le courrier invitant le pĂ©titionnaire Ă  dĂ©poser une demande de permis de construire modificatif, Ă  l’issue d’une visite de chantier, sous rĂ©serve que les observations formulĂ©es relĂšvent de constats objectifs avis n° 20213078 A l’inverse, quels sont les documents Ă  ne pas communiquer ? Le recours gracieux formĂ© par un tiers contre un permis de construire conseil n° 20190633 Les courriers de dĂ©nonciation conseil n° 20184843 Ces lettres relatives au non-respect des rĂšgles d’urbanisme ou Ă  la non-conformitĂ© Ă  un permis de construire sont des documents administratifs qui font apparaĂźtre le comportement de leurs auteurs, dont la divulgation est susceptible de leur porter prĂ©judice conformĂ©ment au 3° de l’article L. 311-6 du code des relations entre le public et l’administration. Ces dispositions font obstacle Ă  la communication de ces courriers Ă  tout tiers sauf Ă  ce que l’occultation des mentions identifiantes directement ou indirectement soit possible et sous rĂ©serve qu’elle ne prive pas de tout sens le document Les procĂšs-verbaux d’infraction aux rĂšgles d’urbanisme, Ă©laborĂ©s pour ĂȘtre transmis Ă  l’autoritĂ© judiciaire. Qu’ils donnent ou non lieu Ă  l’ouverture d’une instance, ces documents de nature judiciaire ne sont communicables que dans les formes et selon les modalitĂ©s propres Ă  la procĂ©dure pĂ©nale. La commission est incompĂ©tente pour Ă©mettre un avis sur leur communication conseil n° 20185870. Sous quel format peut-on obtenir les dossiers d’autorisations individuelles d’urbanisme ? En vertu de l’article L. 311-9 du code des relations entre le public et l’administration, l’accĂšs aux documents administratifs s’exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilitĂ©s techniques de l’administration avis n° 20182167, soit par consultation gratuite sur place, soit par courrier Ă©lectronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme Ă©lectronique, soit, sous rĂ©serve que la reproduction ne nuise pas Ă  la conservation du document, par la dĂ©livrance d’une copie sur un support identique Ă  celui utilisĂ© par l’administration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur. Zoom sur les modalitĂ©s d’accĂšs aux documents administratifs Ces frais correspondent au coĂ»t de reproduction des documents et, le cas Ă©chĂ©ant, d’envoi de ceux-ci article R. 311-11 du CRPA. Ils sont calculĂ©s conformĂ©ment aux articles 2 et 3 de larrĂȘtĂ© conjoint du Premier ministre et du ministre du budget du 1er octobre 2001. L’intĂ©ressĂ© doit ĂȘtre avisĂ© du montant total des frais Ă  acquitter, dont le paiement prĂ©alable peut ĂȘtre exigĂ©. Si l’administration ne dispose pas des moyens de reproduction nĂ©cessaires pour satisfaire une demande de communication portant sur un volume important de documents, elle peut faire Ă©tablir un devis auprĂšs d’un prestataire de service extĂ©rieur. Il lui appartiendra alors d’adresser le devis de ce dernier au demandeur pour qu’il y donne suite, s’il y a lieu avis n° 20190917. L’absence de rĂ©gie de recettes ne fait pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de copies au demandeur, l’administration n’étant pas tenue de facturer le montant de la reproduction des documents au demandeur avis n° 20073084 ou pouvant Ă©mettre un titre exĂ©cutoire avis n° 20135277. La Commission rappelle rĂ©guliĂšrement que les mesures d’affichage ne constituent pas une diffusion publique au sens du quatriĂšme alinĂ©a de l’article L. 311-2 du code des relations entre le public et l’administration, car elles sont le plus souvent temporaires et partielles et ne permettent pas au demandeur d’obtenir une copie du document affichĂ© conseil n° 20170522. Publication en ligne des autorisations individuelles d’urbanisme Le dĂ©cret n° 2018-1117 du 10 dĂ©cembre 2018, pris en application de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une RĂ©publique numĂ©rique et relatif aux catĂ©gories de documents administratifs pouvant ĂȘtre rendus publics sans faire l’objet d’un processus d’anonymisation, a insĂ©rĂ© dans le code des relations entre le public et l’administration un article D. 312-1-3 ainsi rĂ©digĂ© Les documents et informations mentionnĂ©s aux articles L. 312-1 ou L. 312-1-1 et qui sont communicables ou accessibles Ă  toute personne, sous rĂ©serve des articles L. 311-5 et L. 311-6 et d’autres dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires en vigueur, peuvent ĂȘtre rendus publics sans avoir fait l’objet du traitement prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article lorsqu’ils relĂšvent de l’une des catĂ©gories suivantes 
 8° Les documents nĂ©cessaires Ă  l’information du public relatifs aux activitĂ©s soumises Ă  des formalitĂ©s prĂ©vues par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires notamment, en matiĂšre d’urbanisme, d’occupation du domaine public et de protection des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel ; 
 ». Ces dispositions rĂ©glementaires permettent donc de publier en ligne, sans avoir fait l’objet au prĂ©alable d’un traitement permettant de rendre impossible l’identification des personnes, les documents nĂ©cessaires Ă  l’information du public en matiĂšre d’urbanisme. En vertu de ces textes, la Commission considĂšre, en consĂ©quence, que lorsqu’ une administration publie en ligne des autorisations individuelles d’urbanisme, les nom et adresse du pĂ©titionnaire, qu’il s’agisse ou non d’une personne physique, et de l’architecte n’ont pas Ă  ĂȘtre prĂ©alablement occultĂ©s en application des dispositions des articles L. 312-1-2 et D. 312-1-3 du code des relations entre le public et l’administration conseil n° 20190051. RĂ©utilisation des informations publiques contenues dans les autorisations individuelles d’urbanisme Les informations publiques figurant dans des documents communiquĂ©s ou publiĂ©s par les administrations peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par toute personne qui le souhaite Ă  d’autres fins que celles de la mission de service public, pour les besoins de laquelle les documents ont Ă©tĂ© produits ou reçus. Les limites et conditions de cette rĂ©utilisation sont dĂ©finies par le titre II du livre III du code des relations entre le public et l’administration. En application de l’article L. 321-2 de ce code, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme des informations publiques, les informations contenues dans des documents administratifs communicables Ă  toute personne qui en ferait la demande sur le fondement de l’article L. 311-1 du code. Les informations contenues dans ces documents constituent des informations publiques, au sens de l’article du CRPA. Il en va ainsi des informations contenues dans les documents d’urbanisme ou en matiĂšre d’autorisation individuelles d’urbanisme. Dans ce cadre, l’article prĂ©voit que, sauf accord de l’administration, la rĂ©utilisation des informations publiques est soumise Ă  la condition que ces derniĂšres ne soient pas altĂ©rĂ©es, que leur sens ne soit pas dĂ©naturĂ© et que leurs sources et la date de leur derniĂšre mise Ă  jour soient mentionnĂ©es. Enfin, l’article prĂ©voit Ă©galement que la rĂ©utilisation d’informations publiques comportant des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel est subordonnĂ©e au respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, laquelle s’applique aux traitements automatisĂ©s de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, ainsi qu’aux traitements non automatisĂ©s de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel contenues ou appelĂ©es Ă  figurer dans des fichiers conseils n° 20184907 et 20192473. Codede l'urbanisme > Section 3 : Dispositions communes (Article A431-9) Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă  la recherche; Menu. Informations de mises Ă  jour; Gestion des cookies; Nous contacter; Activer l’aide sur la page. Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4 octobre 1958; DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen
RÉSUMÉ La construction de bĂątiments implique de se conformer Ă  des rĂšgles d’urbanisme. Parmi celles-ci se trouvent le certificat d’urbanisme informatif et/ou opĂ©rationnel, le permis de dĂ©molir, la dĂ©claration prĂ©alable de travaux, ou le permis de construire qui sont traitĂ©s dans cet article. Ce sont des documents dĂ©livrĂ©s par l’Administration, indiquant pour l’administrĂ© demandeur les rĂšgles d’urbanisme applicables Ă  un terrain donnĂ©. Le certificat d’urbanisme informatif Cua a pour but de faire connaĂźtre le droit de l’urbanisme applicable au terrain oĂč une construction est projetĂ©e. Le certificat opĂ©rationnel Cub a pour but de donner en plus des renseignements sur la possibilitĂ© d’utiliser le terrain pour la rĂ©alisation d’un projet, ainsi que l’état des Ă©quipements publics existants ou prĂ©vus. Le permis de construire donne la possibilitĂ© d’édifier une construction rĂ©pondant Ă  ces critĂšres. S’ils ne sont pas remplis, une dĂ©claration prĂ©alable de travaux suffit pour construire. Le permis de dĂ©molir permet certains travaux de dĂ©molition ; existe Ă©galement le permis de construire valant permis de dĂ©molir pour reconstruire. Lire l’article Auteurs Pierre SERIN IngĂ©nieur ESTP, CHEC - Consultant – Enseignant INTRODUCTION Une commune, par la dĂ©livrance d’une autorisation d’urbanisme, a la possibilitĂ© de vĂ©rifier la conformitĂ© des travaux par rapport aux rĂšgles d’urbanisme. En fonction du lieu et du type de projet envisagĂ©, le bĂ©nĂ©ficiaire doit dĂ©poser une demande de permis permis de construire, d’amĂ©nager
 ou une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Avant de commencer les travaux, il est recommandĂ© au bĂ©nĂ©ficiaire de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain allant faire l’objet de travaux. Les diffĂ©rentes autorisations d’urbanisme sont le certificat d’urbanisme, la dĂ©claration prĂ©alable de travaux DP, le permis de construire, le permis d’amĂ©nager, le permis modificatif d’un permis de construire ou d’amĂ©nager, le permis de dĂ©molir, le transfert d’un permis de construire ou d’amĂ©nager, la contestation d’une autorisation d’urbanisme et la taxe d’amĂ©nagement TA. Parmi ces autorisations d’urbanisme seront Ă©tudiĂ©s les certificats d’urbanisme, le permis de construire, le permis de dĂ©molir et le permis d’amĂ©nager. Les liens vers les services en ligne et les formulaires pour les demandes d’autorisation d’urbanisme sont indiquĂ©s dans la fiche Pour en savoir plus. Lire l’article KEYWORDS planning certificate prior dĂ©claration of building opĂ©ration Planning permission dĂ©molition permit Lire l'article BIBLIOGRAPHIE 1 - DUVAL M., WEYER L. - Le permis de dĂ©molir. - Le moniteur, Guides juridiques 2009. 2 - BERLY GAREAU P. - Code de la construction et de l’habitation 2020. - LexisNexis, Codes bleus 2020. 3 - FERRARI S., MORRAND-DEVILLER J. - Droit de l’urbanisme. - Les mĂ©mentos 2018. 4 - EHRENFELD F., MIALOT C.. - Permis de construire. - Groupe Berger-Levrault, Les indispensables 2018. NORMES MarchĂ©s privĂ©s - Cahiers types - Cahier des clauses administratives gĂ©nĂ©rales applicable aux travaux de bĂątiment faisant l’objet de marchĂ©s privĂ©s - NF P03-001 - Octobre 2017 1 RĂ©glementation ProcĂ©dures de demande de certificat d’urbanisme article A. 410-1 Ă  A. 410-5 du Code de l’urbanisme. Point de dĂ©part du dĂ©lai de validitĂ© article R. 410 Ă  410-18 du Code de l’urbanisme. DurĂ©e de validitĂ© du certificat d’urbanisme article L. 410-1 du Code de l’urbanisme. Conditions d’un recours contentieux article L. 600-1 Ă  L. 600-13 du Code de l’urbanisme. DĂ©lais pour agir lors d’un recours contentieux article R. 600-1 Ă  R. 600-7 du Code de l’urbanisme. PĂ©remption de l’autorisation d’urbanisme article R. 424-17 Ă  R. 424-20 du Code de l’urbanisme. Prolongement de la durĂ©e de validitĂ© cas gĂ©nĂ©ral article 424-21 Ă  R. 424-23 du Code de l’urbanisme. ResponsabilitĂ© civile article L. 480-14 du Code de l’urbanisme. Dispositions gĂ©nĂ©rales concernant les constructions nouvelles prĂ©cĂ©dĂ©es de l’obtention d’un permis de construire article R. 421-1 du Code de l’urbanisme. Dispositions applicables au secteur sauvegardĂ© sites classĂ©s articles R. 421-2 et R. 421-11 du Code de l’urbanisme. Dispositions applicables en dehors des secteurs sauvegardĂ©s ou sites classĂ©s article R. 421-9 du Code de l’urbanisme. Cas de recours obligatoire et dĂ©rogations article L. 431-1 Ă  L. 431-4 du Code de l’urbanisme. Calcul de la surface de plancher et de la surface taxable articles R. 331-7 et R. 112–2... DÉTAIL DE L'ABONNEMENT TOUS LES ARTICLES DE VOTRE RESSOURCE DOCUMENTAIRE AccĂšs aux Articles et leurs mises Ă  jour NouveautĂ©s Archives Articles interactifs Formats HTML illimitĂ© Versions PDF Site responsive mobile Info parution Toutes les nouveautĂ©s de vos ressources documentaires par email DES ARTICLES INTERACTIFS Articles enrichis de quiz ExpĂ©rience de lecture amĂ©liorĂ©e Quiz attractifs, stimulants et variĂ©s ComprĂ©hension et ancrage mĂ©moriel assurĂ©s DES SERVICES ET OUTILS PRATIQUES Votre site est 100% responsive, compatible PC, mobiles et tablettes. FORMULES Formule monoposte Autres formules Ressources documentaires Consultation HTML des articles IllimitĂ©e IllimitĂ©e Quiz d'entraĂźnement IllimitĂ©s IllimitĂ©s TĂ©lĂ©chargement des versions PDF 5 / jour Selon devis AccĂšs aux archives Oui Oui Info parution Oui Oui Services inclus Questions aux experts 1 4 / an Jusqu'Ă  12 par an Articles DĂ©couverte 5 / an Jusqu'Ă  7 par an Dictionnaire technique multilingue Oui Oui 1 Non disponible pour les lycĂ©es, les Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur et autres organismes de formation. Formule 12 mois monoposte 1 490 € HT Autres formules Multiposte, pluriannuelle DEMANDER UN DEVIS
ArticleR*431-10. a) Le plan des façades et des toitures ; lorsque le projet a pour effet de modifier les façades ou les toitures d'un bùtiment existant, ce plan fait apparaßtre l'état initial et l'état
Article R*124-1 Section 5 Effets des schémas dud a607an>losed cacher-noeud a607an>ul class="articles-osed cacher-EffetseÂu plan de sauvegardeseetcdeemis-c valeur" data-sa="tud abrogated"> Article R*123-35-2 Article R*123-5Déplier Article R*123-5 Article R*123-5 Article R*124-3 Article R*124-3 Article R*124-3 Article R*124-3 Section 5 Effets des schémas dud 8822an>losed cacher-noeud 8822an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bp23-35uliÚres." data-sa="ta/artSectio/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"a608a="8-16" data-sa="true" data-na="R*125-1" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*125-1 Section 5 Effets des schémas dud a588an>losed cacher-noeud a588an>ul class="articles-osed cacher-utton type="b"/lerses." data-sa="ta/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"a588621/2022-08-16" data-sa="true" data-na="R*124-3" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*124-3 Article R*123-35-2 Déplier Article R*123-5 Article R*124-1 Article R*124-3 Section 5 Effets des schémas dud a589an>losed cacher-noeud a589an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bconcerna eleseassocirtpe="bfonciÚres urbainuscdeer" cmbr " data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schémas dud 88a4an>losed cacher-noeud 88a4an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bgénérrles." data-sa="ta/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"88a4621/2022-08-16" data-sa="true" data-na="R*124-3" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*124-3 Article R*124-3 Article R*123-5 Article R*123-5 Article R*123-5Déplier Article R*124-3 Article R*123-5 Article R*123-5 Article R*124-3 Déplier Article R*123-35-2 DéplierDéplier Section 5 Effets des schémas dud 4339an>losed cacher-noeud 4339an>ul class="articles-osed cacher-Secyeurs sauvegartus" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schémas dud 588aan>losed cacher-noeud 5889an>ul class="articles-osed cacher-Effe scdueplan deesauvegartueetcdeemisec =valeur" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schémas dud 5878an>losed cacher-noeud 5878an>ul class="articles-osed cacher-Ap94"caype=eÂu plafond légalcdeedensitécd24- les zoneser'aménage econcerté, les zonesereer86novaype=eurbainueetcles zonesereer86sorpype=erecl'habita insalubre" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schémas dud 8828an>losed cacher-noeud 8828an>ul class="articles-r-Sous-secype=e1 Consn" cype= nouvellusesoumisescà permisereeconsn" 728e R*123- *R421-1" data-sa="true" data-na="R*123-35-2" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*123-35-2 *R421-1 class="abrogated *R421-1lass="abrogated cache href="/loda/art type="buttoclicTagss="expanded title-link clr-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000 onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"8825a="8-16" data-sa="true" data-na="R*125-1" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*125-1 *R421-3 class="abrogated *R421-3lass="abrogated caches sols.*R421-4 class="abrogated *R421-4lass="abrogated caches class="abrogated *R421-5lass="abrogated caches sols.*R421-6 class="abrogated *R421-6lass="abrogated caches class="abrogated *R421-8lass="abrogated caches Article R*124-1 Article R*125-1 *R421-13 class="abrogated *R421-13lass="abrogated cache hrefud abrogated"> Section 5 Effets des schémas dud 5883an>losed cacher-noeud 5883an>ul class="articles-r- Secype=e4 uélaiser'insn" cype=e R*123-s R*423-17cà R423-37-3" data-sa="true" data-na="R*123-35-2" class="abrogated cacher-noeud"> Article R*123-35-2 DéplierR*423-17 class="abrogated c*423-17lass="abrogated caches sols.
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  • ttg7isn7ux.pages.dev/419
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  • ttg7isn7ux.pages.dev/578
  • article l 431 3 du code de l urbanisme