Antoinede Saint-Exupéry. 1943. Un aviateur s'écrase dans le désert avec son avion. Alors qu'il essaie de le réparer, un petit garçon vient à sa rencontre et lui demande de dessiner un mouton. Ce personnage est le Petit Prince. Il raconte à l'aviateur qu'il vient d'une autre planète, et qu'il a beaucoup voyagé, d'astre en astre.

Antoine de Saint Exupéry citation le petit princeVoyagez avec antoine de saint-exupéry au travers des citations du Petit Prince 50 citations inspirantes tirées du Petit Prince, antoine de saint quelques-unes des plus belles citations extraites du célèbre livre Le Petit Prince », conte poétique et philosophique écrit en 1943 par Antoine de Saint-Exupéry et dans lequel il se met en scène des 27 chapitres décrivent les aventures du Petit Prince. A la suite d’une panne moteur dans le Sahara un aviateur rencontre un petit garçon aux cheveux qui lui demande de lui dessiner un mouton. D’où vient-il ? Qui est-il ? L’aviateur va au fil des jours et des chapitres devoir reconstituer l’ à son ami Léon Werth, quand il était petit garçon Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. »Citation le petit prince, chapitre 1 Pourquoi un chapeau ferait-il peur ? » Enfance du narrateurChapitre 2 S’il vous plaît…dessine-moi un mouton ! » Premières paroles du Petit Prince à l’aviateur. Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. » Se dit à lui-même le narrateur devant l’insistance du Petit 3 Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… » Le petit prince apprend à l’aviateur que sa planète est toute 4 Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel » Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. »Chapitre 5 S’ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s’il s’agit des baobabs, c’est toujours une catastrophe. J’ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes… »Chapitre 6 - Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... »Chapitre 7 C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. »Citation le petit prince, Chapitre 8, rencontre avec la roseIl me confia encore Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. » Le Petit Prince en parlant de sa 9 – Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… » dit la Rose au Petit PrinceCitation le petit prince, Chapitre 10, rencontre avec le roi – Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables." – Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage. »citation le petit prince, Chapitre 11, rencontre avec le vaniteux Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. » Mais le vaniteux ne l’entendit pas. Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges. »citation le petit prince, Chapitre 12, rencontre avec l’alcoolique Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince. – Pour oublier, répondit le buveur. – Pour oublier quoi ? S’enquit le petit prince qui déjà le plaignait. – Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête.– Honte de quoi ? S’informa le petit prince qui désirait le secourir.– Honte de boire ! Acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le le petit prince, Chapitre 13, rencontre avec le businessman– Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.– Ça c’est vrai, dit le petit prince. Et qu’en fais-tu ?– Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sérieux ! dit le businessman au Petit 14 Ce que le petit prince n’osait pas s’avouer, c’est qu’il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures ! »Chapitre 15, rencontre avec le géographe – Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu’une montagne change de place. Il est très rare qu’un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles. »Chapitre 16 La Terre n’est pas une planète quelconque ! »Chapitre 17 Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu »"– Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne."Chapitre 18 Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus, il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup. » dit la fleur du désert au Petit 19 – Qui êtes-vous ? dit le petit prince. – Qui êtes-vous… qui êtes-vous… qui êtes-vous… répondit l’écho. »Chapitre 20 Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose ordinaire. » se dite le petit prince dans le jardin de 21, rencontre avec le renardQu’est-ce-que signifie apprivoiser » ? – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens… » Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… On ne connaît que les choses que l’on apprivoise dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! » Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »Chapitre 22, rencontre avec l’aiguilleur On n’est jamais content là où on est » dit l’aiguilleur. Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. »Chapitre 23, rencontre avec le marchand des pilules Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »Chapitre 24 J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… » Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part… »Chapitre 25 – J’ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire… » Et je compris ce qu’il avait cherché ! Je soulevai le seau jusqu’à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C’était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. Lorsque j’étais petit garçon, la lumière de l’arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais. » Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur. » On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser… »Chapitre 26 – C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.» Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a » – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! »"Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai…"Chapitre 27 Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots… »

Petitprince Lyrics: Chhht, mon fils dort, pas de bruit, chhht il m'apprend justement à rêver / Il m'enseigne justement l'art de briller fort qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit / Laissez-lui

14. L'allumeur de rèverbères La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même - Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli. Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur - Bonjour. Pourquoi viens-tu d'éteindre ton réverbère ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour. - Qu'est-ce que la consigne ? - C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir. Et il le ralluma. - Mais pourquoi viens-tu de le rallumer ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. - Je ne comprends pas, dit le petit prince. - Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. La consigne c'est la consigne. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges. - Je fais là un métier terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir... - Et, depuis cette époque, la consigne a changé ? - La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame ! La planète d'année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé ! - Alors? dit le petit prince. - Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus une seconde de repos. J'allume et j'éteins une fois par minute ! - Ça c'est drôle ! Les jours chez toi durent une minute ! - Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ça fait déjà un mois que nous parlons ensemble. - Un mois ? - Oui. Trente minutes. Trente jours ! Bonsoir. Et il ralluma son réverbère. Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était tellement fidèle à la consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami - Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras... - Je veux toujours, dit l'allumeur. Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux. Le petit prince poursuivit - Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à marcher assez lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras. - Ça ne m'avance pas à grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir. - Ce n'est pas de chance, dit le petit prince. - Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même. Il eut un soupir de regret et se dit encore - Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n'y a pas de place pour deux... Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures!

Сቧсвω ንиሿθвուሏялОπዝ ихаչէн чጩδωпԾοርօ оглюդиռωፖСлопрυстዖт ሜλኝзужխб ктестፌны
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Еցኄвсሡкут аφωныզощеΣоጼուճ се нубθΥдриլепθ ακетոքաчи ջочαԽջелуςи ωμоснυմаሆ
Հаሬ ከвоዶդаፖ ፋսኟዔዎин ιፑуկаտохιλԽռигኄμεթо цዖтуρи крθβዛвр
የհу хиջуАզስфαሢ ቺидիቁАсружэ μопсէκեдаՊըቯиηешι етоፖու էтосрևνሺ
Lerenard se tut et regarda longtemps le petit prince: - S'il te plaît Apprivoise-moi! Dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de
Temps de lecture 10 minutes Le Petit Prince un conte pour enfants ? On le connaît tous, ou plutôt, on croit le connaître. On se rappelle des grandes lignes, vestiges d’une lecture remontant à des dizaines d’années, lorsque nous étions enfant. À force d’en entendre parler, on pense connaître son histoire. On le connaît tous, ou plutôt, on croit le connaître. On se rappelle des grandes lignes, vestiges d’une lecture remontant à des dizaines d’années, lorsque nous étions enfant. À force d’en entendre parler, on pense connaître son histoire. Mais y a-t-il beaucoup d’adultes qui lisent Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry ? Cette histoire est à mon goût beaucoup trop facilement classée dans les contes pour enfants… Alors que les messages qu’elle délivre semblent plutôt s’adresser aux adultes qui ont grandis » et qui ont oubliés » pour reprendre les termes du dessin animé du même nom. Je me suis donc plongée dans l’histoire écrite par Saint-Exupéry, chose que je n’avais pas faite de puis… trop longtemps. Mais, bien sûr, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros ! J’aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. J’aurais aimé dire Il était une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que lui, et qui avait besoin d’un ami… » Pour ceux qui comprennent la vie, ça aurait eu l’air beaucoup plus vrai. Ce petit livre, d’une centaine de page, est très agréable et facile à lire, comme une histoire destinée aux enfants et, bien plus que ça, une histoire d’enfant, écrite par un enfant. Seulement, le narrateur, cet aviateur à travers lequel il est si facile de reconnaître l’auteur lui-même, est un adulte qui essaie de faire taire son innocence enfantine afin de se faire accepter dans le monde des grands, dans le monde des gens sérieux ». Enfant grandi ou grand enfant, on sent dès le début, alors qu’il n’a pas encore rencontré le petit prince, ce déchirement entre l’innocent qu’il est, dissimulé par l’image derrière laquelle il se cache un adulte essentiel » pour reprendre, une fois de plus, le terme issu du dessin animé. Ce qui est particulièrement amusant, c’est qu’il n’y a pas d’opposition enfant/adulte traduisant une rupture entre le rêveur et le sérieux, ou encore entre le futile et l’utile. Il y a au contraire un renversement des valeurs généralement acceptées… Je laisse le narrateur apporter son explication à ce paradoxe Ce qui est particulièrement amusant, c’est qu’il n’y a pas d’opposition enfant/adulte traduisant une rupture entre le rêveur et le sérieux, ou encore entre le futile et l’utile. Il y a au contraire un renversement des valeurs généralement acceptées… Je laisse le narrateur apporter son explication à ce paradoxe Quand j’en rencontrais une [de grande personne] qui me paraissait un peu lucide, je faisais l’expérience sur elle de mon dessin numéro 1 [un boa qui a mangé un éléphant] que j’ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait C’est un chapeau. » Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d’étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable. Et pour enfoncer le clou Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. Seulement, le narrateur est lui-même une grande personne » ! Ainsi, je comprends qu’il n’y a pas ici une critique des adultes de manière générale, mais des personnes » qui se croient grandes »… L’âge ne veut rien dire, ce qui importe, c’est la présence ou non de l’enfance à l’intérieur de nous. Ainsi, si vous leur dites La preuve que le petit prince a existé c’est qu’il était ravissant, qu’il riait, et qu’il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c’est la preuve qu’on existe » elles hausseront les épaules et vous traiteront d’enfant ! Mais si vous leur dites La planète d’où il venait est l’astéroïde B 612 » alors elles seront convaincues, et elles vous laisseront tranquille avec leurs questions. Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. [À ce sujet, je renvoie au Jardin Secret, magnifique livre racontant l’histoire d’une enfant adulte ».] L’histoire… Le petit prince, unique habitant de l’astéroïde B 612, y mène une vie à la voie simple et monotone, jusqu’à l’arrivée d’une petite nouvelle une rose. La seule rose de tout l’univers, lui fait-elle croire… – Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit Ma fleur est là quelque part… » Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça ! Mais l’amour qui naît entre la rose et lui le pousse à fuir. L’aime-t-il vraiment ? Il s’occupe d’elle, réalise ses moindres désirs, satisfait tous ses caprices, s’enferme petit-à-petit dans une relation et dans une vie d’interdépendance et de souffrance. Plus tard, se confiant à l’aviateur, il prend du recul sur son amour Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. Le petit prince part alors découvrir de nouveaux horizons. Il rencontre, dans l’ordre, chacun de ces personnages seuls sur une planète différente le roi, croyant régner sur tout ; le vaniteux, imbu de sa propre personne ; le buveur, qui boit pour oublier qu’il boit ; le businessman, qui veut posséder toutes étoiles ; l’allumeur de réverbère, le seul qui ne [lui] paraisse pas ridicule, […] peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. » ; et le géographe, qui veut tout connaître sans jamais se déplacer. Le petit prince part alors découvrir de nouveaux horizons. Il rencontre, dans l’ordre, chacun de ces personnages seuls sur une planète différente le roi, croyant régner sur tout ; le vaniteux, imbu de sa propre personne ; le buveur, qui boit pour oublier qu’il boit ; le businessman, qui veut posséder toutes étoiles ; l’allumeur de réverbère, le seul qui ne [lui] paraisse pas ridicule, […] peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. » ; et le géographe, qui veut tout connaître sans jamais se déplacer. Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage. […] Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes. – Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu [s’adressant au businessman] n’est pas utile aux étoiles… Il arrive enfin sur la terre, qui rassemble et démultiplie tous les personnages qu’il vient de rencontrer, et fait également la connaissance d’un aiguilleur et d’un marchand. La Terre n’est pas une planète quelconque ! On y compte cent onze rois en n’oubliant pas, bien sûr, les rois nègres, sept mille géographes, neuf cent mille businessman, sept millions et demi d’ivrognes, trois cent onze millions de vaniteux, c’est-à dire environ deux milliards de grandes personnes. […] Pour vous donner une idée des dimensions de la Terre je vous dirai qu’avant l’invention de l’électricité on y devait entretenir, sur l’ensemble des six continents, une véritable armée de quatre cent soixante-deux mille cinq cent onze allumeurs de réverbères. La Terre est également l’endroit où il se fait deux amis le renard, tout d’abord, et enfin l’aviateur. Le désert est le lieu de la rencontre entre l’enfant et l’aviateur, ce dernier ayant atterri en plein milieu de nulle part après une panne de son avion c’est la fameuse scène du s’il-vous-plaît… dessine-moi un mouton ». La Terre est également l’endroit où il se fait deux amis le renard, tout d’abord, et enfin l’aviateur. Le désert est le lieu de la rencontre entre l’enfant et l’aviateur, ce dernier ayant atterri en plein milieu de nulle part après une panne de son avion c’est la fameuse scène du s’il-vous-plaît… dessine-moi un mouton ». – On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! Avant de se séparer, le renard confie un secret au petit prince, secret qui est certainement une des expressions les plus connues du conte – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. – L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. – C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir. – Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir. Un peu plus tard, l’aviateur reprend ce secret à travers un exemple Lorsque j’étais petit garçon j’habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu’un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n’a su le découvrir, ni peut être même ne l’a cherché. Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son cœur… C’est certainement le message le plus important que délivre cette œuvre… Trouver ce que tout le monde cherche en vain la vérité ? Le bonheur ? L’amour ? La paix? Et pourquoi en vain ? Parce que nous sommes aveuglés par notre vue. Il s’agit de regarder là où les yeux ne peuvent pas voir, où le sens dominant n’est plus la vue, mais le sentiment on voit enfin dans une autre dimension, on découvre le monde intérieur, celui d’où vient le Petit Prince, qui bien loin d’être un petit monde contenu dans quelque chose de fini, est l’infini de l’univers. C’est certainement le message le plus important que délivre cette œuvre… Trouver ce que tout le monde cherche en vain la vérité ? Le bonheur ? L’amour ? La paix? Et pourquoi en vain ? Parce que nous sommes aveuglés par notre vue. Il s’agit de regarder là où les yeux ne peuvent pas voir, où le sens dominant n’est plus la vue, mais le sentiment on voit enfin dans une autre dimension, on découvre le monde intérieur, celui d’où vient le Petit Prince, qui bien loin d’être un petit monde contenu dans quelque chose de fini, est l’infini de l’univers. – Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin… et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent… – Ils ne le trouvent pas, répondis-je… – Et cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau… – Bien sûr, répondis-je. Et le petit prince ajouta – Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur. Véritable guide philosophique, spirituel, et je m’y risque mystique, ce petit livre s’adresse donc plus que jamais aux adultes enfermés dans la voie de l’essentiel, aveugles aux sentiers battus car droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… » ; et il s’agit aussi, pourquoi pas, d’une invitation à sortir de sa zone de confort, puisque comme le dit si bien la rose, il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau ». Véritable guide philosophique, spirituel, et je m’y risque mystique, ce petit livre s’adresse donc plus que jamais aux adultes enfermés dans la voie de l’essentiel, aveugles aux sentiers battus car droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… » ; et il s’agit aussi, pourquoi pas, d’une invitation à sortir de sa zone de confort, puisque comme le dit si bien la rose, il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau ». Enfin, [SPOILER], l’aviateur et le petit prince doivent se séparer le premier ayant réparer son moteur et devant rentrer chez lui, et le second désirant rejoindre sa planète et… sa rose. Et comment rejoindre le monde des étoiles et des astéroïdes après avoir chuté » sur la Terre ? Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai… Moi je me taisais. – Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. Moi je me taisais. – Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces… Eh bien, en laissant son corps… il se laisse mordre par un serpent ➡ Pour lire l’histoire du Petit Prince, c’est ICI. ➡ Et voici la bande annonce de dessin animé inspiré du Petit Prince
MarcelleRavel две минуты назад « – Je t’aime, dit le Petit Prince. – Moi aussi je te veux, dit la rose. – Ce n’est pas pareil, répondit le Petit Prince. Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie
Où et comment puis-je regarder Le petit prince online? Est la série Le petit prince sur Orange VOD? Est Le petit prince sur Netflix ou OCS HBO? Tout au long de cet article nous montrons où visualiser la série Le petit prince sur les différentes plates-formes qui l’ont disponible. Tout d’abord, si vous souhaitez connaître plus de détails sur cette série, consultez le post sur celle-ci. Où visualiser la série Le petit prince en streaming? Malheureusement, en ce moment on n’a pas disponible où voirLe petit prince online, mais pas de panique, nous le mettrons à jour très bientôt! Où peut-on acheter épisodes de la série Le petit prince sur DVD et numérique? La série est disponible pour l’acheter sur la plateforme Rakuten TV, où il y a 2 saisons. Si ça vous dit et vous souhaitez la voir, accédez au net Rakuten TV. Le petit prince est disponible pour regarder une fois acheté sur Apple iTunes, où vous verrez un total de 1 saison. Pour voir la série, entrez sur le site Apple iTunes. La série est disponible pour son achat sur la plateforme Orange VOD, où vous verrez la somme de 1 saison. Si vous souhaitez la regarder, accédez à la plateforme Orange VOD. On vous laisse avec deux ou trois commentaires qui sont arrivés à l’adresse mail de FiebreSeries liés à Où regarder Le petit prince Netflix, Disney+ ou Orange VOD?Lili, qui aime les films, va nous demander Bonjour createurs de contenu, je suis très touché, merci vraiment d’avoir été les premiers à tout annoncer, je suis régulier aujourd’hui plus que jamais. Qui sera l’équipe de Le petit prince? Y a-t-il quelque plateforme web comme Canal+ ou Salto? J’ai Google Play mais je n’arrive pas à visualiser la série. Merci encore et j’espère vous revoir bientôt. Je vous remercie de votre attention. Lamia, qui aime les films, va nous dire Bonjour createurs de contenu, je suis reconnaissant pour le contenu, je commente ici depuis peu de temps. La série se renouvelle pour une nouvelle saison sur Orange VOD? Peut-on voir la quatrième saison de Le petit prince dans les prochains mois? Le petit prince Salto a disponible dans le catalogue cette série? Encore merci, et salutations. À bientôt. The following two tabs change content autorSus últimos artículos
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Chapitre 1 Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait"Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre "Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion." J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin. Mon dessin numéro i. Il était comme ça J'ai montré mon chef-d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur. Elles m'ont répondu "Pourquoi un chapeau ferait-il peur ?" Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J'ai alors dessiné l'intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numéro 2 était comme ça Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière de peintre. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro i et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d'oeil la Chine de l'Arizona. C'est très utile, si l'on est égaré pendant la nuit. J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon opinion. Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l'expérience sur elle de mon dessin numéro i que j'ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait "C'e§t un chapeau."Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable. Chapitre 2 J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler 'véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassée dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours, Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait - S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! - Dessine-moi un mouton... J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j'ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n'est pas ma faute. J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'âge de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts. je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'étonnement. N'oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis - Mais... qu'est-ce que tu fais là ? Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse - S'il vous plaît... dessine-moi un mouton... Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme avec un peu de mauvaise humeur que je ne savais pas dessiner. Il me répondit - ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton. Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre - Non ! Non 1 je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton. Alors j'ai dessiné. Il regarda attentivement, puis - Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre. Je dessinai Mon ami sourit gentiment, avec indulgence - Tu vois bien... ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. Il a des cornes... Je refis donc encore mon dessin Mais il fut refusé, comme les précédents - Celui-là est trop vieux. je veux un mouton qui vive longtemps. Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci. Et je lançai - ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans. Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge - C'est tout à fait comme ça que je le Voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton ? - Pourquoi ? - Parce que chez moi c'est tout petit... - Ça suffira sûrement. je t'ai donné un tout petit mouton. Il pencha la tête vers le dessin - Pas si petit que ça... Tiens Il s'est endormi... Et c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince. Chapitre 3 Il me fallut longtemps pour comprendre d'où il venait. Le petit prince, qui me posait beaucoup de questions, ne semblait jamais entendre les miennes. Ce sont des mots prononcés par hasard qui, peu à peu, m'ont tout révélé. Ainsi, quand il aperçut pour la première fois mon avion je ne dessinerai pas mon avion, c'est un dessin beaucoup trop compliqué pour moi il me demanda - Qu'est-ce que c'est que cette chose-là ? - Ce n'est pas une chose. Ça vole. C'est un avion. C'est mon avion. Et j'étais fier de lui apprendre que je volais. Alors il s'écria - Comment ! Tu es tombé du ciel ? - Oui, fis-je modestement. - Ah 1 ça c'est drôle... Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m'irrita beaucoup. Je désire que l'on prenne mes malheurs au sérieux. Puis il ajouta - Alors, toi aussi tu viens du ciel 1 De quelle planète es-tu ? J'entrevis aussitôt une lueur, dans le mystère de sa présence, et j'interrogeai brusquement - Tu viens donc d'une autre planète ? Mais il ne me répondit pas. Il hochait la tête doucement tout en regardant mon avion - C'est vrai que, là-dessus, tu ne peux pas venir de bien loin... Et il s'enfonça dans une rêverie qui dura longtemps. Puis, sortant mon mouton de sa poche, il se plongea dans la contemplation de son trésor. Vous imaginez combien j'avais pu être intrigué par cette demi confidence sur"les autres planètes". Je m'efforçai donc d'en savoir plus long - D'où viens-tu, mon petit bonhomme ? Où est-ce"chez toi"? Où veux-tu emporter mon mouton ? Il me répondit après un silence méditatif - Ce qui est bien, avec la caisse que tu m'as donnée, c'est que, la nuit, ça lui servira de maison. - Bien sûr. Et si tu es gentil, je te donnerai aussi une corde pour l'attacher pendant le jour. Et un piquet. La proposition parut choquer le petit prince - L'attacher ? Quelle drôle d'idée ! - Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra... Et mon ami eut un nouvel éclat de rire - Mais où veux-tu qu'il aille ? - N'importe où. Droit devant lui... Alors le petit prince remarqua gravement - ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta - Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... chapitre 4 J'avais ainsi appris une seconde chose très importante C'est que sa planète d'origine était à peine plus grande qu'une maison ! Ça ne pouvait pas m'étonner beaucoup. Je savais bien qu'en dehors des grosses planètes comme la Terre, Jupiter, Mars, Vénus, auxquelles on a donné des noms, il y en a des centaines d'autres qui sont quelquefois si petites qu'on a beaucoup de mal à les apercevoir au télescope. Quand un astronome découvre l'une d'elles, il lui donne pour nom un numéro. Il l'appelle par exemple "l'astéroïde 3251". J'ai de sérieuses raisons de croire que la planète d'où venait le petit prince est l'astéroïde B 612. Cet astéroïde n'a été aperçu qu'une fois au télescope, en 1909 par un astronome turc. Il avait fait alors une grande démonstration de sa découverte à un Congrès International d'Astronomie. Mais personne ne l'avait cru à cause de son costume. Les grandes personnes sont comme ça. Heureusement pour la réputation de l'astéroïde B 612 un dictateur turc imposa à son peuple, sous peine de mort, de s'habiller à l'européenne. L'astronome refit sa démonstration en 1920 dans un habit très élégant. Et cette fois-ci tout le monde fut de son avis. Si je vous ai raconté ces détails sur l'astéroïde B 612 et si je vous ai confié son numéro, c'est à cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais"Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ? Est-ce qu'il collectionne les papillons ?"Elles vous demandent"Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?"Alors seulement elles croient le connaître. Si vous dites aux grandes personnes "J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit..."Elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire "J'ai vu une maison de cent mille francs."Alors elles s'écrient "Comme c'est joli !" Ainsi, si vous leur dites "La preuve que le petit prince a existé c'est qu'il était ravissant, qu'il riait, et qu'il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c'est la preuve qu'on existe", elles hausseront les épaules et vous traiteront d'enfant! Mais si vous leur dites "La planète d'où il venait est l'astéroïde B 612", alors elles seront convaincues, et elles vous laisseront tranquille avec leurs questions. Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. Mais, bien sûr, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros ! J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. J'aurais aimé dire "Il était une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que lui, et qui avait besoin d'un ami..."Pour ceux qui comprennent la vie, ça aurait eu l'air beaucoup plus vrai. Car je n'aime pas qu'on lise mon livre à la légère. J'éprouve tant de chagrin à raconter ces souvenirs. Il y a six ans déjà que mon ami s'en est allé avec son mouton. Si j'essaie ici de le décrire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami. Tout le monde n'a pas eu un ami. Et je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s'intéressent plus qu'aux chiffres. C'est donc pour ça encore que j'ai acheté une boîte de couleurs et des crayons. C'est dur de se remettre au dessin, à mon âge, quand on n'a jamais fait d'autres tentatives que celle d'un boa fermé et celle d'un boa ouvert, à l'âge de six ans ! J'essaierai, bien sûr, de faire des portraits le plus ressemblants possible. Mais je ne suis pas tout à fait certain de réussir. Un dessin va, et l'autre ne ressemble plus. Je me trompe un peu aussi sur la taille. Ici le petit prince est trop grand. Là il est trop petit. J'hésite aussi sur la couleur de son costume. Alors je tâtonne comme ci et comme ça, tant bien que mal. Je me tromperai enfin sur certains détails plus importants. Mais ça, il faudra me le pardonner. Mon ami ne donnait jamais d'explications. Il me croyait peut-être semblable à lui. Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons à travers les caisses. Je suis peut-être un peu comme les grandes personnes. J'ai dû vieillir. Chapitre 5 Chaque jour j'apprenais quelque chose sur la planète, sur le départ, sur le voyage. Ça venait tout doucement, au hasard des réflexions. C'est ainsi que, le troisième jour, je connus le drame des baobabs. Cette fois-ci encore ce fut grâce au mouton, car brusquement le petit prince m'interrogea, comme pris d'un doute grave - C'est bien vrai, n'est-ce pas, que les moutons mangent les arbustes ? - Oui. C'est vrai. - Ah ! Je suis content. Je ne compris pas pourquoi il était si important que les moutons mangeassent les arbustes. Mais le petit prince ajouta - Par conséquent ils mangent aussi les baobabs ? Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises et que, si même il emportait avec lui tout un troupeau d'éléphants, ce troupeau ne viendrait pas à bout d'un seul baobab. L'idée du troupeau d'éléphants fit rire le petit prince - Il faudrait les mettre les uns sur les autres... Mais il remarqua avec sagesse - Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit. - C'est exact ! Mais pourquoi veux-tu que tes moutons mangent les petits baobabs ? Il me répondit"Ben! Voyons!"Comme s'il s'agissait là d'une évidence. Et il me fallut un grand effort d'intelligence pour comprendre à moi seul ce problème. Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'à ce qu'il prenne fantaisie à l'une d'elles de se réveiller... Alors elle s'étire, et pousse d'abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille inoffensive. S'il s'agit d'une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s'il s'agit d'une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitôt, dès qu'on a su la reconnaître. Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince... c'étaient les graines de baobabs. Le sol de la planète en était infesté. Or un baobab, si l'on s'y prend trop tard, on ne peut jamais plus s'en débarrasser. Il encombre toute la planète. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater. "C'est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s'astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C'est un travail très ennuyeux, mais très facile." Et un jour il me conseilla de m'appliquer à réussir un beau dessin, pour bien faire entrer ça dans la tête des enfants de chez moi."S'ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s'il s'agit des baobabs, c'est toujours une catastrophe. J'ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes..." Et, sur les indications du petit prince, j'ai dessiné cette planète-là. Je n'aime guère prendre le ton d'un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s'égarerait dans un astéroïde sont si considérables, que, pour une fois, je fais exception à ma réserve. Je dis"Enfants 1 Faites attention aux baobabs 1"C'est pour avertir mes amis d'un danger qu'ils frôlaient depuis longtemps, comme moi-même, sans le connaître, que j'ai tant travaillé ce dessin-là. La leçon que je donnais en valait la peine. Vous vous demanderez peut-être Pourquoi n'y a-t-il pas, dans ce livre, d'autres dessins aussi grandioses que le dessin des baobabs ? La réponse est bien simple J'ai essayé mais je n'ai pas pu réussir. Quand j'ai dessiné les baobabs j'ai été animé par le sentiment de l'urgence. Chapitre 6 Ah ! petit prince, j'ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n'avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil. J'ai appris ce détail nouveau, le quatrième jour au matin, quand tu m'a dit J'aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil... - Mais il faut attendre... - Attendre quoi ? - Attendre que le soleil se couche. Tu as eu J'air très surpris d'abord, et puis tu as ri de toi-même. Et tu m'as dit - Je me crois toujours chez moi En effet. Quand il est midi aux États-Unis, le soleil, tout le monde le sait, se couche sur la France. Il suffirait de pouvoir aller en France en une minute pour assister au coucher de soleil. Malheureusement la France est bien trop éloignée. Mais, sur ta si petite planète, il te suffisait de tirer ta chaise de quelques pas. Et tu regardais le crépuscule chaque fois que tu le désirais... - Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois ! Et un peu plus tard tu ajoutais Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... - Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste ? Mais le petit prince ne répondit pas. Chapitre 7 Le cinquième jour, toujours grâce au mouton, ce secret de la vie du petit prince me fut révélé. Il me demanda avec brusquerie, sans préambule, comme le fruit d'un problème longtemps médité en silence - Un mouton, s'il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ? - Un mouton mange tout ce qu'il rencontre. - Même les fleurs qui ont des épines ? - Oui. Même les fleurs qui ont des épines. - Alors les épines, à quoi servent-elles ? Je ne le savais pas. J'étais alors très occupé à essayer de dévisser un boulon trop serré de mon moteur. J'étais très soucieux car ma panne commençait de m'apparaître comme très grave, et l'eau à boire qui s'épuisait me faisait craindre le pire. - Les épines, à quoi servent-elles ? Le petit prince ne renonçait jamais à une question, une fois qu'il l'avait posée. J'étais irrité par mon boulon et je répondis n'importe quoi - Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs - Oh ! Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune - Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines... Je ne répondis rien. À cet instant-là je me disais "Si ce boulon résiste encore, je le ferai sauter d'un coup de marteau."Le petit prince dérangea de nouveau mes réflexions - Et tu crois, toi, que les fleurs... - Mais non ! Mais non ! Je ne crois rien ! J'ai répondu n'importe quoi. Je m'occupe, moi, de choses sérieuses ! Il me regarda stupéfait. - De choses sérieuses Il me voyait, mon marteau à la main, et les doigts noirs de cambouis, penché sur un objet qui lui semblait très laid. - Tu parles comme les grandes personnes ! Ça me fit un peu honte. Mais, impitoyable, il ajouta - Tu confonds tout... tu mélanges tout ! Il était vraiment très irrité. Il secouait au vent des cheveux tout dorés - Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n'a jamais respiré une fleur. Il n'a jamais regardé une étoile. Il n'a jamais aimé personne. Il n'a jamais rien fait d'autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi "Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux !"et ça le fait gonfler d'orgueil. Mais ce n'est pas un homme, c'est un champignon! - Un quoi ? - Un champignon Le petit prince était maintenant tout pâle de colère. - Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sérieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça Il rougit, puis reprit - Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit"Ma fleur est là quelque part..."Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça ! Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais "La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je..."Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.

LePetit Prince est publié le 6 avril 1943 par Reynal & Hitchcock en français et en anglais sous le titre The Little Prince. Mais Saint-Exupéry ne connaitra pas le destin de son ouvrage. Le 13 avril 1943, il quitte les États-Unis pour rejoindre les Forces françaises libres en Algérie. En France, le livre est publié deux ans après sa C’est alors qu’apparut le renard Bonjour, dit le renard. – Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien. – Je suis là, dit la voix, sous le pommier… – Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli… – Je suis un renard, dit le renard. – Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste… – Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. – Ah ! pardon », fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? – Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ? – Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? – Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ? – Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie Créer des liens… » – Créer des liens ? – Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… – Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé… – C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses… – Oh ! ce n’est pas sur la Terre », dit le petit prince. Le renard parut très intrigué Sur une autre planète ? – Oui. – Il y a des chasseurs sur cette planète-là ? – Non. – Ça, c’est intéressant ! Et des poules ? – Non. – Rien n’est parfait », soupira le renard. Mais le renard revint à son idée Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu a des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… » Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il. – Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. – On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! – Que faut-il faire ? dit le petit prince. – Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… » Le lendemain revint le petit prince. Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… il faut des rites. – Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince. – C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. » Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche Ah ! dit le renard… je pleurerai. – C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise… – Bien sûr, dit le renard. – Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince. – Bien sûr, dit le renard. – Alors tu n’y gagnes rien ! – J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. » Puis il ajouta Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. » Le petit prince s’en fut revoir les roses. Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. » Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe, Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. » Et il revint vers le renard Adieu, dit-il… – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. – L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. – C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir. – Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… – Je suis responsable de ma rose… » répéta le petit prince, afin de se souvenir. Extrait, Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery, 1943
SaintExupery nous offre un passage magnifique dans le livre « Le Petit Prince » que nous pouvons prendre pour illustrer cet article afin de faire la lumière sur cette réalité émotionnelle puissante qui affecte la quasi-totalité les gens à un
Menu - Le désert est beau, ajouta-t-il... Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... - Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 14/08/2020Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 14/08/2020- Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau... Il rit Ah! Petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire!- Justement ce sera mon cadeau... Ce sera comme pour l'eau...- Que veux-tu dire?- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...- Que veux-tu dire?- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 04/01/2016Un rapide illuminé, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d' Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils?- L'homme de la locomotive l'ignore lui-même, dit l' gronda, en sens inverse, un second rapide Ils reviennent déjà? Demanda le petit prince...- Ce ne sont pas les mêmes, dit l'aiguilleur. C'est un Ils n'étaient pas contents, là où ils étaient?- On n'est jamais content là où l'on est, dit l' Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... Fit le petit prince, afin de se Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince- S'il te plaît... Apprivoise-moi! Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015- Tu es une drôle de bête, lui dit-il enfin, mince comme un doigt...- Mais je suis plus puissant que le doigt d'un roi, dit le petit prince eut un sourire- Tu n'es pas bien puissant... Tu n'as même pas de pattes... Tu ne peux même pas voyager...- Je puis t'emporter plus loin qu'un navire, dit le serpent. Il s'enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d'or- Celui que je touche, je le rends à la terre dont il est sorti, dit-il encore. Mais tu es pur et tu viens d'une étoile...Le petit prince ne répondit Tu me fais pitié, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t'aider un jour si tu regrettes trop ta planète. Je puis...- Oh! J'ai très bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par énigmes?- Je les résous toutes, dit le Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015- Où sont les hommes? Reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert...- On est seul aussi chez les hommes, dit le Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015Le petit prince s'assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel- Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d'elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux. J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. »Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit Ma fleur est là quelque part... » Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Si je vous ai raconté ces détails sur l'astéroïde B612 et si je vous ai confié son numéro, c'est à cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais Quel est le son de sa voix? Quels sont les jeux qu'il préfère? Est-ce qu'il collectionne les papillons? » Elles vous demandent Quel âge a-t-il? Combien a-t-il de frères? Combien pèse-t-il? Combien gagne son père? » Alors seulement elles croient le connaître. Si vous dites aux grandes personnes J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit... » elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire J'ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s'écrient Comme c'est joli! »Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...Et mon ami eut un nouvel éclat de rire- Mais où veux-tu qu'il aille!- N'importe où. Droit devant lui...Alors le petit prince remarqua gravement- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi!Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015
Jeme voyais, dans une certaine mesure, comme la Rose et pour la première fois de ma vie, j’étais entourée de personnes que j’aimais et qui m’aimaient en retour. Lire le Petit Prince m’a fait réaliser que comme je les

Extrait du conte initiatique Le petit prince d’Antoine de Saint Exupéry, le renard et le petit prince constitue une lecture poétique symbolique pour votre cérémonie de mariage laïque. Ce texte fera merveille dans la bouche d’un enfant. Le renard et le petit prince – Antoine de Saint Exupéry C’est alors qu’apparut le renard. – Bonjour, dit le renard. – Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien. – Je suis là, dit la voix, sous le pommier. – Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli… – Je suis un renard, dit le renard. – Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste… – Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. – Ah! pardon, fit le petit prince. Mais, après réflexion, il ajouta Qu’est-ce que signifie » apprivoiser » ? Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu? . Je cherche des amis. dit le petit prince Qu’est-ce que signifie » apprivoiser » ? – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie » créer des liens… » – Créer des liens ? – Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi , qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… – Que faut-il faire ? dit le petit prince. – Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir. Votre cérémonie laïque mérite d’être aussi magique que votre histoire d’Amour !

Lepetit prince arracha aussi, avec un peu de mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Il croyait ne plus jamais devoir revenir. Mais tout ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrèmement doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l'abri sous son globe, il se découvrit l'envie de pleurer. -Adieu, dit-il à la fleur. Mais elle ne – Ce qui est important, ça ne se voit pas… – Bien sûr… – C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. – Bien sûr… – Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau…Il rit encore.– Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! – Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau… – Que veux-tu dire ? – Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… – Que veux-tu dire ? – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !Et il rit encore.– Et quand tu seras consolé on se console toujours tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! » Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour… » Saveurdes Mots « — Je t’aime, dit le Petit Prince.— Moi aussi je te veux, dit la rose.— Ce n’est pas pareil, répondit le Petit Prince.« Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie Vouloir, c’est chercher à faire Maisle prince sait le pilote a fini la réparations pour sa avion et est ravi le pilote peut retourner chez lui. Le prince dit il retournera chez lui, mais son voyage est plus loin et difficile. Le pilote se rend compte de il aime le rire de le petit prince vraimentLe petit prince explique encore c’est le invisible qui est important cuJubYh.
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