Société Lundi en début de matinée, plus de 450 personnes migrantes ont été évacuées du square Daviais, où un campement était installé depuis plus d’un mois. Évacués lundi d’un campement installé dans un square du centre de Nantes, environ 300 migrants sans solution d’hébergement ont passé la nuit dans un ancien lycée appartenant à la ville, réquisitionné par plusieurs collectifs et associations, affirment ces derniers. Plus de 300 personnes se sont retrouvées sur le carreau. Sans tente et sans matelas, il était hors de question qu’ils dorment une nuit dehors », a expliqué François Prochasson, membre d’un collectif de soutien aux migrants. L’ancien lycée dispose d’un gymnase et de quelques salles », mais il s’agit d’une mise à l’abri très temporaire » de migrants complètement désemparés », a ajouté M. Prochasson. Les collectifs ont informé la mairie de cette occupation, et ont demandé à la ville d’ouvrir une discussion », toujours selon ce militant. La ville nous a déclaré ne pas souhaiter qu’on reste », poursuit M. Prochasson, qui craint une nouvelle expulsion dans les 48 heures ». Des élus de la ville, dont Aïcha Bassal, adjointe à la maire de Nantes, ont constaté dès lundi soir l’occupation des lieux et signifié qu’elle ne pouvait durer Notre volonté, c’est de pouvoir trouver un accueil digne pour les demandeurs d’asile. Mais cet ancien lycée occupé a vocation à devenir une école publique. Les travaux devant commencer, les personnes ne pourront pas rester. » Mardi matin, la ville n’avait pas formellement saisi la justice pour qu’elle ordonne l’évacuation des lieux. Une vingtaine de tentes réinstallées Lundi en début de matinée, plus de 450 personnes migrantes, essentiellement originaires du Soudan et d’Érythrée, ont été évacuées du square Daviais, où un campement était installé depuis plus d’un mois, en plein cœur de Nantes. La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé avoir mis à l’abri lundi soir 147 personnes, les plus vulnérables », dont 122 sont des demandeurs d’asile. Les services de l’État ont réorienté 87 personnes vers un lieu d’hébergement d’urgence dans la région Pays de la Loire et 60 migrants ont été orientés vers des places d’hébergement mises à disposition par la ville de Nantes sous la forme de baux précaires, affirme la préfecture dans un communiqué. Un accompagnement a été proposé à chacune des personnes pour lesquelles aucune solution d’hébergement n’a pu être trouvée dans l’immédiat », a-t-elle assuré. Dès mardi matin, une vingtaine de tentes avaient été réinstallées non loin du square évacué et clos de barrières, selon une journaliste de l’AFP. Lire aussi Migrants Bruxelles avance sur sa proposition de centres contrôlés » de débarquement Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Collectifde soutien aux migrants de Roscoff Collectif de soutien aux « sans papiers » du Trégor Goélo (22) Centre-Val-de-Loire. La Cimade - groupe local de Blois. Grand-Est . Casam (Collectif d’aide aux demandeurs d’asile en Moselle)Suite de l'occupation des locaux de la Censive, l’intersyndicale a transmis une lettre ouverte à la préfecture pour lui redire son opposition à toute intervention policière sur le campus de l'université de Nantes. Mais...La préfecture ordonne l’évacuation mercredi 7 mars 2018. Des articles parus en début de semaine rappelaient la demande de table ronde de l’intersyndicale … Les forces de l’ordre sont pourtant intervenues ce mercredi 7 mars pour expulser les demandeurs d’asiles qui occupaient les locaux depuis fin novembre 2018… Évacuation imminente annoncée en début de semaine article PO 6 mars Évacuation du mercredi 7 mars à 7 heures PO Internet Le Sgen-CFDT s’était pourtant engagé… Voici le texte que nos collègues Yves Pouzaint, Jean-Claude Boldrini, Jean-Yves Roux et Philippe Menuet, de la section Sgen CFDT de l’université de Nantes, ont rédigé. Nous vous invitions à en faire une large diffusion… Ce texte reste toujours, malheureusement, d’actualité. Université de Nantes Entre soixante et cent personnes hébergées depuis le 19 novembre, à l’Université de Nantes, dans deux locaux de plus de 1000 m2. Plus de 300 personnes, majoritairement des migrantes, sont en attente d’un hébergement sur la métropole Nantaise des mineurs, des adultes, des femmes et des enfants ainsi que des personnes sans domicile fixe. Cette situation peut s’aggraver si de nouvelles personnes arrivent sur la région, ou si un lieu disparaît. L’École des Beaux-Arts, au centre-ville, par exemple, a été évacuée fin novembre après 24 heures d’occupation. C’est après cela que des personnes sont arrivées à l’Université et en occupent deux locaux Censive et Château ». L’intervention de la présidence d’Université, du collectif de soutien, de l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD, FO, UNSA et d’associations partenaires Médecins du monde, Cimade… a permis d’offrir temporairement aux personnes hébergées un toit, une aide matérielle immédiate notamment matelas, matériel de cuisine, provisions et vêtements, une relative sécurité pas d’intervention policière, en un mot des conditions minimales d’hébergement en une période où les conditions météorologiques sont difficiles. Mais cette situation peut-elle perdurer ? Nous ne pouvons que constater que L’État et ses représentants refuse, au niveau local, de s’engager au-delà des dispositifs déjà en place, malgré les difficultés que rencontre l’Université, alors que c’est sa responsabilité de prendre en charge la question de l’accueil des Migrantes » et des personnes en attente d’hébergement, afin d’aider les acteurs locaux à trouver des solutions pragmatiques. Pire, l’État, via ses représentants, semble bloquer les solutions qui pourraient être trouvées en refusant de réunir toutes les parties prenantes impliquées. Au niveau national, le gouvernement fait de la communication, comme sur beaucoup d’autres dossiers en cours, pourrions-nous dire. Les solutions ne sont pas là, pire les décisions prises aggravent de ce que nous avons pu connaître jusqu’alors Les personnes venant en soutien aux migrantes sont poursuivies en justice. Le gouvernement prépare une loi migrants » avec notamment la mise en place de contrôles au sein des centres d’accueil, proposition de loi pour laquelle 30 associations œuvrant pour l’aide aux personnes migrantes et sans domicile reçues par le premier ministre sont en totale opposition. Le gouvernement n’apporte pas de réponse globale, mais il n’apporte pas non plus l’aide indispensable aux collectivités locales. Celles-ci se sont déjà engagées concrètement, ou ont fait des propositions Cf. tribune des maires de grandes villes dans Le Monde du 17/12 Même si ce n’est pas suffisant, la Ville de Nantes assure actuellement l’accueil de plus de 300 personnes. Les services locaux de l’État notamment le service 115 orientent les personnes sans hébergement vers les locaux actuellement occupés de l’Université… L’Université de Nantes ne peut pas supporter seule, sur la durée, l’accueil des personnes migrantes et/ou sans domicile de la métropole nantaise. Des solutions doivent être trouvées et l’État doit prendre toutes ses responsabilités en relation avec tous les acteurs locaux, notamment l’intersyndicale de l’Université. » Accueil des migrants à l’université de Nantes l’État doit prendre ses responsabilités Chronologie de l’occupation de l’université de Nantes Après l’école des Beaux-arts, après des salles de la fac à Censive, c’est le château du Tertre près de l’Erdre qui est désormais occupé pour l’accueil des jeunes migrants, à Nantes, depuis dimanche 26 novembre 2017. Le président de l’université Olivier Laboux a décidé la fermeture du bâtiment Censive, occupé par les soutiens aux migrants isolés et leurs soutiens, ce mardi 12 décembre 2017. article Ouest France La présidence de l’université a finalement suspendu cette requête, ce jeudi 14 décembre.article Ouest France 14 décembre lettre du Sgen-CFDT Univesité de Nantes au Président de l’université jeudi 15 décembre Campus occupé l’évacuation suspendue Ouest France 15 décembre 2017 Campus occupé récit d’une reculade Ouest France 16/17 décembre 2017-1 Opération Duos de demain » L’association France Terre d’Asile » propose une opération de parrainages citoyens de réfugiés politiques pour pallier la défaillance de l’État la préfecture de Loire-Atlantique dans l’accueil et le suivi des 600 migrants ayant obtenu l’asile politique sur le territoire nantais. Le préfet refuse de rencontrer la CFDT. Le Sgen-CFDT a relayé cette opération de parrainage en diffusant la lettre de Franck Truong, Secrétaire Général de la CFDT en Loire Atlantique à ses adhérents. Ce sont à ce jour des familles Syriennes en situation régulière sur le territoire ayant obtenu le statut de réfugiés bénéficiaires d’une protection internationale et accompagnées socialement qui sont preneuses de ce moment de lien social et d’échanges informels. Livret de parrainage France Terre d’Asile Plus d’infos sur le site de France Terre d’Asile Le site du Sgen-CFDT Pays de Loire parle aussi des mineurs isolés
Lecollectif Soutien migrants Nantes et l’Autre cantine ont réagi aux propos de la préfecture recueillis par Presse Océan ce lundi 17 juin. Ils se défendent d’appeler les migrants à
/ L'info en continu Publié le 02/08/2018 - 1127 Nantes AFP – Environ 250 migrants ont été évacués par les forces de l'ordre jeudi matin à Nantes d'un ex-lycée qu'ils occupaient après avoir été expulsés fin juillet d'un square du centre de Nantes, a-t-on appris auprès de la mairie et des associations de soutien aux 23 juillet, plus de 450 migrants, essentiellement originaires du Soudan et d'Érythrée, avaient été évacuées, à la demande de la préfecture, du square Daviais, où un campement était installé depuis plus d'un mois, en plein c?ur de Nantes. "147 personnes, les plus vulnérables, ont pu se voir proposer un hébergement à cette occasion", précise la mairie de Nantes dans un communiqué associations venues en aide aux migrants avaient "décidé collectivement de les installer dans l'ancien lycée Leloup-Bouyer, propriété de la ville inoccupée depuis longtemps et ouverte à tout vent", explique le collectif de soutien aux migrants de Nantes dans un la demande cette fois de la mairie de Nantes, l'ex-lycée a été à son tour évacué jeudi matin par les forces de l'ordre."Plus de 500 personnes migrantes sont actuellement hébergées directement ou indirectement par la Ville de Nantes. Toutefois, il est impossible que le lycée Leloup-Bouhier, qui fait actuellement l?objet de travaux en vue de sa transformation en école, soit occupé", a précisé dans ce communiqué Aïcha Bassal, adjointe à la mairie de Nantes."La ville de Nantes doit ouvrir cette nouvelle école à la rentrée 2020, les travaux doivent pouvoir se dérouler selon le calendrier prévu", a-t-elle ajouté."Lundi 30 juillet, un huissier est venu signifier officiellement que les occupants devaient quitter les lieux. Ce matin, les forces de l'ordre sont intervenues", indique la mairie."L'expulsion s'est faite sans leur laisser le temps de récupérer leurs effets personnels, ils sont de nouveau à la rue sans solution pour ce soir où dormir", a expliqué à l'AFP François Prochasson, du collectif de soutien aux quelque 250 migrants évacués jeudi se sont regroupés au square d'où ils avaient été expulsés le 23 juillet. Ils ont rejoint une centaine d'autres migrants qui y avaient déjà trouvé refuge dès le lendemain de cette première évacuation. © 2018 AFP
NantesDepuis plus de deux semaines, le square Daviais, à Nantes, ne comportait plus qu'un seul point d'eau, pour 400 migrants. Pour répondre à cette situation critique, le
Cet article date de plus de quatre ans. Plusieurs centaines de migrants étaient installés depuis plus d'un mois dans le square Daviais, dans le centre-ville de Nantes Loire-Atlantique. Article rédigé par Publié le 23/07/2018 1201 Mis à jour le 23/07/2018 1209 Temps de lecture 2 min. Après plus d'un mois sur place, ils ont finalement été expulsés des lieux. Les forces de l'ordre évacuaient un campement de plusieurs centaines de migrants à Nantes Loire-Atlantique, lundi 23 juillet dans la matinée, selon une journaliste de l'AFP présent sur place. Un important dispositif policier a été mis en place vers 8h15, tout autour du square Daviais, dans le centre-ville de Nantes. L'opération a débuté dans le calme vers 8h30. Jusqu'à 400 personnes étaient recensées dans ce campement la semaine dernière. "L'objectif de cette expulsion est de mettre fin à une situation présentant des risques élevés pour la santé et la salubrité publiques", a défendu dans un communiqué la préfecture de Loire-Atlantique. Celle-ci avait demandé en urgence l'évacuation de ce campement. Des bulletins en français, anglais et arabe ont été distribués aux personnes du campement, les invitant à se rendre dans un guichet unique d'accueil temporaire, pour y faire examiner leur situation par les services de l'État. La plupart de ces migrants — parmi lesquels des mineurs et femmes isolées — sont originaires du Soudan et d'Erythrée. Les occupants du square ont ramassé leurs affaires et déplié leurs tentes dans le calme, puis se sont dirigés sans précipitation vers la salle de la ville où est installé ce guichet d'accueil temporaire. La mairie de Nantes avait refusé il y a une semaine de demander l'évacuation du campement. Elle estimait que l'accueil des migrants devait être "digne et organisé", et avait annoncé qu'elle se mobilisait "aux côtés de celles et ceux qui cherchent des solutions". Le tribunal administratif de la ville, saisi par la préfecture de Loire-Atlantique, a finalement ordonné mercredi l'évacuation "sans délai" de ce campement. "Les conditions de santé et de salubrité publique restent particulièrement dégradées sur le site", a estimé le juge des référés de la juridiction administrative. Il s'est inquiété du "petit espace" où les personnes migrantes "n'ont accès, en pleine chaleur, qu'à un seul point d'eau et un seul sanitaire". "On les invite à aller dans un lieu mais il n'y aura pas de place pour tout le monde", a déploré sur place une membre d'un collectif de soutien aux migrants. La préfecture a en effet promis la mise à l'abri des "personnes les plus vulnérables" et des demandeurs d'asile "dans la limite des places disponibles". Elle a annoncé avoir mobilisé des places d'hébergement "sur l'ensemble du territoire national", le dispositif d'accueil "étant actuellement saturé en région Pays de la Loire". Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Migrants Quelque261 migrants ont été évacués par les forces de l'ordre jeudi matin à Nantes d'un ex-lycée qu'ils occupaient, après avoir été expulsés fin Une cinquantaine de migrants ont été évacués ce matin d’un presbytère, squatté depuis août 2014 à l’est de Nantes et propriété de la municipalité, a révélé la préfecture de Loire-Atlantique. L’opération d’évacuation par les forces de l’ordre […] s’est faite en application d’une décision judiciaire prononçant l’expulsion des occupants illégaux, “des personnes isolées avec des statuts différents demandeurs d’asile, réfugiés, ou déboutés du droit d’asile“, a précisé la préfecture dans un communiqué. Le presbytère Saint-Médard de Doulon, propriété de la ville et loué à l’évêché de Nantes, avait été “réquisitionné” en août 2014 par des migrants et leurs soutiens, après leur expulsion d’un précédent squat, appartenant également à la municipalité. Il était occupé depuis par plusieurs dizaines de personnes, essentiellement des hommes venus d’Afrique de l’Est, dont des mineurs, selon Jean Brunacci, membre du collectif de soutien aux migrants habitants du presbytère de Doulon. […] Des entretiens ont été proposés aux personnes expulsées pour permettre, en fonction de leur situation, “d’orienter la plupart vers des solutions d’hébergement ou de mise à l’abri“, a ajouté la préfecture. Le Figaro Merci à Stormisbrewing 7pX98Vw.