Lacarte ci-dessus donne les pays qui connaissent des cas de Maladie de Lyme et qui ont une grande population de tiques vectrices de cette maladie. Cette liste est loin d'être exhaustive. Comme nous le verrons dans un prochain article, la maladie de Lyme est très difficilement diagnosticable et ses symptômes sont si diverses qu'il est difficile de les associer à cette
1Deux images fortes et simples résument un des contrastes majeurs du centre du continent africain. Celle de l’Afrique centrale réputée sous-peuplée. Celle de l’Afrique des Grands Lacs saturée d’hommes. Mais dans les deux cas, de communes dynamiques de population sont en cours. Comme dans l’ensemble de l’Afrique tropicale, seule la première phase de la transition démographique baisse de la mortalité est largement entamée, alors que la deuxième phase baisse de la fécondité est à peine, et inégalement, amorcée partout, l’explosion démographique exerce ses effets. L’épidémie de sida, responsable d’une recrudescence de la mortalité, a tendance depuis quelques années à faire oublier cette réalité première. Une démographique explosive et déstabilisante2Avec des indices synthétiques de fécondité compris entre 6 et 7 enfants par femme le Gabon et la RCA font exception avec un indice de 5,4, les pays d’Afrique centrale enregistrent des taux de croissance démographique situés entre 2,5 et3 % par an. La population est par ailleurs extrêmement jeune, comme dans le reste de l’Afrique subsaharienne 45% en moyenne de moins de 15 ans, contre 3% de plus de 60 ans. Les problèmes d’insertion économique et sociale sont partout difficiles à résoudre. La crise économique généralisée multiplie le nombre de jeunes laissés-pour-compte, enfants des rues, enfants soldats. La guerre des milices à Brazzaville ne se comprendrait pas sans sa dimension économique les pillages ne sont-ils pas une forme de redistribution brutale des dépouilles urbaines ? La masse des jeunes citadins inoccupés, “ sans futur ”, constitue un inépuisable vivier où viennent puiser les professionnels de la déstabilisation politique et les entrepreneurs de guerre. 3Si on ne veut pas laisser au sida, à la guerre et aux famines qu’elle entraîne le soin de réguler la démographie, il est urgent de soutenir, dans l’ensemble de la région, des politiques de population. Aucune normalisation durable de la situation globale de la région n’est sérieusement envisageable si on néglige les paramètres démographiques. Or on constate un déficit de politiques de population, comme si inconsciemment sans doute la peur du sida et de la surmortalité qu’il provoque favorisait le maintien d’une fécondité élevée, fécondité de compensation comparable aux “ baby boom ” d’après-guerres. Une distribution spatiale et des densités très inégales4Le nombre et la répartition des hommes dans l’espace sont des données premières de l’analyse des territoires. Les chiffres disponibles en Afrique centrale souffrent malheureusement d’imprécision, de manque de fiabilité parfois, et ils sont souvent anciens. Le dernier recensement en RDC remonte à 1984. On ne dispose, vingt ans plus tard, que d’estimations construites sur des projections en fonction d’indicateurs démographiques dont on ignore la représentativité. Des enquêtes de natalité/mortalité dans les zones contrôlées par Kinshasa ne sont pas forcément transposables dans les secteurs contrôlés par le MNC ou le RCD Goma. Il existe cependant quelques données locales, par exemple un recensement de la population à Lubumbashi a été réalisé en 2001 il a donné pour résultat une population de habitants. Pour Kinshasa, on doit se contenter d’estimations elles se situent entre 5 et 7 millions d’habitants. Les chiffres pour l’ensemble du Congo oscillent entre 50 et 55 millions. La plus grande incertitude porte sur le nombre de décès dus à la guerre civile depuis son déclenchement en août 1998 des chiffres de 3 à 4 millions sont avancés. En réalité tous les chiffres sont à manier avec précaution et, si le retour à la paix se concrétise, une des premières actions à conduire serait un recensement de la population. 5Le Rwanda a procédé à un recensement en 2002. Les premiers résultats d’ensemble viennent d’être rendus publics 8 millions d’habitants en chiffre arrondi, et une croissance qui ne se ralentit pas. Il serait utile de disposer de données actualisées pour tous les pays de la région, car l’état de la population constitue une information indispensable à l’analyse économique et politique. 6Même s’ils manquent de précision, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au-delà des masses démographiques qui font du Congo-Kinshasa le poids lourd de la région, quelle que soit l’extension qu’on lui donne, la caractéristique la plus frappante réside dans les contrastes de densité. 7Les moyennes par Etat masquent des différences régionales considérables. Aussi une représentation significative de la répartition des hommes et de la charge démographique réelle nécessite-t-elle des investigations à des échelles plus fines. La carte des densités a utilisé les deux registres en combinant une représentation par point plus fidèle aux localisations et un figuré par plage selon quelques grandes classes de densité nationale. 8La carte de population peut être utilement comparée à celle des milieux. Les zones désertiques sont, par définition, pratiquement inhabitées. Les déserts et zones arides Sahara, Somalie, Namibie etc. aux problématiques spécifiques restent en dehors du cadre géographique de l’étude, même s’ils font partie d’Etats d’Afrique centrale, comme le Tchad. 9Les espaces forestiers ne présentent dans l’ensemble que de médiocres densités. Sauf dans les zones marécageuses ou saisonnièrement inondées, le faible peuplement n’est pas la conséquence d’une présumée hostilité du milieu, mais de la faiblesse des moyens techniques dont les hommes disposent pour en tirer partie, et de leur pénétration parfois assez récente dans la forêt. Il est vrai que les populations forestières d’Afrique centrale ont connu, au moins à l’époque coloniale où ces faits ont été observés, un moindre dynamisme démographique que celles des régions de savane. L’hypofécondité, liée à un fort taux de stérilité, caractérisait de nombreuses populations du Gabon, de la cuvette congolaise en particulier parmi les Mongo, ou de la RCA notamment chez les Nzakara. Ce fut un des objectifs du CIRMF Centre International de Recherches Médicales de Franceville créé dans les années 1970, de rechercher les causes de cette hypofécondité étroitement associée au milieu forestier. Le problème ne se pose plus aujourd’hui meilleur suivi médical, changements des conditions de vie, urbanisation ont contribué à une normalisation de la fécondité qui se rapproche progressivement des moyennes africaines. 10Rien ne s’oppose, notamment à la faveur d’un contexte technique et social plus performant, et de la généralisation de l’économie de marché, à l’expansion du peuplement en milieu forestier . Le disponible foncier y est considérable. Le défrichement de nouvelles terres forestières posera à terme la question de la gestion du capital forêt et des équilibres à trouver entre exploitation agricole et conservation de la nature. Dans l’immédiat, les faibles densités ne font pas peser de réel danger sur l’environnement. Elles représentent plutôt un handicap pour le développement car elles empêchent de réaliser des économies d’échelle dans l’établissement d’infrastructures de transport par exemple. L’Afrique forestière reste placée dans un contexte général sinon de sous-peuplement, à tout le moins de faible densité et de discontinuité du peuplement. 11La contiguïté de ces espaces forestiers et des hautes terres de la crête Congo-Nil aux densités de plusieurs centaines d’hab/km2 crée un des contrastes démo-géographiques majeurs du continent. Abondance, voire excès de terre, dans un cas, saturation foncière de l’autre, le déséquilibre expose à des mouvements de population des zones de haute pression démographique vers les zones de basse pression. Leur régulation constitue un des défis politiques majeurs de l’espace Afrique centrale - Grands Lacs, ensemble spatial d’interdépendance démographique. Les migrations 12L’exiguïté des territoires rwandais et burundais n’offre plus d’exutoire intérieur pour une fraction de la paysannerie condamnée dans un proche avenir à quitter la terre. Les dynamiques de front pionnier qui, en d’autres lieux, ont permis un délestage des espaces surpeuplés, comme dans le cas de la transmigration en Indonésie, ne pourraient jouer ici que dans le cadre d’espaces transfrontaliers. Si du moins on exclut l’option d’une annexion de territoires dans l’est du Congo où pourrait se déverser le trop-plein démographique rwandais. Les détenteurs du pouvoir au Rwanda n’expriment pas publiquement de positions qui pourraient rappeler les doctrines de l’“ espace vital ”. Mais qu’en est-il des non-dits ? Avant les traités de partage colonial, le Rwanda était plus étendu qu’aujourd’hui et englobait des territoires inclus dans les actuels RDC et Ouganda la tentation d’une redéfinition du tracé des frontières, remettant en cause le statu quo proclamé par l’OUA dès sa création en 1963, n’est pas à exclure. La conquête militaire et l’appropriation de territoires, toutefois, peuvent difficilement constituer une solution durable cela conduirait à exacerber les conflits tribaux et à entretenir une situation indéfinie de conflit et d’insécurité. Migrations rurales autochtones et étrangers 13 La question des migrations est tout à fait cruciale. Elle pose des problèmes d’une extrême complexité concernant les relations entre autochtones et étrangers, dès lors que le statut de la terre et l’exercice du pouvoir sont en cause. Ces questions ne sont pas nouvelles des violences récurrentes jalonnent l’histoire du Kivu depuis la fin de la période coloniale. Les migrants Banyamulengue et Banyarwanda, qu’ils soient Hutu ou Tutsi, sont restés des “ étrangers ” pour les groupes ethniques qui se considèrent comme autochtones Nande, Tembo, Hunde, Havu, Shi, Bavira, Bembe etc. L’Etat zaïrois lui-même a entretenu la confusion en modifiant la législation sur la nationalité avec pour effet de retirer la nationalité zaïroise à de nombreux résidents originaires du Rwanda. La Conférence nationale a encore envenimé les relations intercommunautaires en privant de représentativité des populations du Kivu présumées de “ nationalité douteuse ”. Les massacres interethniques au Masisi en 1993 ont montré à quelles violences les conflits entre autochtones et étrangers pouvaient conduire. Ils se sont accompagnés d’un processus de “ milicisation ”. Les jeunes combattants autochtones Maï Maï ont renoué avec le mouvement Simba qui s’était illustré dans la rébellion muleliste de 1964 par le recours à des pratiques fétichistes censées les rendre invulnérables. Ils marient aujourd’hui la kalachnikov à la magie. 14L’afflux de réfugiés hutus en 1994, puis les opérations militaires de l’AFDL ont aggravé l’insécurité régionale et rendu la situation plus confuse que jamais. Aujourd’hui, des bandes armées hutues, constituées d’anciens militaires rwandais et de miliciens interahamwé qui ont survécu en se dissimulant dans les forêts après la destruction des camps de réfugiés, entretiennent un climat de violence. Les combattants Maï Maï n’ont rien perdu de leur ardeur combattive ; ils prennent les armes dès que leur prééminence et leurs droits sur leurs terroirs sont menacés. Leur “ patriotisme local ” les dresse contre toute forme d’occupation étrangère, actuellement contre les forces rwandaises et leurs alliés du RCD Goma. 15Au-delà de l’imbroglio politique et militaire et de la confusion qui règne dans l’est du Congo une confusion que le Rwanda et l’Ouganda semblent entretenir à dessein, aucun règlement pacifique durable n’est envisageable sans un éclaircissement du statut des personnes vis-à-vis de la nationalité, du droit au sol, de la citoyenneté. Le défi est énorme car les strates successives de migrations ont rendu le panorama particulièrement embrouillé. C’est dans cet espace frontalier “ plein ” que s’est noué le nœud gordien de la crise politique dans laquelle l’Afrique centrale est plongée. L’émigration vers les villes 16Les villes constituent aujourd’hui le principal lieu de destination des migrants africains. Les flux d’immigrés se composent majoritairement de jeunes hommes célibataires qui cherchent en quelques années à accumuler un pécule, loin des sollicitations du groupe familial, en vue du mariage, de la construction d’une maison ou de la création d’une entreprise “ au pays ”. La plupart des migrants étrangers travaillent dans le secteur informel du commerce, des transports, de l’artisanat, des services. Libreville représente l’archétype des villes attractives bien que son image d’eldorado se ternisse avec le déclin des ressources pétrolières Malabo est en train de prendre la relève. Les étrangers comptent pour le quart de la population de la capitale gabonaise. Ils sont originaires d’Afrique centrale Cameroun, Guinée équatoriale, les deux Congo ou d’Afrique de l’Ouest Mali, Sénégal, Togo et Bénin, Nigeria ; ceux qu’on désigne du terme générique de “ Haoussa ” jouent depuis quelques décennies un rôle important dans la diffusion de l’islam. La présence massive des étrangers africains dans les secteurs de la petite activité marchande les rend indispensables au fonctionnement de l’économie urbaine, mais les expose à des accès périodiques de xénophobie dont ont été victimes à tour de rôle Congolais de Brazzaville, Béninois, Camerounais, Nigérians. 17Ces migrants temporaires tissent des réseaux transnationaux, contribuent à une redistribution régionale des ressources monétaires, diffusent des pratiques religieuses et culturelles, des modes vestimentaires etc. participant ainsi à la formation d’une urbanité africaine. Si en période de crise politique ils sont exposés à la vindicte populaire et aux pillages, et doivent parfois se résoudre à un rapatriement prématuré, ils ne posent pas de problèmes aussi complexes que les migrants ruraux car, le plus souvent résidents temporaires, ils gardent un statut d’étranger et ne sont pas impliqués dans les confuses questions foncières. La libre circulation des personnes est inscrite dans les textes fondateurs des différentes communautés, la CEMAC notamment, mais il y a encore loin entre les déclarations de principe et les pratiques réelles. 18Les étrangers non africains constituent une catégorie d’acteurs importante tant par leur rôle dans les secteurs économiques, que par leur influence politique et culturelle. Ils se répartissent en différents groupes ou réseaux ayant chacun leurs rôles spécifiques “ expatriés ” Européens et Américains, Libano-Syriens, Indo-Pakistanais. S’y ajoutent les ressortissants des pays de l’ancienne URSS, qu’on retrouve en RDC, en Angola, au Rwanda, en particulier comme pilotes. L’imbrication de ces réseaux avec les élites africaines mériterait une étude approfondie communauté ou complicité d’intérêt, franc-maçonnerie, ONG, voire réseaux mafieux. Réfugiés et déplacés19L’Afrique centrale sensu lato a son lot de réfugiés, depuis l’exil à partir de 1959 de populations tutsies rwandaises, vers l’Ouganda. L’évolution du nombre de réfugiés suit une courbe en dents-de-scie, calquée sur l’intensité des conflits. Le nombre de réfugiés a culminé en 1994 avec le départ massif de Hutus vers le Zaïre qui en accueillit jusqu’à 1,3 million, la Tanzanie, le Burundi. Les statistiques établies par le HCR fournissent des informations précises sur le stock et les flux de cette catégorie de population ayant franchi une frontière. En revanche, les personnes déplacées à l’intérieur d’un Etat sont plus difficiles à appréhender, bien que leur nombre puisse être important on a estimé à quelque 600 000 celui des Kasaïens “ refoulés ” du Shaba-Katanga en 1992-1994. 20Les migrations sous contrainte créent des conditions de vie très artificielles, plus ou moins éphémères, généralement dans des camps gérés par le HCR, signe tangible de leur non-intégration dans le pays d’accueil. Une réflexion d’ensemble sur l’Afrique centrale ne peut éluder un questionnement sur l’avenir des populations réfugiées, et sur les possibilités de résorption des camps, soit par des politiques de retour, soit par des politiques d’intégration tous les pays de la sous-région sont concernés car ils ont tous été affectés, à des degrés divers, par ces chassés-croisés transfrontaliers de populations en fuite. 21La question des réfugiés n’est pas seulement humanitaire, elle est aussi politique les réfugiés représentent en effet un potentiel d’instabilité régionale. La reconquête du pouvoir au Rwanda par les Tutsis réfugiés en Ouganda au début des années 1960 en est la meilleure illustration. L’APR, Armée Patriotique Rwandaise, s’est forgée en Ouganda, en s’engageant au côté de Museveni elle y a acquis une efficacité qui fait d’elle une des meilleures armées d’Afrique subsaharienne. C’est la crainte de voir les Hutus se réorganiser dans les camps de réfugiés du Kivu pour tenter de reconquérir le pouvoir qui est à l’origine de la grande offensive lancée à l’automne 1996 par les nouveaux maîtres de Kigali, offensive d’où sont sortis l’AFDL et Laurent-Désiré Kabila. 22L’histoire ne se répète pas, mais elle obéit à quelques schémas généraux. Ce que Kagame et le FPR ont réussi en partant d’Ouganda, les “ Gendarmes Katangais ” avaient tenté de le faire en partant d’Angola où ils s’étaient réfugiés après l’échec de la sécession du Katanga ; à la faveur de la guerre civile angolaise ils avaient entretenu leur compétence militaire. Leurs deux tentatives en 1977 et1978 échouèrent, mais il fallut que le Maroc, en 1977, la France et la Belgique en 1978 interviennent pour reprendre Kolwezi, cœur de la Gécamines, aux troupes rebelles et mettre un terme à leur entreprise. Depuis la débâcle des forces armées hutues en 1996, quelques milliers de rescapés, anciens militaires et miliciens, ont réussi à gagner les pays voisins après avoir traversé le Zaïre. Au Congo Brazzaville, pour quelques dollars par jour, ils se mirent au service de Sassou Nguesso. Cette catégorie de réfugiés-mercenaires, constitue un facteur de déstabilisation et d’insécurité à l’échelle régionale. 23Le retour à la paix ne sera effectif que si la question de ces combattants sans frontière - soldats perdus de conflits qui ne sont plus pour eux qu’un moyen de survie - est résolue. Les diasporas24Les migrations régionales, conséquences de la pauvreté et des conflits, impliquent surtout les petites gens, paysans et soldats. Les migrations lointaines, en direction des pays riches, concernent plutôt la frange aisée de la population, issue de la classe politique, du monde des affaires, des milieux intellectuels. Les diasporas sont constituées de populations disposant d’un capital culturel sans commune mesure avec les migrants restés dans la région. Elles forment des réseaux internationaux dont les principales implantations se situent en Europe France, Belgique, Grande-Bretagne en Amérique de Nord, et en Afrique du Sud. 25Les diasporas jouent un rôle considérable sur le plan économique les transferts d’argent participent de cette économie invisible vitale pour des pays désorganisés comme la RDC. Le nombre d’agences Western Union dans les grandes villes est un indicateur de l’importance de ces flux monétaires dont il serait très utile de connaître l’importance. De multiples associations et amicales entretiennent des liens actifs entre “ originaires ” du Sud et résidents de telle ou telle ville du Nord. Mais les diasporas constituent aussi des lieux de réflexion et d’action politique, en contact et en résonance avec les acteurs de l’intérieur. Les débats sur la reconstruction de la RDC, les modèles politiques et institutionnels à promouvoir, les choix de société, sont débattus à Bruxelles, Paris ou Washington. Les membres influents des diasporas se comportent tantôt comme des propagandistes politiques, tantôt comme des agents de lobbying, à l’interface entre administrations publiques, ONG, entreprises privées - sans exclure les réseaux mafieux des trafics d’arme et de drogue. L’initiative sur les dynamiques d’Afrique centrale doit par conséquent accorder une attention particulière au rôle des diasporas. Populations et cultures la dimension ethnique 26La question ethnique se pose en Afrique centrale depuis le début des Indépendances. Sans fétichiser l’ethnie ni chercher dans le “ tribalisme ” le deus ex machina des affrontements, guerres civiles, violences au quotidien, comme ont tendance à le faire les médias, on se gardera de minimiser l’importance des facteurs ethniques dans les dynamiques socio-politiques contemporaines. 27L’Afrique centrale se caractérise par une extraordinaire diversité ethnique les ethnologues ne répertorient pas moins de 250 groupes différents pour la seule RDC. En termes d’analyse géopolitique, une double question se pose la diversité ethnique est-elle un obstacle à la formation de l’unité nationale ? la présence de groupes ethniques en position transfrontalière est-elle un facteur d’instabilité régionale ? Ces questions ne sont pas propres à l’Afrique centrale sans entrer dans le débat général sur la dimension ethnique, on se contentera ici de quelques observations relatives aux situations locales. 28La multiplicité des ethnies n’est pas en soi un obstacle au fonctionnement de l’Etat les ethnies ne constituent qu’un cadre de référence identitaire parmi d’autres, à une échelle les situant entre le groupe familial de proximité et l’Etat. Ethnie et Etat cessent d’apparaître comme des catégories antagonistes dès lors qu’on raisonne en termes d’emboîtements et non d’exclusion. Les 38 groupes ethniques du Gabon n’altèrent pas la réalité d’une identité gabonaise. De même, l’existence d’un très grand nombre d’ethnies répertoriées en RDC n’est pas incompatible avec le sentiment d’appartenir à une entité “ congolaise ” englobante. Paradoxalement, mais le paradoxe n’est qu’apparent, plus il y a d’ethnies et moins il y a de problème ethnique à l’intérieur d’un Etat, aucune n’étant en mesure de revendiquer un quelconque leadership. 29Il existe en réalité des regroupements entre ethnies que rapprochent les coutumes ou les parentés linguistiques. Par exemple le groupe Mongo, s’est constitué en tant qu’entité propre à la suite des travaux d’un missionnaire linguiste belge portant sur les multiples groupes dispersés dans la cuvette congolaise et qui se reconnaissent aujourd’hui dans cette configuration identitaire construite sur des fondements linguistiques. Celle-ci leur permet de revendiquer en tant que groupe reconnu leur existence sur le plan politique, et donc d’accéder au partage des pouvoirs. 30L’interprétation des dispositifs politico-ethniques est rendue compliquée parce qu’ils sont à géométrie variable. Ils constituent pourtant une grille d’analyse obligée pour la compréhension du politique ce qu’on appelle souvent dans la région la “ géopolitique ” consiste en une répartition des pouvoirs entre groupes ethno-régionaux, condition sine qua non de fonctionnement pacifique de l’Etat. L’habileté des chefs d’Etat réside dans leur capacité à satisfaire les représentants issus de chaque groupe, chefs traditionnels, notables, élites formées à la modernité par l’école. Mais aucun pays n’est à l’abri de revendications pouvant dégénérer en violences lorsque les responsables politiques mobilisent leurs forces pour un combat où les affrontements interethniques se substituent à la négociation. 31C’est ainsi que les violences présentées comme inter-ethniques qui ont émaillé l’histoire des deux Congo au cours des années 1990 expulsion des Luba-Kasaï du Katanga, massacres au Masisi, guerres de Brazzaville opposant Lari, Mbochi, “ Nibolec ” résultent fondamentalement de l’instrumentalisation des configurations ethniques à des fins politiques. La condamnation de ces violences ne doit pas pour autant occulter la réalité ethnique, car elle reste un des piliers des sociétés africaines. 32De ce point de vue, les relations entre Hutus et Tutsis sont exemplaires par les situations d’extrême violence auxquelles elles ont conduit depuis une quarantaine d’années, l’engrenage infernal de la peur et la haine s’entretenant mutuellement. Or les massacres récurrents dans l’espace Rwanda-Burundi se déroulent au sein d’une population aux fortes parentés communauté de langue notamment faut-il parler d’ethnie ? de statut ? de caste ? Sans entrer dans le détail d’un débat extrêmement complexe, on peut cependant considérer que la posture qui consiste à nier les différences entre communautés Hutu et Tutsi conduit à une impasse et à un report des violences. 33 L’existence de groupes ethniques transfrontaliers ne constitue pas, actuellement tout au moins, une remise en question du contour des Etats. Contrairement à ce que prétendent certains analystes, les frontières africaines en général, celles de l’Afrique centrale en particulier, ne sont pas globalement contestées même si l’idée de redessiner l’Afrique a toujours des adeptes. Quelques-uns se positionnent en faveur de la résurgence des configurations politiques brisées par l’établissement des frontières coloniales. Parmi les Kongo, les déclarations du roi Misere en RDC, et du pasteur Tumi au Congo Brazzaville en faveur de l’unité de la culture kongo recueillent un certain écho parmi les intellectuels. La reconstitution d’un “ royaume de Kongo ” qui regrouperait des territoires faisant partie des deux Congo, de l’Angola où se trouve la capitale de l’ancien royaume, Mbanza Kongo, jadis baptisée par les Portugais San Salvador et même du Gabon si l’on y inclut l’ancien Loango présente peu de crédibilité, mais il serait intéressant de savoir par exemple comment l’identité Kongo est analysée à l’Université Kongo de Mbanza Ngungu. Les seules régions frontalières réellement problématiques sont celles du Kivu, pour la raison principale qu’elles ont accueilli au cours des dernières décennies des populations en grand nombre originaires du Rwanda, créant de vives compétitions foncières et l’imbroglio juridique relatif à la nationalité, déjà mentionné. Le puzzle ethnique ne constitue cependant qu’un des ingrédients du cocktail explosif du Nord-Est congolais. L’analyse ethnique est tronquée si on ne l’aborde qu’en termes de subdivision des populations et des territoires. Les appartenances ethniques participent en effet aux dynamiques linguistiques et culturelles qui transcendent les groupes et les frontières et constituent ainsi autant de strates pouvant favoriser les processus d’intégration. 34Quelques grandes langues remplissent une fonction fédératrice tant à l’intérieur du territoire de RDC, qu’à l’échelle régionale. Le tshiluba, langue des Luba, ne déborde des frontières nationales que sur une étroite frange du nord de l’Angola. De même le mongo reste circonscrit à la cuvette congolaise. Le ngbandi parlé au nord de la province de l’Equateur trouve son prolongement en RCA sous le nom de sango. Le tchokwé est parlé sur les frontières méridionales de RDC, en Angola et en Zambie. Mais trois langues se distinguent par leur caractère largement international. 35Le kikongo est parlé au-delà de l’espace Kongo proprement dit, jusque dans le Bandundu. La communauté de langue favorise naturellement les échanges économiques ou les mouvements de population. Au plus fort de la guerre civile en Angola, le Bas-Congo a accueilli sans problème majeur des centaines de milliers de réfugiés angolais. Plus récemment, près de 50 000 personnes d’origine Kongo fuyant la guerre civile au Congo Brazzaville ont trouvé refuge dans les régions de Mbanza Ngungu et de Luozi. 36Le lingala est devenu la grande langue véhiculaire de la moitié occidentale de la RDC ; il est parlé dans une partie du Congo Brazzaville. Le Lingala a par ailleurs acquis un statut de langue culturelle comme véhicule de la musique congolaise dont l’influence dépasse largement les limites des deux Congo. 37La moitié orientale de RDC est au contraire intégrée au grand ensemble swahili. Mélange de langues bantoues et arabes, le swahili a été diffusé à partir des côtes de l’Océan Indien par les marchands arabes, y compris les esclavagistes qui comme Tippo Tib, le dernier d’entre eux, avaient étendu leurs réseaux jusqu’à Kisangani. 38Ces trois langues internationales constituent des instruments de rapprochement transfrontalier. Elles constituent des vecteurs culturels qui prennent place au côté des langues maternelles et des langues européennes. 39Une des fonctions importantes des langues est de servir de support à la diffusion des religions dès la colonisation, les églises chrétiennes, dans leur émulation à convertir, ont très tôt traduit la bible dans de nombreux idiomes. Plus récemment, le Kimbanguisme a essaimé principalement à l’intérieur de l’aire linguistique kikongo il revendique aujourd’hui 17 millions d’adeptes répartis entre les deux Congo, l’Angola et le Gabon. Dans le contexte de crise généralisée de l’Afrique centrale, les religions jouent un rôle décisif dans les processus de socialisation, et aussi d’intégration régionale grâce à la vitalité de leurs réseaux régionaux. Elles doivent donc être pleinement prises en compte dans une étude des dynamiques socio-culturelles régionales. L’urbanisation40L’Afrique centrale participe, selon des modalités et des rythmes différents suivant les pays, à la formidable révolution urbaine, qui fait des villes africaines les lieux par excellence du changement, les lieux d’une “ modernité ” à laquelle aspirent les populations, particulièrement leurs fractions les plus dynamiques. 41Le panorama de l’urbanisation en Afrique centrale apparaît particulièrement contrasté. S’y côtoient les taux de population urbaine les plus élevés d’Afrique sub-saharienne Gabon 75%, Congo Brazzaville 60% et les moins élevés Rwanda et Burundi, inférieur à 10%. La RDC se situe autour de 40%. On observe une corrélation significative entre faible densité et taux d’urbanisation élevé, d’une part ; entre forte densité et faiblesse de l’urbanisation, d’autre part. Cela peut s’expliquer par le fait que la ville, lieu d’exercice des fonctions d’encadrement politico-administratif, sanitaire, éducatif, et de la vie de relation est moins nécessaire dans des contextes de forte densité la proximité physique des habitants favorise les échanges sociaux et peut faire l’économie de leur accumulation en ville. Articulation villes-campagnes et flux transfrontaliers42L’image de la ville, tout au moins de la grande ville, est souvent négative lieu de perdition, de violence, de corruption. On ne doit pas oublier pour autant que les agglomérations urbaines sont les véritables moteurs du développement, y compris du développement rural. L’auto-développement des campagnes est en effet une vue de l’esprit c’est du marché qu’est issu le stimulant permettant la mise en œuvre des processus de progrès de l’agriculture. Il convient donc d’étudier l’économie urbaine non pas comme une entité fermée, mais dans ses articulations avec les campagnes, et d’identifier les aires d’approvisionnement et de chalandise. 43L’intensité de ces échanges dépend naturellement de l’état des voies de communication. En RDC, la dégradation des infrastructures de transport a provoqué une rétraction des espaces économiques polarisés par les villes. Ce repli caractérise des dynamiques de sous-développement. L’enclavement de zones rurales privées de desserte, exerce des effets négatifs sur l’état de santé des populations, surtout les plus vulnérables. La dégradation durable des relations ville-campagne en RDC se traduit chez les enfants par une recrudescence du marasme en ville et du kwashiorkor dans les campagnes, conséquences de la sous-alimentation, et de la malnutrition. Une des expressions les plus flagrantes de la désarticulation ville-campagne réside dans l’importance prise par l’agriculture intra-urbaine à Kinshasa et plus généralement dans toutes les villes congolaises, de nombreux espaces non bâtis, terrains vagues, bas-côtés des voies de circulation, cours privées ou jardins publics, sont aujourd’hui investis par des cultures vivrières manioc, maïs, cultures maraîchères. Les ordures ménagères servent d’engrais. L’ampleur prise par cette agriculture de survie témoigne de la profondeur de la crise économique congolaise, en même temps que de l’attachement des populations citadines à l’environnement urbain. 44L’approvisionnement des villes ne se cantonne pas aux territoires nationaux. C’est ainsi que les campagnes camerounaises contribuent pour une part importante à l’approvisionnement de Libreville ou de Malabo la consommation en vivres frais de ces deux capitales dépend dans une large mesure des arrivages du pays Bamiléké. Des oignons de la région de Maroua sont vendus sur les marchés du Nord-Congo. Quant à Brazzaville, le marché de Mpila, au bord du fleuve, reçoit toutes sortes de produits vivriers en provenance de l’autre Congo. Les flux d’approvisionnement des grandes villes participent aux dynamiques d’intégration régionale par le marché et à l’émergence d’espaces transfrontaliers. La ville exutoire démographique45La démographie urbaine combine les facteurs internes de croissance et un solde migratoire qui reflète l’intensité et les spécificités des mécanismes “ push-pull ”. L’attraction urbaine n’est pas de même nature selon que les espaces sont vides ou pleins. Mais, dans tous les cas, les villes d’Afrique centrale, engagées dans la “ transition urbaine ”, présentent une pyramide des âges caractérisée par une sur-représentation des classes jeunes et fécondes. La jeunesse est sans aucun doute le paramètre essentiel des dynamiques urbaines ; elle est au cœur des problèmes économiques, politiques, culturels des villes. Une réflexion sur l’Afrique centrale doit bien évidemment accorder une attention particulière aux populations urbaines, notamment à leur structure par âge, déterminante en matière de formation et d’emploi. 46Les questions démographiques relatives aux villes ne sont pas indépendantes de celles qui concernent les campagnes ainsi que l’illustre le cas du Rwanda. La question aujourd’hui posée est la suivante existe-t-il une “ solution urbaine ” au surpeuplement des campagnes rwandaises ? Si la question se pose, c’est bien parce qu’on observe un net changement de tendance au Rwanda les taux d’urbanisation amorcent un rattrapage par rapport à ceux des pays voisins. C’est ainsi que Kigali, modeste bourgade lors de l’accession à l’indépendance, atteint environ 600 000 habitants au recensement de 2002. L’urbanisation est considérée comme un moyen privilégié de réponse aux tensions foncières des campagnes. C’est un des axes prospectifs du document “ vision 2020 ” du Ministère des finances et de la planification économique ; dans sa version de novembre 2002 ce document table sur un taux de population urbaine de 30 % à l’horizon 2020. Cela représente un triplement en moins de vingt ans, ce qui ne paraît guère réaliste. Les villes devraient certes continuer à croître, mais il est moins sûr que les formes d’habitat rural regroupé “ Imidugudu ” deviennent “ de vrais pôles de développement et tendent à devenir des villes ” comme l’envisage Vision 2020. Le succès mitigé des Imidugudu actuels laisse perplexe. C’est une question qui méritera une étude approfondie. Pôles urbains de développement et réseaux de villes47Rien ne permet de prévoir un ralentissement du mouvement général d’urbanisation. L’exceptionnalité des pays des Grands Lacs devrait aller en s’atténuant. Ni les guerres urbaines comme à Brazzaville, ni les catastrophes naturelles comme à Goma ne semblent avoir durablement enrayé la croissance démographique des villes. Un an après qu’une éruption du Nyiragongo eut détruit le centre de Goma on pouvait observer un début de réinstallation de la population sur les laves. Des recensements seront bien sûr nécessaires pour mesurer les rythmes de croissance urbaine, en particulier en RDC où l’on ne dispose pas d’informations sur les zones contrôlées par les rebellions. 48A défaut de statistiques, les observations directes, les images satellitaires, et des études fragmentaires, autorisent à considérer que la croissance urbaine est restée soutenue. On retiendra cette hypothèse dans l’étude des dynamiques spatiales en Afrique centrale. Toute la question est de savoir si l’accumulation des hommes suffit à générer des pôles de croissance économique. La déconnexion entre la croissance démographique et celle du secteur moderne d’activité étant la règle générale, l’économie urbaine est de plus en plus régie par le secteur informel. L’effondrement de l’activité minière au Katanga a été durement ressenti par la population salariée mais n’a pas provoqué un mouvement de désurbanisation, comme l’a confirmé le recensement réalisé en 2001 à Lubumbashi. La résistance des villes confrontées à la quasi-disparition de l’appareil productif moderne pose la question du mode de fonctionnement de l’économie urbaine. Elle témoigne des capacités de survie des populations en situation de crise. Dans une vision prospective, on considèrera que les villes sont par excellence des lieux de concentration de ressources humaines ce capital humain représente un atout essentiel pour une reconstruction de l’économie ancrée sur les pôles urbains. 49Pôles de développement, les villes exercent une action privilégiée sur leur hinterland tout en s’inscrivent dans des réseaux d’échanges, d’interrelations plus ou moins étendus. Quelle est la réalité actuelle de ces réseaux en Afrique centrale ? Fonctionnent-ils dans un cadre spatial national ou régional ? Il existe à tout le moins quelques doublets urbains, dont le plus important est constitué par les deux “ villes-miroir ” Kinshasa et Brazzaville. Entre ces capitales qui se font face depuis plus de 120 ans, le Pool Malebo joue son double rôle de lien et de frontière. Rivalité et complicité accompagnent leur histoire distincte et mêlée. Les hommes et les idées n’ont cessé de franchir le fleuve, les uns cherchant aubaine ou refuge, les autres des terrains d’expression. On se dispute la paternité de la rumba congolaise ou de la SAPE, cette “ Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes ”, qui a donné le ton à l’Afrique centrale - au moins jusqu’aux hautes terres de l’Est, fermées aux excentricités. Les influences réciproques entre les deux villes étayent une réalité transfrontalière. C’est beaucoup moins évident dans le cas d’autres doublets comme Bangui/Zongo, Goma/Gisenyi, Bukavu/Cyangugu, ou encore Bujumbura/Uvira ou Aru/Arua ces villes de frontière et de passage exercent peu d’action et d’influence réciproques. 50La cartographie des villes montre l’existence d’ébauches de réseaux urbains répondant à trois dynamiques distinctes L’encadrement politico-administratif. La plupart des villes d’Afrique centrale furent à l’origine des postes créés par le pouvoir colonial pour contrôler les populations. Elles ont conservé ces fonctions, l’histoire de l’administration territoriale ayant au cours du temps créé une hiérarchie entre les “ chefs-lieux ”. Centres d’exercice du pouvoir, les villes sont progressivement devenues les lieux de diffusion de la modernité, du progrès, que matérialisent les institutions d’enseignement religieux ou laïc de santé, de développement économique, de loisir. L’extraction minière. Il s’agit principalement des villes de la ceinture de cuivre, à cheval sur la RDC et de la Zambie Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Chingola, Kitwe, Ndola, pour ne citer que les principales. Mbuji Mayi, née de l’extraction du diamant à Bakwanga, répond à la même logique - du moins aux origines, puisque la formidable croissance de la ville est due au regroupement ethnique de populations Luba, une première fois en 1960 lorsqu’elles ont fui Luluabourg Kanaga, une deuxième fois en 1993 lorsqu’elles ont été chassées du Katanga. Au Gabon, les petites cités minières de Moanda manganèse et de Mounana uranium exploité jusqu’en 1999 relèvent de la même catégorie. L’activité commerciale. Le meilleur exemple en est fourni par le chapelet des villes du Kivu et de l’Ituri sur l’axe Goma-Bunia. Beni et Butembo illustrent le dynamisme des commerçants Nande. Butembo est souvent cité comme exemple de ville dont la vigoureuse croissance ne doit rien à l’Etat. Bien qu’elle compte plus de 100 000 habitants, elle n’a pas de statut dans la pyramide administrative. Notables, commerçants, religieux, la “ société civile ” se sont substitués à des pouvoirs publics absents pour gérer leur ville. L’université de Butembo porte témoignage de leur réussite. Récemment, en 2002, un groupe d’hommes d’affaires de Butembo a créé la SENOKI, Société d’Electrification du Nord-Kivu, dans le but de construire, avec l’aval de Kinshasa, une centrale hydroélectrique sur la rivière Ivugha pour fournir du courant à l’ensemble du Nord-Kivu. C’est un exemple d’initiative locale, de prise en charge autonome d’actions de développement qui mérite d’être observé attentivement. 51Les villes sont les lieux par excellence de l’articulation entre les dynamiques du haut et les dynamiques du bas, entre Etat et société civile. Le fonctionnement de l’économie tout comme les mécanismes de régulation sociale se situent sous ce double parrainage dont l’importance respective varie en fonction des capacités gestionnaires des Etats. Au Gabon, la fonction publique représente le premier secteur d’emploi salarié la solde des fonctionnaires représente l’essentiel des intrants monétaires dans l’économie des petites villes. En RDC, au contraire, l’Etat est absent de l’économie réelle ; aucun salarié de la fonction publique ne peut vivre de son seul salaire. Il y a longtemps que le “ système D ” ou l’application du fameux “ article 15 de la constitution ” qui légitime la “ débrouille ” compensent les carences de l’Etat. Les villes se sont ainsi révélées de véritables laboratoires d’innovation économique et sociale. 52Les églises jouent un rôle irremplaçable dans le fonctionnement des villes, notamment dans les secteurs de l’enseignement, de la santé, de la communication. Avec l’effacement de l’Etat, les institutions religieuses sont de plus en plus présentes dans l’économie. Tel évêque se fait entrepreneur pour améliorer l’état des routes et permettre l’approvisionnement des marchés urbains. L’“ archipellisation ” du territoire a favorisé toutes sortes d’initiatives locales. Le mouvement associatif et les ONG prolifèrent c’est un moyen de captation de ressources, particulièrement important lorsqu’il s’agit d’ONG internationales, confessionnelles ou non. L’économie urbaine dépend dans une mesure non négligeable des apports de la multitude d’organisations présentes sur le terrain et qui constituent autant d’agents de la mondialisation. La concurrence qu’elles se livrent souligne aussi leur investissement idéologique, qu’il s’agisse de l’église catholique “ latine ”, des églises protestantes “ anglo-saxonnes ”, des nouvelles églises et sectes au succès grandissant églises de réveil, pentecôtismes etc. ou de l’islam qui commence à être présent sur la scène du développement. Par l’action des églises et des ONG, les villes s’insèrent dans des réseaux régionaux et internationaux qui sont autant de facteurs d’ouvertures et de rapprochements possibles.
Cartede la répartition de la population mondiale ? sa date, L’orientation de la carte: En Europe, le haut de la carte correspond presque toujours au Nord. Le titre de la carte: il donne le sujet de la carte (ou du croquis) : de quoi parle la carte ? La légende informations indiquées sur la
Ce que vous devez savoir sur la Colombie La république de Colombie est une république unitaire à régime présidentielle de l’Amérique latine. La superficie totale de la Colombie est de 1 141 748 km2 qui est peuplée par 50 372 424 habitants. Cela signifie que la Colombie est le 28ème pays du monde le plus peuplé et le 25ème pays le plus vaste. Sa capitale mais aussi plus grande agglomération est Bogotá et la langue officielle des Colombiens est l’Espagnol. La monnaie courante en Colombie est le pesos Colombien et l’indicatif d’appel est le 57 0057 ou +57. La Colombie est l’un des pays les plus divergents en terme d’ethnies et de langues car son peuple est issu de plusieurs civilisations, comme les Amérindiens, Européens, Africains et Américains. Ou se trouve la Colombie sur la carte du monde ? Sur la carte du monde, la Colombie est située sur le continent Américain dans la partie sud mais elle possède aussi une partie de son territoire en Amérique du Nord. Ses voisins sont le Panama, l’Equateur, le Pérou, le Venezuela et le Brésil qui bordent la Colombie respectivement au nord-ouest, au sud, au sud, à l’est et au sud-est. Ou est la colombie Couleurs de la Colombie Le drapeau Colombien est un drapeau rectangulaire composé de 3 bandes horizontales de couleur jaune, bleue et rouge de haut en bas. La bande jaune fait la taille des deux autres bandes superposées. Les interprétations des couleurs sont divergentes. En général, le jaune symbolise le sol, l’or et la richesse du pays mais peut aussi être assimilé au soleil à l’agriculture et à la justice. La couleur bleue symbolise le bleu du ciel, des rivières et de la mer. Le rouge symbolise le sang versé pour la liberté de la nation. Drapeau Colombie Population de la Colombie Actuellement, la population colombienne est de 51 049 98 habitants ce qui se traduit par une densité de population de 42,25 habitants au km2. Le taux d’accroissement annuel démographique des colombiens est de 0,8%. Les taux de natalité et de mortalité sont respectivement de 18,9 et 5,8 naissances et décès par 1000 habitants et l’espérance de vie d’un colombien à la naissance est de 79 ans soit 76 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes. Carte Colombie Le taux de fertilité de la population est de 1,80 naissances par femmes et le sex-ratio de la population totale est de 1,03 homme/ 1 femme. Quelles sont les meilleures villes à visiter en Colombie ? Carte Colombie Cartagena Cartagena est une ville pleine de couleurs et ayant traversé beaucoup d’histoires. La vieille ville est magnifique et affiche plusieurs remparts de pierre protégeant d’anciens buildings coloniaux et de routes étroites. Vous y verrez constamment des attelages de chevaux trainant des carrosses, il y a aussi des centres commerciaux ainsi que des restaurants et bars divers. C’est alors la ville la plus sophistiquée du pays à la fois moderne et rustique. Si vous voulez vous relaxer, pas de souci, les plages sont divines ici. Bogota Bogota est la capitale du pays, elle est située sur le plateau au pied des Andes. La principale attraction en ville est le centre historique de La candelaria qui regorge de buildings coloniaux, d’anciennes églises ou couvents ainsi que des ruelles étroites. Il y a aussi plusieurs grands musées, des restaurants et des bars à perdre de vue ainsi que le magnifique Cerro de Monserrate qui surplombe le tout. Appréciez des coucher de soleils en ville, ensuite allez dans les nightclubs pour profiter de votre soirée. Medellin Medellin est une ville agréable à visiter, vous y verrez plusieurs musées, de restaurants divers, bars et discothèques. Il y a également des parcs d’attractions un peu partout en ville. Medellin est le berceau de la scène culturelle et artistique du pays et à la fois la seconde plus grande ville de Colombie. Elle est aussi marquée par d’imposants gratte-ciels encadrés par des collines et montagnes. Carte climatique Colombie Le climat colombien est considéré comme étant de type tropical avec des variétés pour chaque région naturelle au nombre de 6. Le climat est aussi influencé par la topographie, la température, l’humidité, le vent et les précipitations. Les zones climatiques colombiens sont catégorisées comme forêts tropicales, savanes, steppes, déserts et montagnes. Le climat montagneux est celui typique des Andes ou d’autres régions à haute altitude. Ce type de climat est marqué par des températures oscillant au-dessus de 24°C. Le reste du pays soit 82,5% du territoire est considéré comme zone chaude. Ces zones affichent des températures moyennes comprises entre 17 et 24°C pendant la saison chaude et entre 12 et 17°C pendant la saison froide. Il y a aussi les zones alpines et forestières en haute altitude 4000m qui affichent des températures très froides avec un hiver glacial glaces et neiges surviennent même en été. Carte économique Colombie Carte Colombie – Crédit Nations Online L’économie Colombienne est la 4ème plus performante d’Amérique du Sud si l’on se réfère au PIB. Les exportations du pays sont principalement dominées par les produits pétroliers soit environ 45% des exportations. Il y a aussi les industries qui représentent 12% des exportations. Les industries dominantes dans l’économie colombienne sont textiles, agro-alimentaires, huile, habillement, chimiques, cimenteries, minières, électroniques etc.. Monnaie courante pesos colombienPIB en parité nominale 327,895 billions USDPIB en parité de pouvoir d’achat 785,836 billions USDTaux d’accroissement annuel du PIB 3,3% Nominal, 3,6% PPAPIB par habitant en parité nominale 6 508 USDPIB par habitant en parité de pouvoir d’achat 15 541 USDTaux d’inflation 3,5%Population en dessous de pauvreté 27%IDH 0,767Taux de chômage 12,2%Exportations 39,48 billions USDImportations 44,24 billlions USD Données administratives et démolinguistiques Carte Colombie Subdivisions administratives Le territoire Colombien est scindé en 32 départements qui à leur tour sont formés par un groupe de municipalités 1 122. Les municipalités sont ensuite scindées en villes. Voici les 32 départements ChocóCórdobaCundinamarcaGuainíaNariñoNorte de SantanderPutumayoQuindíoRisaraldaSan Andrés y ProvidenciaSantanderGuaviareAmazonasAntioquiaAraucaAtlánticoBolívarBoyacáTolimaValle del CaucaVaupésVichadaCaldasCaquetáCasanareCaucaCesarHuilaLa GuajiraMagdalenaMetaSucre Données démo linguistiques La langue officielle et celle qui compte le plus de locuteurs en Colombie 99,2% est l’espagnol précisément le Castillan. Le peuple Colombien parle aussi 65 langues Amérindiennes, 2 langues créoles, le Romani. L’Anglais en revanche possède un statut de langue officielle dans les archipels de San Andrés, Providencia et Santa Catalina. Selon les ethnologues, il y a aussi 101 langues comptabilisés pour la Colombie. Actuellement ceux avec des locuteurs non nuls sont ChibchanTucanoanBora–WitotoGuajiboanArawakanCaribanBarbacoanSaliban Les groupes ethniques en Colombie sont diversifiés mais les natifs sont issus de Colons EspagnolsAfricains traite d’esclavesImmigrants EuropéensImmigrants nord-américains. Les blancs et mestizos mélange Européens et Amérindiens représentent 87,58%, les Africains représentent 6,68%, les Amérindiens représentent 4,31%, les Raizal représentent 0,06%.
Deshommes inégalement répartis. répartition inégale sur la planète des 7,4 milliards d’êtres humains. à l’échelle mondiale, les espaces marqués par une faible densité de population sont appelés des déserts humains. ex. : Groenland, Amazonie, Sahara, Himalaya.
Par , Roberto GIMENO, le 1er novembre 2005. Extraite du n°16 de Questions internationales Guerre et paix en Irak novembre-décembre 2005, p. 57 Titre du document Carte de la répartition de la population kurde au Moyen-Orient Carte extraite du n°16 de la revue Questions internationales documentation française. Moyen-Orient, chiites, sunnites, kurdes. Document ajouté le 1er novembre 2005 Document JPEG ; 137355 ko Taille LARGEURx703 px Visualiser le document Commentaire de la carte et du numéro 16 de Questions internationales, par sa rédaction Le 20 mars 2003, une coalition militaire dirigée par les Etats-Unis lançait l’assaut contre l’Irak. Si quelques semaines lui ont suffi pour renverser le régime de Saddam Hussein, cela fait maintenant près de trois ans que la guérilla et l’insécurité l’empêchent de rétablir des structures étatiques et gouvernementales stables et opérationnelles. La question kurde constitue l’un des principaux paramètres de l’avenir irakien. Le numéro 16 de Questions internationales fait le point sur la situation en Irak. Mots clés — Key words Turquie , Turkménistan , Moyen-orient Asie occidentale , Irak , Iran , Syrie , Conflit , Islam , 1996 , 2005 , Kurdes , Chiites , Sunnites , Saddam Hussein , George W. Bush , Kurdistan , Guerre , Iraq , Kurds , Parti démocratique du Kurdistan PDK , Union patriotique du Kurdistan UPK , Massoud Barzani , Erbil , Combattants , Sykes-Picot , Traité de Sèvres , Traité de Lausanne , Langue kurde , Halabja , Résolution 688 , Dohouk , Kirkouk , Mossoul , Autonomie , Indépendance Carte tirée de la revue Questions Internationales Questions internationales, le bimestriel de la Documentation française, propose des cartes à l’image de cette revue de référence inédites et passionnantes. Des cartes qui offrent des clés de compréhension pour éclairer l’actualité internationale et décrypter les grands enjeux du monde contemporain. Des cartes sur-mesure, élaborées en collaboration avec les cartographes de Sciences Po. Vous aussi, construisez le Diploweb !
Larépartition de la population Secondaire 5 Les foyers et la densité de population En 2019, la population mondiale est estimée à 7,7 milliards d’êtres humains. Bien que ces individus soient présents sur l’ensemble des territoires de la planète, Le premier chapitre de géographie de l’année concerne la répartition de la population mondiale. Avant tout, voici le lien vers le site de statistiques en temps réel vu en début de chapitre Le diaporama de la 1ère partie aborde justement cette répartition. La 2ème partie porte sur les explications de cette répartition. La 3ème partie concerne les dynamiques actuelles de la population mondiale. Pour réviser le chapitre, voici d’abord une carte interactive réalisée avec Educaplay avec la même carte que celle complétée dans votre cahier Vous pouvez aussi répondre aux quiz spécialement conçus pour l’ancien programme mais qui restent presque correct pour toutes les questions 1er quiz sur la carte et les définitions; 2ème quiz consacré surtout aux contraintes naturelles. Le 3ème quiz est sur l’exemple de l’Asie de l’Est non étudié en classe, mais il peut vous aider à vérifier que vous avez compris la logique de la leçon. Quelques autres ressources pour vous aider Des quiz de l’INED à réaliser ici. Pour ceux qui veulent aller plus loin, une vidéo de l’INED sur la population mondiale Ce contenu a été publié dans Géographie, Sixième, avec comme mots-clés 6ème, Géo, Géographie, population, programme 2016, répartition. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Lacarte de la répartition de la population dans le monde ©Marie Desmares Image / Alain Letassey. Place les océans en majuscules bleues. OCEAN OCEAN OCEAN OCEAN OCEAN.

Tu veux en savoir plus sur la population dans le monde ? Non ? Eh ben on va quand même en parler. Si t’as jamais réellement kiffé la géographie, pas de panique, on va partir sur des cartes plutôt fun et facilement compréhensibles à propos des gens qui peuplent cette bonne vieille planète bleue. Comme ça, pour une fois dans ta vie, tu pourras dire que t’as aimé mater des cartes et des légendes. 1. Dans chaque section, il y a 10% de la population mondiale On voit que les sections sont beaucoup plus resserrées en Asie où les gens sont, eux aussi, plutôt serrés. Bon ok ils sont pas les uns contre les autres non plus, mais la densité de population est plus élevée dans ce coin-là du monde. 2. 50% des Canadiens vivent sous la ligne rouge Attention, la ligne rouge est une invention de celui qui a créé cette carte. Elle n’existe pas réellement au Canada, sinon ça serait vachement chelou. 3. Il y a autant de population dans la zone rouge que dans la zone bleue En même temps, dans la zone bleue, y’ a pas mal de désert alors que dans la zone rouge, on retrouve des pays très peuplés comme le Nigéria 214 millions d’habitants, rien que ça, le Ghana et la Côte d’Ivoire. 4. Les pays qui ont une population moins élevée que celle de Moscou A l’heure où j’écris ces lignes, il y a environ 12,7 millions d’habitants à Moscou et il fait plutôt beau dehors à Paris pour un mois d’octobre mais ça vous vous en foutez j’imagine. 5. Comment on peut faire rentrer la population américaine dans les pays européens Faut espérer qu’on n’ait pas besoin de reloger tous les Américains demain sinon on sera un petit peu dans la merde. Le prix des loyers va augmenter un max. 6. Le drapeau du Japon avec une répartition égale de la population entre la zone rouge et la zone blanche Bien entendu, Tokyo et ses 14 millions d’habitants sont dans cette zone rouge et pèsent pas mal dans cette répartition de la population. Et quand je dis qu’ils pèsent pas mal, rien à voir avec le poids des habitants. 7. 73% des richesses mondiales se trouvent dans 14% de la population Vous trouvez le monde injuste ? Non ? C’est que vous vous trouvez probablement dans ces 14%. Parce que quand on est de l’autre côté, on doit bien avoir la haine. 8. Le pourcentage des Européens prêts à se battre pour leur pays En Finlande et en Turquie, les gars sont très chauds pour aller faire la guerre. Personnellement, en cas de conflit, vous me trouverez avec 71% des Français bien loin des combats. 9. Le pourcentage de population "absolument certaine" que Dieu existe aux Etats-Unis VS en Europe Quand on est absolument certain » de quelque chose, il y a souvent de grandes chances pour qu’on se plante. 10. La Russie divisée en trois zones qui ont à peu près la même population Mais pourquoi vous ne voulez pas habiter dans la partie hyper froide où rien ne pousse ? Vraiment, je comprends pas. 11. La population de l'Itale divisée en trois zones qui ont le même nombre d'habitants C’est plutôt pas mal réparti pour le coup. En même temps, tous les coins de l’Italie donnent envie d’aller y vivre, donc c’est compréhensible. 12. Les pays du Monde ont changé de place ceux qui ont les populations les plus grosses ont pris les pays les plus grands L’Inde et la Chine ont donc chopé les plus gros territoires mais le Brésil et les Etats-Unis n’ont pas bougé. Vous avez trouvé la France ? Indice c’est en Amérique du Sud 13. Les plus grosses populations d'animaux de compagnie par pays Européens Eh ouais, chez nous, c’est les poissons. Je ne vous cache pas que, même si les poissons c’est joli, ma déception est plutôt élevée. Le13 mars 2019 à 01:51:00 RegleGraduee a écrit :L - page 3 - Topic [PHOTO] Carte de la répartition MONDIALE de la CALVITIE du 13-03-2019 01:17:58 sur les forums de jeuxvideo.com Thèmes du programme de Géographie, depuis 2016 Thème 1 Habiter une métropole Les métropoles et leurs habitants Cette carte mentale est à distribuer au format A4 à chaque élève et au format A3 en donnant une feuille par groupe. Le format A3 permet aux élèves du groupe de co-construire une production au brouillon, puis de participer à la mise en commun. Programme de révision - Je dois mémoriser et comprendre les définitions de la leçon métropole, croissance urbaine, mobilités, - Je dois mémoriser et comprendre la carte mentale de l'étude de cas n°1,- Je dois mémoriser et comprendre la carte mentale de la leçon G6 n°2,- Je dois savoir situer la ville de Bombay,- Je dois savoir décrire et expliquer la vie des habitants dans une métropole à l'aide des cartes Les villes de demainProgramme de révision - Apprendre les définitions contrainte, atout, irrigation, nomadisme,- Relire trois fois la leçon G4 lisible ci-dessus pour les absents,- Relire le tableau des contraintes,- Relire le croquis de paysage. Thème 3 Habiter les littoraux Pratiquer différents langages. Placez les images satellites du bon coté d'un côté celles du littoral industrialo-portuaire et de l'autre celles du littoral touristique. Thème 4 Le monde habité Exercices d'entrainement pour l'évaluation de la leçon G1 La répartition de la population mondiale et ses dynamiquesProgramme de révision - apprendre les définitions de foyer de population et densité- apprendre la carte de la répartition de la population mondialeFonds de carte pour s'entraîner ou pour réviser Entraînement n°1 Se repérer dans l'espace foyer de population et espace faiblement peuplé Entraînement n°2 Se repérer dans l'espace foyer de population Larépartion de la population par mberthot Exercice interactif pour localiser les foyers de population et les déserts humains.
Ce planisphère, conçu par notre cartographe Thierry Gauthé, montre les écarts entre les pays du monde en fonction de l’indice de développement humain IDH. Celui-ci mesure le taux de développement humain d’un territoire. Il est calculé en fonction de trois facteurs le PIB par habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation. 0 correspond au développement le plus faible, et 1 à un développement très élevé. Pour ne pas ajouter des inégalités aux inégalités, nous avons choisi une projection de Brisemeister. Elle est dite équivalente, c’est-à-dire qu’elle respecte les rapports de surface entre les pays, ce qui est rare. Pour ce qui concerne l’IDH, les pays d’Europe, avec en tête l’Allemagne et la Suisse, occupent 7 des dix premières places. Les dix dernières en revanche sont toutes occupées par des pays africains.
Aujourdhui, malgré une densité planétaire moyenne de 57 hab./km², les contrastes de répartition sont saisissants. La Chine et l’Inde, les deux pays les plus peuplés du globe recensent un peu L’évolution démographique récente se caractérise par une densification du peuplement terrestre. En effet, la croissance numérique des hommes, durant les deux derniers siècles, a alimenté un processus de concentration des populations dans certaines régions du globe, principalement autour des grandes agglomérations urbaines. La répartition actuelle des effectifs humains et l’observation des variations spatiales de densité révèlent de nombreuses discontinuités géographiques. Les contrastes s’expriment très concrètement par la juxtaposition d’espaces vides d’habitants et d’espaces pleins, voire saturés, où foisonnent de véritables marées humaines. Aujourd’hui, malgré une densité planétaire moyenne de 57 hab./km², les contrastes de répartition sont saisissants. La Chine et l’Inde, les deux pays les plus peuplés du globe recensent un peu plus du tiers de la population sur moins de 10 % des terres émergées. La configuration du peuplement mondial est le résultat de multiples facteurs, dont l’interaction est complexe et difficile à ce chapitre, nous commencerons par décrire et analyser précisément la répartition spatiale des effectifs humains à la surface du globe. Les différents documents mobilisés nous permettront d’appréhender précisément où sont localisées les populations. Ces éléments descriptifs alimenteront la compréhension et l’explication des formes du peuplement mondial. De ce point de vue, nous verrons que si les éléments naturels semblent pouvoir expliquer en partie les inégalités de distribution des hommes, ils ne sont pas exclusifs… Les hommes et les femmes sont très inégalement répartis à la surface du globe. Des zones de forte densité contrastent avec d’immenses étendues inoccupées. Ces discontinuités ont marqué durablement l’espace terrestre, juxtaposant de grands foyers démographiques, centres majeurs à l’échelle planétaire, et des zones périphériques au peuplement plus lâche. Cette configuration est le résultat de très longs processus, qui s’exercent depuis l’origine de l’humanité. Les variations spatiales dans la distribution des hommes sont le fruit de multiples facteurs interdépendants, donnant lieu à un système complexe. Si les propriétés naturelles expliquent en partie de telles inégalités, l’histoire des groupes humains et leurs caractéristiques sociales donnent également d’autres éléments explicatifs tout aussi de peuplementœkoumènepeuplementtransition urbaine 1 - Les inégalités du peuplement - Des données éloquentesLes chiffresUne - Un peuplement discontinuLes foyers de populationLes zones très faiblement - Les formes du peuplementEntre villes et campagnesCentres et périphéries démographiques2 - Expliquer le peuplement - Un système complexeDe multiples facteursDes combinaisons - Les facteurs naturelsDes contraintes climatiquesL’influence du reliefL’importance de l’ - Des facteurs sociaux et historiquesL’histoire de l’espèce humaineLes grands mouvements de populationLe progrès et sa diffusion Olivier DavidMaître de Conférences à l’Université Rennes 2, Directeur du laboratoire RESO – UMR CNRS 6590 Espaces et Sociétés Il vous reste à lire 97 % de ce chapitre. Unfoyer de population c’est une région du monde qui concentre une population très importante avec de fortes densités. 1- Europe. 2- Asie du Sud.. 3- Asie de l’Est.. 4- Asie du Sud Est. 3- Nommez les foyers secondaires : – En Comment est répartie la population mondiale? Quelles facteurs peuvent expliquer cette répartition? Quelles problèmes pose la croissance démographique? Quelles solutions sont envisagées? Quelles sont les inégalités de richesse et de développement? Des pleins et des vides 70 % des hommes vivent sur 10 % de la surface des continents. L'émisphère nord est beaucoup plus peuplé que l'émisphère sud. La population est concentrée entre 20° et 40° de lattitude nord. Eurasie 73 % de la population. Afrique 13 % de la population. Amérique 13 % de la population. Océanie + Arctique + Antarctique 1 % de la population. A l'échelle des continents, la population se regroupe sur les littoraux. Plus de 1/3 de l'humanité vie à moins de 50 Km de la mer ou de l'océan. On a une concentration de la population dans les mégapoles très grande agomérations qui compte au moins 8 à 10 millions d'habitants. La population urbaine à été multipliée par 10 depuis le début du Xxème siècle. Les villes sont des centres économiques, elle permettent un accés au soin, à la pratique de loisir... Foyer de peuplement Il s'agit d'espaces de taille régional caractérisés par un peuplement massif et dense. Ce peuplement est anciens. De grandes aglomérations y sont localisés. On à trois foyers de peuplement principaux L'Asie de l'est Chine, Japon, Corée, Vietnam. -L'asie du sud L'inde, le Pakistan, le Bangladesh et le Srilanka. -L'Europe. La population Européenne est plus étalée, essentiellement urbaine et c'est un foyer moins important. L'Asie du sud et de l'est sont des foyers de peuplement majeurs, la population rurale est très lente Foyer secondaire Ce sont des archipels de population qui présentes de fortes densités, ils contrastent avec le "vide" alentour. L'archipel Indonésien compte plus de 200 millions d'habitants, le nord-est des Etats-Unis compte plus de 140 millions d'habitants, le Golfe de Guinée plus de 220 millions d'habitants, le Sudeste Bresilien plus de 80 millions d'habitants et enfin le Mexique centrale 15 à 80 millions d'habitants. a Inégale répartition qui s'explique par plusieurs facteurs Contraintes naturelles comme le froid Groenland, Sibérie, les montagnes, les fortes pentes rendent difficiles l'implantation humaine tout comme l'altitude, l'arridité dans les déserts quasi-absence d'eau. Les forêts dense équatorials Amazonie, le climat y est hostile à l'homme, il fait chaud et humide, c'est un milei difficilement accesible. Les contraintes naturel représentent des facteurs limitant mais l'homme peut s'installer partout sur l'ensemble de la planète à condition de disposer de moyens techniques et financié. Il n'y a plus de "vide" absolue. En Alaska, il y avait peu de population, aujourd'hui on assiste à une forte croissance économique et démographique du fait de l'exploitation pétrolière et d'exploitation minière. Dans le désert Australiens, les hommes ont construit leurs maisons sous terre pour pouvoir résider aux fortes températures et surtout exploiter les mines d'opales. b Le rôle des migrations dans la localisation des foyers secondaires Les migrations expliquent l'esentiel du peuplement du "nouveau monde" ce sont les Amériques et l'Australie. En Amérique, les colons Européens se sont installées sur la facade est du continent? Plus on vas vezrs l'ouest, plus la densité diminue. Les esclaves d'Afrique ont contribués au peuplement du "nouveau monde". L'Australie à été également peuplée par des colons Européens. Les meilleurs professeurs de Géographie disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !C'est partiLes facteurs humains a La culture Au Japon, les montagnes sont peu peuplées par choix d'un point de vue religieux, elles étaient considérées comme des espaces de recueillement et de solitude. b L'organisation sociale Les fortes densités en Asie s'expliquent par la riziculture et par l'organisation des sociétés qui lui sont liées. Riziculture → travaux nombreux → récoltes importantes céréales nourrissante → population dense. Les foyers asiatiques se sont renforcés par une croissance cummulative. La riziculture à permis d'avoir de très fortes densités de population et à favorisé la croissance démographique. L'histoire peut expliquer la répartition de la population. L'esclavage en Afrique à diré pendant plusieurs siècles. Il a concerné plusieurs dizaines de millions de jeunes hommes et femmes. Ce qui à entrainé un ralentissment démographique. La colonisation explique les fortes densités littorale pour de nombreux états Africain. Les coons européens ont construits de nouvelles villes, des ports pour exporter les richesse des pays colonisés vers l'Europe. Vers une modification de la répartition de la population ? Le rôle de la démographie La croissance démographique C'est l'accroissement naturel plus la solde migratoire. Accroissement naturel C'est le taux de natalité moins le taux de mortalité. Taux de natalité Nombre de naissance pour 1000 habitants. Solde migratoire Différence entre le nombre d'émmigrés ou d'immigrés. Le pays qui ont une croissance démographique nul ou un recul démographique La Russie, l'Italie, l'Espagne... Les pays qui ont une croissance faible Chine, France, Afrique du sud, Etats-Unis... Les pays qui ont une croissance moyenne Australie, Inde, Brésil, Canada... Les pays qui ont une croissance démographique forte la péninsule Arabique, la plupart des pays d'Afriques et d'Amérique centrale. Si la natalité est forte et la mortalité est élevée, l'accroissement naturel est faible, c'est la phase 1. Si la natalité reste forte et la mortalité dimunue, l'accroissement naturel est fort, c'est la phase 2. Si la natalité diminue et la mortalité se stabilise, l'accroissement naturel est faible, parfois nul, c'est la phase 3. La Russie, l'Espagnr et l'Italis, les pays industrialisés ont terminés leur transition démographique. Il y a un problème du vieillissement de la population phase 3 terminée. Les pais d'Afrique et la péninsule Arabique sont à la phase 2, ils ont un accroissement élevé ou très élevé. Ils ont des problèmes de mal nourrission et de sous nitrition. Les pays industrialisés sont ceux dont la population augmente le moins. Les pays en voie de développement connaissent une explosion démographique. La part de l'Afrique dans la population mondiale augmente malgré une solde migratoire négatif. L'Inde rattrape progressivement la Chine, elle va la dépasser. Larépartition des hommes sur la Terre. 6 milliards d'hommes peuplent la planète. Ils se trouvent sur tous les continents (sauf sur l'Antarctique). Quelles zones sont très peuplées? Quelles zones sont peu peuplées? Pourquoi les hommes ne sont pas répartis de manière égale sur la Terre? Regarder la fiche mon-instit.fr est un site d'informations sur le thème de la géographie et de la cartographie. Vous pouvez consulter de nombreuses cartes de géographie, classées par continent, par pays et par ville. Un outil de recherche est à votre disposition dans le menu situé en haut de page. Des exercices pour apprendre la géographie tout en s'amusant sont disponibles depuis la rubrique informations ». Lapopulation mondiale est inégalement répartie. En effet, il y a des foyers de population, des espaces de densités moyennes et d'autres faiblement peuplés (voir la carte des "Espaces
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